Industrie automobile: les secrets de la success-story marocaine

Une employée de Kenitra PSA sur la ligne d'assemblage, le 21 juin 2019. (AFP).
Une employée de Kenitra PSA sur la ligne d'assemblage, le 21 juin 2019. (AFP).
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Publié le Jeudi 29 juillet 2021

Industrie automobile: les secrets de la success-story marocaine

  • L’industrie automobile marocaine date de 1959 avec la création de la Société marocaine de construction automobile (Somaca)
  • Cette industrie a pris son envol grâce à plusieurs avantages: incitations fiscales, performance des infrastructures routières, ferroviaires et logistiques du Maroc, qualité et compétitivité des ressources humaines et proximité avec l’Europe

CASABLANCA. Alors que le Maroc était spécialisé depuis la fin des années 1950 dans l’assemblage, à petite échelle, de voitures, il peut désormais se targuer d’être une véritable plate-forme de construction automobile. Grâce à une politique d’industrialisation volontariste, concrétisée par le Plan d’accélération industrielle (PAI), le pays a franchi, en une décennie, plusieurs étapes stratégiques pour se positionner aujourd’hui parmi les centres mondiaux phares de cette industrie de pointe. Le Maroc figure comme le premier hub de construction sur le continent africain, détrônant l’Afrique du Sud.

80 milliards de dirhams à l’export

Cette success-story marocaine est le fruit d’un travail de longue haleine, suivi de très près par le roi du Maroc en personne, Mohammed VI. Le Royaume a ainsi réussi, en quelques années, à mettre en place plusieurs écosystèmes industriels accueillant plus de 250 grands constructeurs et équipementiers mondiaux. Ces derniers sont spécialisés dans toute la chaîne de valeur de cette industrie comme les sièges, les moteurs, l’électronique embarquée, les systèmes de climatisation, les câbles, les pièces de rechange, les coiffes de sièges et les faisceaux.

Entre 2014 et 2020, cette industrie a créé près de 600 000 emplois, pesant plus de 80 milliards de dirhams (1 dirham = 0,095 euro) de chiffre d’affaires à l’export, dépassant les performances du groupe marocain historique OCP, premier exportateur de phosphate brut, d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés dans le monde.

«Figurez-vous que le secteur automobile a dépassé les exportations des phosphates. Une première. Qui aurait cru qu’on allait réaliser ces grandes performances. Le Maroc dispose aujourd’hui de tous les moyens pour devenir le pays le plus compétitif au monde dans ce secteur et je pèse mes mots», avait déclaré Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique, lors de son passage à la fin de juin 2021, devant la Commission des secteurs productifs du Parlement marocain.

Selon lui, la résilience et la maturité du secteur ont été salvatrices en ces périodes de crise due à la Covid-19, puisque l’industrie automobile a désormais dépassé son chiffre d’affaires de 2019 et a récupéré 99,8 % des emplois perdus lors de la crise, selon les dires du ministre. «Nous ne nous attendions pas à de tels résultats», confie-t-il. 

L’automobile dépasse l’indétrônable industrie des phosphates

À la fin de mai 2021, le secteur a exporté pour plus de 35,38 milliards de dirhams, en hausse de moitié par rapport à la même période un an auparavant. Une performance salutaire pour un secteur qui exporte 90 % de sa production, dont 80 % vers le marché européen. «Cette évolution s’explique principalement par la hausse des ventes du segment de la construction de 44 % et celles du segment du câblage de 47,4 %. Ces exportations sont égales à celles réalisées durant la même période en 2019», a précisé l’Office des changes marocain. De son côté, les exportations des phosphates et dérivés ont atteint 24,15 milliards de dirhams sur la même période. 

L’industrie automobile marocaine ne date pas d’aujourd’hui, mais de 1959 avec la création de la Société marocaine de construction automobile (Somaca), à l’initiative du gouvernement marocain, avec une assistance technique italienne (Fiat), et française (Simca). La Somaca est aujourd’hui détenue à 99 % par le constructeur français Renault. 

