Algeria Invest, une plate-forme numérique dédiée à l’investissement

Lancée au Centre international des conférences (CIC) à Alger, par la société i2B, intégrateur de solutions IT (solutions informatiques), Algérie Invest propose un accès exclusif aux investisseurs nationaux et internationaux. (Photo fournie).
Lancée au Centre international des conférences (CIC) à Alger, par la société i2B, intégrateur de solutions IT (solutions informatiques), Algérie Invest propose un accès exclusif aux investisseurs nationaux et internationaux. (Photo fournie).
Short Url
Publié le Mercredi 28 juillet 2021

Algeria Invest, une plate-forme numérique dédiée à l’investissement

  • «Cet outil digital propose aux investisseurs potentiels des analyses sectorielles et thématiques de qualité ainsi qu’une veille économique et concurrentielle»
  • Selon de nombreux experts, la réforme du système financier et monétaire devient urgente

PARIS : Études de marchés, assistance administrative et juridique, gestion des ressources humaines, appels d’offres, création d’entreprises, aide à l’exportation, implantation et logistique, les opérateurs économiques ont accès depuis le 28 juin à la plate-forme Algeria Invest.

Lancée au Centre international des conférences (CIC) à Alger, par la société i2B, intégrateur de solutions IT (solutions informatiques), Algérie Invest propose un accès exclusif aux investisseurs nationaux et internationaux ainsi qu’un accompagnement dans tous les schémas d’investissement. Créée en 2020, I2B, qui compte aujourd’hui plus de 80 collaborateurs et quelque 5 000 clients dans divers secteurs d’activité, est fondatrice de la société Algéria Tenders, la plate-forme des marchés publics en Algérie. Algéria Tenders, qui a pour objectif l’identification des besoins des partenaires et des clients, propose des services ciblés et personnalisés et rapproche les investisseurs des détenteurs de projets.

«Algeria Invest a pour but de mieux connaître et comprendre le marché algérien et de mieux cibler les investissements et leurs stratégies», souligne Hamid Batata, PDG de la société i2B. «Cet outil digital propose aux investisseurs potentiels des analyses sectorielles et thématiques de qualité ainsi qu’une veille économique et concurrentielle», souligne le directeur de la société fondatrice, un organisme indépendant de tout sponsoring public ou privé.

«La plate-forme offre trois services: une rubrique sur les opportunités d’affaires triées et sélectionnées selon les derniers développements de l’économie nationale; le second service est dédié à l’analyses des experts sur l’environnement des affaires, notamment dans les volets législatif, fiscal et parafiscal, et enfin, le troisième volet est consacré à l’accompagnement dans tous les schémas d’investissement», explique Reda Rachid Allalouche, chargé de communication d’Algeria Invest.

Pour sa part, la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) a salué le lancement de la plate-forme qu’elle considère comme un outil de facilitation à l’investissement en Algérie.

L’indispensable attractivité économique pour attirer les investissements directs étrangers (IDE)

Algéria Invest, dont les principales missions consistent à promouvoir le potentiel de l’Algérie en matière d’investissements directs étrangers (IDE) et à la mise en avant des secteurs porteurs sur le marché, va-t-elle réussir à atteindre ses objectifs dans l’écosystème algérien? Le climat des affaires en Algérie permet-il de booster les IDE?

Pour Brahim Guendouzi, professeur d’économie, «il est nécessaire de se pencher sérieusement sur la question de l’attractivité de l’économie nationale pour attirer les IDE, lesquels représentent un important levier de financement des investissements mais pas uniquement», car, estime-t-il, «les IDE constituent également un moyen d’améliorer “la compétitivité des entreprises nationales grâce au savoir-faire et à l’apprentissage technologique ainsi qu’à l’insertion dans des chaînes de valeur”.»

L’économiste affirme que «cinq sources de croissance économique identifiées font l’objet d’une attention particulière dans le programme de relance économique: l’agriculture, l’industrie pharmaceutique, la pétrochimie, les énergies renouvelables et les activités minières. On s’attend à un effort soutenu des investissements dans ces secteurs, susceptibles de donner à l’Algérie la diversification tant recherchée de son tissu économique. Il existe également un secteur transversal qui requiert un accompagnement solide, car il est déterminant à moyen et long terme: celui de l’économie de la connaissance et des nouvelles technologies sur lequel misent les pouvoirs publics pour ancrer le pays dans une vision de développement.»

La réforme du système financier, une urgence?

