NICE: Nice va proposer à partir de mercredi des tests salivaires pour détecter le Covid-19 aux enfants de 3 à 17 ans accueillis dans ses centres de loisirs, mais sans obligation, a indiqué samedi le maire de la ville, Christian Estrosi.
"Nous allons proposer et recommander très fortement des tests salivaires qui pourront être effectués à l'entrée des établissements, mais un enfant qui n'aura pas fait le test sera accepté car la loi ne m'autorise pas à le refuser", a précisé le premier magistrat de Nice.
Vendredi soir, des parents avaient reçu des mails de la ville leur indiquant qu'à défaut de test ou de certificat de vaccination, leurs enfants ne seraient pas admis en centres de loisirs, mais "il s'agit d'une circulaire mal rédigée par l'administration", selon M. Estrosi.
En dehors de ce test salivaire, praticable à l'entrée des établissements ou dans un centre dédié, et qui ne sera demandé qu'une fois par semaine, les parents pourront aussi présenter un certificat de vaccination de leur enfant ou de rétablissement s'il a été contaminé par le coronavirus. La vaccination est ouverte aux 12-18 ans depuis le 15 juin.
Les personnels de ces établissements municipaux devront eux, en revanche, présenter un pass sanitaire pour y être employés.
Ces mesures, selon Christian Estrosi, visent avant tout à "éviter des fermetures qui pourraient être dramatiques pour les enfants qui ne partent pas en vacances et pour les familles qui travaillent". Des cas de Covid-19 ont été détectés ces derniers jours dans trois centres municipaux accueillant des enfants à Nice.
Ces mesures de dépistage concernent quelque 33 centres municipaux et colonies de vacances municipales (pour 3.200 places) et 22 centres associatifs (1.500 places).
"Tous les cas suspects ou avérés de jeunes ou d’encadrements positifs à la Covid-19 sont notifiés et remontés quotidiennement via les services départementaux et les administrations au sein d’une cellule de communication disponible jour et nuit afin que nous puissions suivre exactement la situation, en direct, dans toutes les communes de notre pays et agir le cas échéant en lien avec les familles", a réagi dans un communiqué transmis à l'AFP le secrétariat d'Etat à la Jeunesse et l'Engagement.
"Je rappelle par ailleurs que les dispositions légales actuelles ne sauraient prévoir l’imposition du pass sanitaire dans les accueils de loisirs et que toute décision allant dans ce sens n’aurait aucun fondement légal", a aussi souligné dans ce communiqué la secrétaire d'Etat Sarah El Haïry.
Christian Estrosi précise par ailleurs travailler à un arrêté municipal "interdisant orchestre, DJ ou musique favorisant le fait que les gens se lèvent et dansent" dans les établissements disposant d'une terrasse ou d'une plage relevant du domaine public.