Mais si l’industrie automobile a véritablement pris son envol à partir de la deuxième décennie de ce siècle, c’est grâce principalement au PAI qui a prévu un ensemble de mesures incitatives et d’accompagnement au profit des investisseurs du secteur.

Le Maroc a ainsi mis en place le Fonds de promotion des investissements (FPI) qui propose la prise en charge partielle par le gouvernement de certaines dépenses liées à l’acquisition du foncier, à l’infrastructure externe et à la formation professionnelle. Le Fonds Hassan II pour le développement économique et social, propose, quant à lui, des subventions à hauteur de 15 % du montant total de l’investissement, plafonnées à 30 millions de dirhams.

Un ensemble de mesures incitatives pour les investisseurs

Ce qui a toutefois attiré davantage les investisseurs, c’est le statut de zone franche. Le Maroc a multiplié les zones franche d’exportation (ZFE) à Tanger, à Kénitra, à Casablanca, à Rabat et à Oujda. Le statut de zone franche offre des incitations fiscales indéniables comme l’exonération totale de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés pendant les cinq premières années, suivie d’abattements.

Le statut permet également une exonération totale de la taxe professionnelle et de la taxe urbaine pendant quinze ans, en plus de de celle sur les produits des parts sociales, dividendes et revenus assimilés pour les non-résidents. Concernant la formation professionnelle, quatre Instituts de formation aux métiers de l’industrie automobile (Ifmia) sont sortis de terre à Casablanca, à Kénitra et à Tanger, et des aides directes à la formation allant jusqu’à 65 000 dirhams par personne ont été initiées par le gouvernement marocain.

Outre ces incitations, la proximité avec l’Europe, les performances des infrastructures routières, ferroviaires et logistiques du Maroc, ainsi que la qualité des ressources humaines et leur compétitivité, ont poussé l’ancien PDG du groupe Renault-Nissan, Carlos Ghosn, après de longues négociations, à réaliser un investissement de taille à Melloussa, dans la région du nord du Maroc, à quelques kilomètres de Tanger.

Une capacité de production d’un million de véhicules d’ici à 2025

Opérationnelle depuis 2012, l’usine Renault-Nissan Tanger emploie actuellement 6 700 personnes, avec un taux d’intégration locale de près de 60 %. «En 2019, le groupe a produit plus de 300 000 véhicules, sous ses quatre marques; Lodgy, Sandero, Dokker et Logan. On se rapproche à grands pas de la capacité actuelle du site, soit 340 000 véhicules. «La stratégie d’implantation privilégiée par Renault est un succès incontestable. Ce qui ne pouvait laisser Peugeot indifférent», souligne une étude réalisée en novembre 2020 par le centre de recherche Policy Center for the New South (PCNS).

En effet, sept ans après l’investissement de Renault, le groupe PSA a inauguré, en présence du roi Mohammed VI, sa première grande usine sur le continent africain. Installée dans la zone franche de Kénitra, cette usine a nécessité 500 millions d’euros d’investissement. Sa capacité de production est de 200 000 véhicules, le premier produit sur ce site a été la Peugeot 208, rappelle le centre de recherche PCNS. La même année, le géant chinois des véhicules électriques a annoncé sa prochaine implantation au Maroc. Grâce à ce futur investissement, le Maroc atteindra une capacité de production d’un million de véhicules en 2025.


l'Arabie saoudite enregistre des dépenses records de 41 milliards de dollars dans le secteur du tourisme entrant

Panneau d'affichage à Dubaï pour promouvoir le tourisme en Arabie saoudite. Shutterstock
Panneau d'affichage à Dubaï pour promouvoir le tourisme en Arabie saoudite. Shutterstock
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  • Les dépenses touristiques en Arabie saoudite ont atteint un niveau record de 153,61 milliards de riyals (40,95 milliards de dollars) en 2024, marquant une hausse annuelle de 13,82 %, selon la Banque centrale d'Arabie saoudite.
  • Selon le dernier rapport du ministère du Tourisme, le tourisme non religieux représente désormais la majorité des voyages internationaux.