Selon de nombreux experts, la réforme du système financier et monétaire devient urgente. Il en va de même pour le système fiscal. Interrogé par Arabnews en français sur le rôle du secteur bancaire dans l’impulsion des IDE et la dynamisation de l’économie nationale, Mohamed Haichour, expert financier, membre du club d'Alger du Centre algérien de diplomatie économique et membre du conseil scientifique de la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob), estime que les produits proposés par les banques ne correspondent pas vraiment aux attentes des entreprises et qu’il est urgent de lever les obstacles qui bloquent le chemin de la croissance.

Mohammad Haichour
Mohamed Haichour, (Photo fournie).

L’expert nous explique que dans le cadre du plan de relance économique gouvernemental, allant de l’année fiscale 2021 à 2024, les réformes du secteur financier concernent quatre domaines: la fiscalité, la politique monétaire, le marché des changes et le système bancaire. «L’assouplissement des lois devient vital pour assurer la survie et la pérennité du secteur bancaire», nous précise Mohamed Haichour, «la Banque d’Algérie doit reprendre son rôle de régulateur par des mécanismes de marché et non pas celui du gendarme qui empêche d’aller vers les innovations.»

Mohamed Haichour plaide pour la modernisation de la réglementation bancaire par l’assouplissement du contrôle des changes, la libération des opérations financières et l’ouverture progressive du marché offshore pour les banques intermédiaires. Il estime également nécessaire de doter le système financier national de tous les compartiments des différents marchés; marché du savoir, marché monétaire, financier et de change.

«Dans le cadre des IDE, le capital étranger injecté est libellé en monnaie locale mais les fonds sont envoyés en devises», souligne l’expert. «L’investisseur ne dispose pas d’un service adéquat afin d’obtenir des informations sur l’évolution des cours du change lui permettant de connaître la contre-valeur exacte lors du transfert de fonds.» M. Haichour précise qu’il faudra dissocier les opérations du commerce extérieur de celles de change par la suppression de la domiciliation du guichet unique et laisser les opérateurs économiques négocier le cours de change auprès de plusieurs banques.»

Selon l’expert, ces mesures seront bénéfiques pour dynamiser le secteur, car, selon lui, les banques intermédiaires pourront prêter, emprunter, vendre, exécuter des opérations de cross currency (transposition d’une dette libellée dans une devise en une dette libellée dans une autre devise) librement avec les banques internationales et sur les marchés internationaux. «Cela permettra aux banquiers locaux d’acquérir une certaines expérience et expertise quant aux nouvelles pratiques des marchés à l’international», ajoute-t-il.

Flexibilité et transparence des transactions financières

Interrogé sur les bénéfices des avantages fiscaux et parafiscaux accordés récemment par l’Algérie dans le cadre de la loi de finances 2021, l’expert financier affirment que ces derniers «n’ont pas encore donné de résultats, car ce qui intéresse un investisseur étranger en premier lieu, c’est la stabilité économique et politique et la flexibilité dans le mouvement des capitaux». Il ajoute que «sur le plan technique et réglementaire, la loi permet à une entreprise de transférer les dividendes et d’injecter des capitaux, mais ce sont les obstacles bureaucratiques et administratifs qui entravent ces opérations».

Mohamed Haichour indique que les entreprises étrangères actives dans le commerce (négoce) n’ont pas le droit de transférer les dividendes, seules les entreprises qui investissent dans la production ont la possibilité de le faire. «Cela incite les entreprises à opter pour la surfacturation (Transfer pricing). Cet obstacle doit être levé», souligne-t-il en précisant qu’il faudra adopter une démarche de transparence dans les activités commerciales. Car, précise-t-il, «la surfacturation porte préjudice aussi bien à l’économie nationale qu’aux consommateurs».


L'Arabie saoudite renforce ses investissements dans l'industrie minière, surpassant ses pairs mondiaux

Le nombre de licences d'exploitation en Arabie saoudite a augmenté de 138% depuis 2021. (Images Getty)
Le nombre de licences d'exploitation en Arabie saoudite a augmenté de 138% depuis 2021. (Images Getty)
Short Url
  • Les ambitions minières de l'Arabie saoudite sont ancrées dans ses importantes ressources naturelles et renforcées par un soutien gouvernemental solide
  • Le pays détient des réserves minérales estimées à 9,37 trillions de riyals saoudiens

RIYAD: Le secteur minier de l'Arabie saoudite est en train de devenir une référence mondiale, grâce à des réformes réglementaires, à des investissements importants et à une solide réserve de projets nationaux, selon une nouvelle analyse.

