Les agences d’Omra se préparent pour les pèlerins étrangers

Dans un premier temps, l’Omra a été suspendue en raison de la pandémie, mais les fidèles ont été de nouveau autorisés dans les lieux saints au début du mois d’octobre. (Photo, AFP/Fichier)
Dans un premier temps, l’Omra a été suspendue en raison de la pandémie, mais les fidèles ont été de nouveau autorisés dans les lieux saints au début du mois d’octobre. (Photo, AFP/Fichier)
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Publié le Lundi 26 juillet 2021

Les agences d’Omra se préparent pour les pèlerins étrangers

  • «Globalement, on constate que la demande internationale aurait chuté de près de 40 % pour la Omra et de 15 % pour le Hajj»
  • «Mais, admettons que les gens fassent la file pour accomplir le Hajj et la Omra, la capacité financière des gens est en réalité épuisée»

MAKKAH : Des centaines d'entreprises se préparent à recevoir les pèlerins étrangers entièrement immunisés qui souhaitent effectuer l’Omra à partir du 9 août.

Grâce à une plate-forme en ligne, les pèlerins auront accès à 500 entreprises qui proposent des vols, des moyens de transport, des hôtels et des agences d’Omra.

Hani Al-Omaïri, membre du Comité national pour le Hajj et la Omra et du Comité des hôtels de La Mecque, affirme à Alarabiya que près de trente sites Web et plates-formes sont disponibles pour les réservations internationales.

«Des cours de santé et de gestion des foules ont été offerts à tous les employés, car plusieurs entreprises ont débuté leurs activités. Les procédures pour les autres compagnies et institutions sont en cours de finalisation par le ministère du Hajj et de la Omra et les autres autorités compétentes», explique Al- Omaïri.

À ce sujet, Mohsin Tutla, président de la World Hajj and Umrah Care Foundation, déclare à Arab News que le retour des pèlerins peut être balisé à travers une formation qui permette au secteur de fournir ses services dans un contexte de pandémie. Il estime que l'introduction de technologies de la vigilance, en plus d'autres mesures, contribuent à faciliter le pèlerinage.

Tutla confie à Arab News que le nombre de demandes des pèlerins pendant la pandémie n'est pas aussi élevé qu’on pourrait le croire.

 

En Bref

  • Grâce à une plate-forme en ligne, les pèlerins auront accès à 500 entreprises qui proposent des vols, des moyens de transport, des hôtels et des agences d’Omra.
  • Hani Al-Omaïri, membre du Comité national pour le Hajj et la Omra et du Comité des hôtels de La Mecque, affirme à Alarabiya que près de trente sites Web et plates-formes sont disponibles pour les réservations internationales

 

«Mais, admettons que les gens fassent la file pour accomplir le Hajj et la Omra, la capacité financière des gens est en réalité épuisée», dit-il.

«Alors que le Hajj et la Omra étaient disponibles et accessibles dans le passé pour les masses et la population à revenu intermédiaire, ce n’est le cas aujourd’hui que pour les riches et les grands épargnants», poursuit-il.

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Tutla ajoute que la «voie vers le rétablissement et le renouvellement ne dépend pas uniquement de la demande. Elle dépend aussi du développement de mécanismes de sécurité mondiaux, tels que le Hajj and le Corridor pour une Omra sécuritaire, actuellement développé par la World Hajj and Umrah Care Foundation, dans 25 pays à travers le monde».

 

Le nombre de demandes des pèlerins pendant la pandémie n'est pas aussi élevé qu’on pourrait le croire

Mohsin Tutla, président de la World Hajj and Umrah Care Foundation

«Globalement, on constate que la demande internationale aurait chuté de près de 40 % pour la Omra, et de 15 % pour le Hajj», révèle-t-il.

Dans un premier temps, l’Omra a été suspendue en raison de la pandémie, mais les fidèles ont été de nouveau autorisés dans les lieux saints au début du mois d’octobre. Quelque 250 000 pèlerins locaux ont alors pu s'inscrire, prendre rendez-vous et obtenir des permis au cours de la première phase.

Près de dix mille pèlerins étrangers ont été progressivement autorisés à accéder au Royaume lors de la troisième phase, le 1er novembre, après une interruption de sept mois.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.