RIYAD : Les dépenses touristiques en Arabie saoudite ont atteint un niveau record de 153,61 milliards de riyals (40,95 milliards de dollars) en 2024, marquant une hausse annuelle de 13,82 %, selon la Banque centrale d'Arabie saoudite.

Cette augmentation a également conduit l'excédent de la balance des voyages du royaume à son plus haut niveau annuel à ce jour : 49,78 milliards de riyals, soit une hausse de 7,81 % en glissement annuel. Parallèlement, les dépenses des voyageurs nationaux à l'étranger ont augmenté de 16,94 % en glissement annuel pour atteindre 103,84 milliards de riyals.

En janvier, l'Agence de presse saoudienne a indiqué que le Royaume attendait 30 millions de visiteurs internationaux en 2024, soit une hausse de 9,5 % par rapport à l'année précédente, soulignant le rôle central du tourisme dans l'économie et l'image mondiale du pays.

Selon le dernier rapport du ministère du Tourisme, le tourisme non religieux représente désormais la majorité des voyages internationaux, signe d'un attrait plus large et de séjours plus longs à mesure que les visiteurs explorent les offres culturelles, de divertissement et d'affaires du pays.

Selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme, le tourisme a contribué directement et indirectement à l'économie totale du Royaume à hauteur de 498 milliards de riyals en 2024, soit 12,45 % du produit intérieur brut, contre 11,5 % l'année précédente.

Dans le cadre de la Vision 2030, l'Arabie saoudite connaît une transformation rapide qui place le tourisme et les investissements internationaux au cœur de son avenir. 

Des touristes se rassemblent sur le site géologique d'Elephant Rock, près d'AlUla, en Arabie saoudite. Shutterstock
Des touristes se rassemblent sur le site géologique d'Elephant Rock, près d'AlUla, en Arabie saoudite. Shutterstock

Le Royaume a introduit des réformes radicales, notamment la propriété étrangère à 100 % et une loi sur l'investissement rationalisée, ainsi que des zones économiques spéciales. Ces mesures en ont fait une destination attrayante pour les investisseurs et les voyageurs. Le gouvernement saoudien encourage le tourisme et l'investissement. Des milliards de dollars sont investis dans de nouvelles destinations telles que le projet de la mer Rouge, Trojena et Diriyah du NEOM. Les piliers culturels tels que AlUla et le quartier historique Al-Balad de Djeddah suscitent également de l'intérêt. Les mégaprojets tels que Qiddiya, AMAALA et Sindalah promettent toute une série d'expériences. 

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L'Arabie saoudite compte aujourd'hui plus de 426 000 chambres d'hôtel homologuées. Shutterstock

L'Arabie saoudite a connu un boom touristique, grâce à l'expansion rapide des infrastructures et à la présence de chaînes hôtelières internationales, qui est passée de 47 % à 65 % selon Knight Frank. La plateforme eVisa permet aux voyageurs de 66 pays de demander un permis d'un an à entrées multiples, facilitant ainsi l'accessibilité.

Selon le ministère, les touristes peuvent rester jusqu'à 90 jours par visite pour les loisirs, la Omra, les événements professionnels tels que le Sommet international des réunions, des incitations, des conférences et des expositions, ou pour rendre visite à leurs amis et à leur famille.

Le Hajj reste soumis à un système de visa saisonnier en raison de considérations religieuses. La situation géographique du Royaume - à moins de six heures de vol de 40 % de la population mondiale - et l'accent mis sur le tourisme durable et haut de gamme en font une destination importante et en pleine expansion. 

Le secteur du tourisme en Arabie saoudite est en train de changer, les voyageurs de loisirs et d'affaires étant désormais le moteur de la croissance. Si le tourisme religieux reste important, un profil de visiteur plus large est en train d'émerger.