Dans un rapport intitulé «Saudi Arabia Doubles Down on Mining», S&P Global Ratings a déclaré que le secteur était prêt pour une expansion rapide, avec sa contribution au produit intérieur brut qui devrait passer de 17 milliards de dollars (1 dollar = 0,88 euro) en 2024 à 75 milliards de dollars d'ici à 2030, dans le cadre de la stratégie Vision 2030 du gouvernement.

Les ambitions minières de l'Arabie saoudite sont ancrées dans ses importantes ressources naturelles et renforcées par un soutien gouvernemental solide. Le pays détient des réserves minérales estimées à 9,37 trillions de riyals saoudiens (2,5 trillions de dollars), soit une augmentation de 90% par rapport aux prévisions de 2016, grâce à de nouvelles découvertes de terres rares, de métaux de base et d'importants gisements de phosphate et d'or.

Hina Shoeb, analyste de crédit chez S&P Global Ratings, a déclaré: «Les mesures proactives et les ressources substantielles de l'Arabie saoudite peuvent aider à compenser les pressions continues sur les coûts et à soutenir la résilience des profils de crédit des sociétés minières et métallurgiques.»  

L'agence a noté que, contrairement à de nombreux homologues mondiaux, les sociétés minières et métallurgiques d'Arabie saoudite bénéficient d'un fort soutien du gouvernement, d'un cadre réglementaire moderne – y compris la loi sur l'investissement minier – et d'un investissement substantiel de l'État dans les mégaprojets et l'infrastructure.

Le nombre de licences d'exploitation a augmenté de 138% depuis 2021, et les permis d'exploration sont passés de 58 à 259, grâce à la transparence de la loi et aux politiques favorables aux investisseurs.  

L'entreprise publique phare Ma'aden a déclaré des revenus de 32 milliards de riyals saoudiens en 2024, avec un portefeuille diversifié couvrant l'or, le phosphate, l'aluminium et les métaux de base. Sa production d'or a atteint à elle seule 450 000 onces, tandis que la production de phosphate a dépassé les 6,5 millions de tonnes.   

Le nombre de sociétés d'exploration est passé de six en 2020 à 133 en 2023. «Alors que les budgets continuent d'augmenter, la probabilité de découvrir des ressources supplémentaires et d'étendre les opérations existantes soutient notre vision d'une croissance durable et à long terme de l'industrie minière et métallurgique en Arabie saoudite», indique le rapport.  

Le cadre Vision 2030 a permis de s'éloigner de la dépendance au pétrole, en se concentrant plutôt sur des secteurs tels que l'exploitation minière, le tourisme et l'industrie manufacturière.   

Le secteur minier à lui seul a généré environ 400 millions de dollars de revenus en 2023 et est désormais soutenu par un plan d'investissement de 100 milliards de dollars ciblant les minerais essentiels d'ici à 2035.   

Le financement du gouvernement comprend également un engagement de 29 milliards de riyals saoudiens pour le projet de phosphate Wa'ad al-Chamal.  

La géographie de l'Arabie saoudite offre des avantages logistiques avec un accès aux marchés européens, asiatiques et africains, tandis que les mégaprojets tels que Neom et Qiddiya devraient stimuler la demande locale de matériaux de construction et de métaux de grande valeur.   

Ces projets, selon le rapport, «qui bénéficient de financements et d'investissements dans les infrastructures, visent à réduire les coûts d'importation du pays pour les métaux, y compris le fer, l'acier, les pierres précieuses et semi-précieuses, en créant un marché intérieur solide pour les métaux et les minéraux».  

Toutefois, le rapport indique également que les infrastructures et la main-d'œuvre constituent des goulets d'étranglement potentiels. De nombreux gisements se trouvent dans des régions désertiques éloignées, dépourvues d'infrastructures de transport et d'approvisionnement en eau adéquates.   

En outre, l'expansion du secteur nécessitera des investissements substantiels dans la formation de la main-d'œuvre afin d'éviter les coûts élevés du recrutement à l'étranger.  

S&P indique que l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de la discipline financière, le faible niveau d'endettement du secteur et le soutien politique ciblé permettent à l'industrie minière du Royaume de connaître une croissance durable, même dans un contexte de volatilité des marchés des matières premières.   

«Nous nous attendons à ce que ces initiatives stimulent la demande intérieure de métaux, réduisent la dépendance à l'égard des importations et améliorent à terme l'efficacité opérationnelle du secteur», ajoute S&P.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le dessalement à grande échelle: Veolia, moteur d’innovation au Moyen-Orient

Le système modulaire breveté Barrel à l'usine de dessalement Sur à Oman. (Photo: Arab News)
Le système modulaire breveté Barrel à l'usine de dessalement Sur à Oman. (Photo: Arab News)
L'usine de dessalement de Sur est équipée des dernières avancées en technologies d’osmose inverse. (Photo: Arab News)
L'usine de dessalement de Sur est équipée des dernières avancées en technologies d’osmose inverse. (Photo: Arab News)
Short Url
  • Le dessalement n’est plus une solution de dernier recours, mais un pilier essentiel de la résilience
  • Veolia, leader mondial des technologies de l'eau, est au cœur de cette évolution

MASCATE: Dans un monde où le stress hydrique devient de plus en plus prégnant, le dessalement n’est plus une solution de dernier recours, mais un pilier essentiel de la résilience. Au cœur de cette évolution, Veolia, leader mondial des technologies de l'eau, non seulement étend son influence à travers le Golfe, mais fait également de cette région le centre névralgique de son innovation.

«Les pays du Golfe, et en particulier Oman, sont désormais notre centre mondial d'innovation en dessalement», a affirmé Estelle Brachlianoff, PDG de Veolia. «Ce que nous construisons ici représente l'excellence mondiale, soutenue par une constante évolution technologique.»

Un leader mondial en pleine expansion

Veolia contrôle actuellement 18% de la capacité installée de dessalement dans le monde, exploitant plus de 2 300 sites dans 108 pays. Son prochain grand objectif stratégique: doubler sa capacité opérationnelle, passant de 1,4 à 2,8 milliards de mètres cubes par an d’ici 2030, consolidant ainsi sa position sur un marché qui devrait dépasser les 40 000 millions de litres par jour (MLD) d’ici la fin de la décennie.

Les récentes victoires illustrent une dynamique de croissance forte: des projets comme Hassyan et Mirfa 2 aux Émirats arabes unis (2023-2024), ainsi qu’une grande installation à venir à Rabat, au Maroc. En Arabie saoudite, où les projets dépassent souvent les 500 à 600 MLD, Veolia soutient la transition vers le dessalement par membranes avec des solutions sur mesure adaptées aux échelles et aux objectifs à long terme. À travers ces mégaprojets, Veolia met en avant des technologies de pointe telles que le système modulaire breveté Barrel™, des usines alimentées par énergie solaire, et des systèmes de membranes optimisés par intelligence artificielle.

--
L’usine Barka IV est la plus grande installation de dessalement d’eau de mer d’Oman et contribue à la Vision 2040 du sultanat. (Photo: Arab News)

Démystification des anciennes idées reçues sur le dessalement

Le succès de Veolia ne réside pas uniquement dans les capacités produites, mais dans la réécriture des règles du dessalement. Comme le dit Brachlianoff: «Tous les vieux mythes sur le dessalement, nous les avons brisés un par un.»

  1. Ce n'est plus énergivore: la consommation d'énergie a diminué de plus de 85% depuis le début des années 2000, grâce à des membranes de nouvelle génération et à une récupération intelligente de l'énergie.
  2. C'est plus abordable: autrefois, l'eau dessalée coûtait 5 $ par mètre cube, elle peut désormais être produite pour moins de 0,50 $, la rendant accessible même aux municipalités et industries de taille moyenne.
  3. Ce n'est pas seulement pour les villes: les solutions de Veolia servent désormais également les raffineries, les mines et même les centres de données.
  4. C'est plus propre et plus vert: de l’intégration solaire à Sur au contrôle avancé de la décharge de saumure, de nouvelles normes sont mises en place pour la gestion marine et environnementale.
--
Conférence sur le dessalement avec Estelle Brachlianoff, PDG de Veolia et des experts de Veolia à Oman. (Photo : Arab News)

Oman, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis: la construction du modèle

Les initiatives de Veolia à Oman s’inscrivent dans les objectifs définis par la Vision 2040 du pays.

«Nous contribuons directement à l'objectif d'atteindre 30% d'énergie renouvelable dans le mix national», a déclaré Erwan Rouxel, PDG de Veolia Oman. Une centrale solaire alimente plus d’un tiers des besoins énergétiques de l'usine de dessalement de Sur, et des initiatives en cours de conversion de gaz de décharge en énergie soutiennent la décarbonisation générale.

Oman est également un terrain d'expérimentation pour le développement de la main-d'œuvre: 75% du personnel de Veolia Oman est constitué de nationaux. «Nos efforts d’omanisation sont cruciaux, non seulement pour la continuité des affaires, mais aussi pour créer une valeur partagée avec les communautés que nous servons», a ajouté Rouxel.