Au troisième trimestre 2024, le ministère du tourisme a signalé un changement dans les voyages : les voyages religieux représentaient 41 %, mais les voyages non religieux sont en augmentation. Le tourisme de loisir représentait 24 %. Le reste était constitué de voyages d'affaires, d'éducation et de soins de santé.

Cette croissance attire les voyageurs et débloque des milliards d'euros d'investissements. En 2024, les investissements touristiques du secteur privé dans le Royaume ont atteint 14,2 milliards de dollars, contre 12 milliards l'année précédente, selon le ministre du tourisme. Environ 40 % de ces investissements provenaient de l'étranger, ce qui témoigne d'une confiance mondiale croissante dans la stratégie touristique du pays.

Le ministre a noté que les investisseurs étrangers se concentrent de plus en plus sur le Royaume en raison de la stagnation ou du ralentissement de la croissance dans d'autres régions.
Il a souligné que les investisseurs considèrent la stratégie touristique du Royaume comme un moyen d'exploiter le potentiel inexploité du secteur.

Cette hausse des investissements s'aligne sur l'objectif plus large du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale du voyage, et sur la stratégie Vision 2030 du prince héritier Mohammed bin Salman visant à diversifier l'économie au-delà du pétrole.

Alors que l'Europe et les États-Unis sont actuellement à la tête de la vague d'investissements étrangers, M. Al-Khateeb a fait remarquer que des discussions actives sont en cours avec des partenaires asiatiques, notamment la Chine, la Corée du Sud et la Malaisie, qui explorent des opportunités dans les secteurs de l'hôtellerie, de la vente au détail et de l'immobilier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  

 

 


Le pétrole indécis avant le couperet des droits de douane de Trump

La demande intérieure de produits de raffinage a augmenté de 210 000 bpj en glissement annuel, atteignant 2,56 millions de bpj. Shutterstock
La demande intérieure de produits de raffinage a augmenté de 210 000 bpj en glissement annuel, atteignant 2,56 millions de bpj. Shutterstock
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  • Le marché du pétrole devrait se montrer « attentiste » jusqu'à ce que les plans tarifaires de Donald Trump soient plus clairs, selon Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.
  • Depuis le début de l'année, le cours du pétrole fait « des montagnes russes entre des sanctions » américaines qui font monter les prix et des droits de douane qui les tirent à la baisse », résume M. Schieldrop.

LONDRES : Les cours du pétrole ont pataugé mercredi, à quelques heures d'une possible annonce par les États-Unis d'une nouvelle salve de droits de douane tous azimuts.

Le marché du pétrole devrait se montrer « attentiste » jusqu'à ce que les plans tarifaires de Donald Trump soient plus clairs, selon Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.

« Demain, c'en sera fini de dépouiller l'Amérique », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, indiquant que les nouvelles taxes entreraient en vigueur « immédiatement ».

Elles doivent être exposées mercredi, « jour de la libération », selon Donald Trump, à 16 heures, heure des Etats-Unis (20 heures, GMT).

« Nous savons que ce sera négatif pour le commerce, pour la croissance économique et donc pour la demande de pétrole », souligne Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, « mais nous ne savons pas à quel point ce sera grave, car les effets ne se feront sentir qu'un peu plus tard ».

Vers 9 h 30 GMT (11 h 30 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin perdait à peine 0,11 % à 74,41 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, reculait tout juste de 0,08 % à 71,14 dollars.

Depuis le début de l'année, le cours du pétrole fait « des montagnes russes entre des sanctions » américaines qui font monter les prix et des droits de douane qui les tirent à la baisse », résume M. Schieldrop.

De 82,63 dollars après les sanctions de Joe Biden contre la Russie, le prix du baril de Brent était tombé à 68,33 dollars début mars en raison des annonces tarifaires de Donald Trump et de sa volonté de « forer à tout-va ». Il s'était ensuite redressé, notamment avec le renforcement des sanctions américaines contre le secteur pétrolier de l'Iran et du Venezuela.