En Arabie saoudite, l'entreprise profite d’une vague de transformation. «Le pays passe du dessalement thermique au dessalement basé sur des membranes, en particulier l'osmose inverse», a expliqué Adrien de Saint Germain, PDG de la zone Technologies de l'eau chez Veolia. «Et ce ne sont pas des petits projets – certains font 500 à 600 MLD. Ce qui compte maintenant, c'est comment nous optimisons tout l'environnement autour des membranes», ajoute-t-il.

Le rôle de Veolia va au-delà de l’exécution technique. En proposant des ajustements de conception qui réduisent les coûts sans compromettre la qualité, l'entreprise a établi une relation de confiance à long terme avec ses clients du Golfe. «Ce qui rend les projets saoudiens uniques, c’est leur horizon sur plusieurs années et leur échelle. Nous pouvons planifier de manière stratégique et livrer de façon cohérente», a expliqué de Saint Germain.


L'Arabie saoudite progresse dans l'indice mondial 2025 de la propriété intellectuelle

Ces progrès sont le résultat d'une transformation complète de l'écosystème national de la propriété intellectuelle, avec notamment le renforcement des cadres juridiques et des mécanismes d'application. (Photo Fournie)
Ces progrès sont le résultat d'une transformation complète de l'écosystème national de la propriété intellectuelle, avec notamment le renforcement des cadres juridiques et des mécanismes d'application. (Photo Fournie)
Short Url
  • L'Arabie saoudite a réalisé des progrès notables dans l'indice mondial de la propriété intellectuelle 2025, avec un score en hausse de 17,5 %.
  • Ce qui la positionne parmi les économies qui progressent le plus rapidement parmi les 55 pays évalués.

RIYAD : L'Arabie saoudite a réalisé des progrès notables dans l'indice mondial de la propriété intellectuelle 2025, avec un score en hausse de 17,5 %, ce qui la positionne parmi les économies qui progressent le plus rapidement parmi les 55 pays évalués.

Selon la 13 e édition de l'indice, publiée par la Chambre de commerce des États-Unis, le Royaume se classe désormais au 40^e rang mondial, reflétant les réformes importantes menées dans le cadre de sa stratégie Vision 2030. Ces réformes visent à renforcer la protection de la propriété intellectuelle, à encourager l'innovation et à soutenir la croissance d'une économie basée sur la connaissance.

Depuis 2019, le score global de l'Arabie saoudite est passé de 36,6 % à 53,7 %, marquant une amélioration cumulée de plus de 40 % en seulement six ans.

Ces progrès découlent d'une transformation complète de l'écosystème de la propriété intellectuelle du pays, avec notamment le renforcement des cadres juridiques et des mécanismes d'application. 

Parmi les principales étapes notées dans le rapport, figurent l'extension de la protection des dessins et modèles de 10 à 15 ans, la création d'un bureau des poursuites spécialisé dans les affaires de propriété intellectuelle, ainsi que le lancement d'outils avancés d'application en ligne pour les droits d'auteur et les marques.

Ces développements soulignent la capacité institutionnelle croissante de l'Arabie saoudite et la modernisation réglementaire en cours, sous l'égide de l'Autorité saoudienne pour la propriété intellectuelle.

Le rapport a également mis en évidence des avancées significatives dans les initiatives de sensibilisation du public, la collaboration entre les agences et l'adhésion de l'Arabie saoudite à des traités internationaux clés en matière de propriété intellectuelle. Ces avancées ont permis d'aligner le cadre de la propriété intellectuelle du Royaume sur les normes mondiales. 

L'Arabie saoudite a notamment obtenu de meilleurs résultats en ce qui concerne l'application des droits, la participation aux traités internationaux et l'efficacité de son système d'application des droits d'auteur. Ces avancées renforcent l'ambition du royaume de devenir un centre régional et mondial d'innovation et de créativité.

En favorisant un environnement plus transparent et fiable en matière de propriété intellectuelle, l'Arabie saoudite attire davantage d'investissements étrangers tout en permettant aux entrepreneurs locaux de développer des idées, des produits et des technologies innovants. 

La Chambre de commerce des États-Unis a salué les efforts institutionnalisant les droits de propriété intellectuelle déployés par le Royaume, faisant de l'Arabie saoudite un modèle pour les marchés émergents.

Dans le même temps, les Émirats arabes unis ont également obtenu d'excellents résultats dans l'indice 2025, se classant au 26^e rang mondial avec un score global de 60,66 %. Les Émirats arabes unis ont été félicités pour la solidité de leurs protections en matière de brevets et de marques, pour l'application cohérente de la législation et pour leur engagement résolu en faveur de la transformation numérique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com