En arrière-plan, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), menée par l'Arabie saoudite, s'affaire à maintenir une stabilité des prix dans un environnement géopolitique mouvementé.

Elle dispose d'une énorme capacité de production excédentaire qu'elle tente de réintroduire progressivement sur le marché, sans faire dégringoler le cours du brut.

Le cartel a ainsi ajouté 138 000 barils quotidiens en avril à sa production programmée. Selon les analystes de DNB Markets, « les rumeurs indiquent qu'une augmentation similaire de la production en mai sera confirmée demain ».

Parallèlement, l'organisation cherche à renforcer le respect des quotas par ses membres et, en mars, la production de l'OPEP était en baisse de 110 000 barils par jour par rapport au mois de février, selon Bloomberg. 


De nouvelles lois simplifient l'enregistrement des entreprises saoudiennes

Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024. Shutterstock
Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024. Shutterstock
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  • la nouvelle loi sur le registre du commerce et la loi sur les noms commerciaux entreront en vigueur le 3 avril. 
  • Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024, avec 521 969 délivrés par rapport à l'année précédente.

RIYAD : L'Arabie saoudite s'apprête à introduire des changements importants dans son système d'enregistrement des entreprises lorsque la nouvelle loi sur le registre du commerce et la loi sur les noms commerciaux entreront en vigueur le 3 avril. 

Abdulrahman Al-Hussein, porte-parole officiel du ministère du Commerce, a souligné que l'un des changements majeurs comprend l'abolition des registres subsidiaires, rendant suffisant un registre commercial unique, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

Les lois, annoncées en septembre, suppriment également l'obligation de spécifier la ville d'enregistrement, ce qui signifie qu'un seul enregistrement commercial sera valable dans toutes les régions du Royaume, a ajouté M. Al-Hussein. 

Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024, avec 521 969 délivrés par rapport à l'année précédente, selon le ministère du Commerce.

Ces mesures s'inscrivent également dans le cadre des efforts de diversification économique du Royaume, qui visent à réduire la dépendance au pétrole et à augmenter la contribution du secteur privé au produit intérieur brut, celle-ci devant passer de 40 % à 65 % d'ici 2030. 

M. Al-Hussein a déclaré que la loi sur le registre du commerce « annule la date d'expiration du registre du commerce et n'exige qu'une confirmation annuelle des données ».

Il a souligné que le numéro d'enregistrement commercial servira désormais de numéro unifié de l'établissement, commençant par « 7 ». 

Les registres subsidiaires existants disposeront d'un délai de grâce de cinq ans pour se conformer à la nouvelle réglementation. 

En outre, la nouvelle loi sur les noms commerciaux autorise désormais la réservation et l'enregistrement de noms commerciaux en anglais, y compris les lettres et les chiffres, contrairement à la règle précédente qui n'autorisait que les noms arabes sans caractères ou chiffres étrangers. 

Cette modification permet également de gérer séparément les noms commerciaux de l'établissement, ce qui permet de transférer la propriété. Elle empêche l'enregistrement de noms identiques ou similaires pour différentes entreprises, quelles que soient leurs activités. 

M. Al-Hussein a ajouté que cette loi comprend des dispositions permettant de réserver les noms de famille comme noms commerciaux et fixe des normes pour les noms interdits ou trompeurs. 

Le cabinet saoudien a approuvé ces changements le 17 septembre, le gouvernement souhaitant rationaliser les opérations commerciales et améliorer l'environnement de travail dans son ensemble. 

Dans un message publié sur son compte X, le ministre du commerce, Majid bin Abdullah Al-Qasabi, a souligné que ces changements permettraient de rationaliser les procédures de réservation et d'enregistrement des noms commerciaux, protégeant et renforçant ainsi leur valeur, conformément aux avancées économiques et technologiques décrites dans la Vision 2030. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com