L'Irak donne un million de tonnes de fioul au Liban en échange de services médicaux

Il s'agit d'«un mécanisme un peu compliqué», a expliqué M. Ghajar lors d’une conférence de presse organisée à son retour samedi à l’aéroport de Beyrouth. L'accord s’étalera sur un an et doit permettre «l’achat d’un million de tonnes de fioul de l’Etat irakien pour le compte de l’Electricité du Liban» (EDL). (AFP)
Il s'agit d'«un mécanisme un peu compliqué», a expliqué M. Ghajar lors d’une conférence de presse organisée à son retour samedi à l’aéroport de Beyrouth. L'accord s’étalera sur un an et doit permettre «l’achat d’un million de tonnes de fioul de l’Etat irakien pour le compte de l’Electricité du Liban» (EDL). (AFP)
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Publié le Samedi 24 juillet 2021

L'Irak donne un million de tonnes de fioul au Liban en échange de services médicaux

  • Le Liban et l'Irak sont pourtant tous deux plongés dans une crise énergétique gravissime, et les pénuries d'électricité entravent le fonctionnement de leurs services hospitaliers.
  • L’accord passé avec l’Irak permettra de couvrir un tiers des besoins en carburant d'EDL, a assuré le ministre, espérant que la compagnie pourra fournir en période estivale «neuf ou dix heures d’électricité maximum (quotidiennes), sur quatre mois»

BAGDAD: L'Irak va fournir un million de tonnes de fioul pour faire fonctionner les centrales électriques au Liban en échange de la fourniture de "biens et services" médicaux, selon un accord signé samedi à Bagdad entre ministres des deux pays.


Les deux pays sont pourtant tous deux plongés dans une crise énergétique gravissime, et les pénuries d'électricité entravent le fonctionnement de leurs services hospitaliers.


L'accord a été signé par le ministre irakien des Finances, Ali Allawi, et le ministre libanais de l'Energie, Raymond Ghajar.


Il s'agit d'"un mécanisme un peu compliqué", a expliqué M. Ghajar lors d’une conférence de presse organisée à son retour samedi à l’aéroport de Beyrouth. L'accord s’étalera sur un an et doit permettre "l’achat d’un million de tonnes de fioul de l’Etat irakien pour le compte de l’Electricité du Liban" (EDL).


Le fioul irakien n’est pas directement utilisable dans les centrales électriques libanaises. Beyrouth continuera donc d’acheter auprès d’autres fournisseurs un autre type de carburant compatible, qui obtiendront en échange le fioul irakien, a expliqué le ministre.


L’accord passé avec l’Irak permettra de couvrir un tiers des besoins en carburant d'EDL, a assuré le ministre, espérant que la compagnie pourra fournir en période estivale "neuf ou dix heures d’électricité maximum (quotidiennes), sur quatre mois".


En échange, le Liban fournira "services et assistance à l'Irak dans le domaine hospitalier", a-t-il précisé.


Les livraisons de carburant sont cruciales pour le Liban, où les centrales électriques sont quasi à l’arrêt et où les délestages quotidiens atteignent 22 heures par jour.


Le petit pays, en plein effondrement, connaît la pire crise de son histoire, marquée par une flambée vertigineuse des prix, une dégringolade historique de la monnaie nationale, une paupérisation inédite de la population et de graves pénuries.


De son côté, l'Irak, deuxième pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), est également confronté à une crise énergétique aigüe, et connaît des coupures d'électricité incessantes.


Son système de santé, particulièrement les hôpitaux, est en pleine déliquescence, rongé par des décennies de conflits, de corruption et de négligences.


Pour sa part, le Liban a longtemps été considéré comme "l'hôpital du monde arabe", pour ses services hospitaliers de pointe dans le privé et ses médecins formés en Europe ou aux Etats-Unis. Mais avec la profonde crise que traverse le pays, le secteur de la santé s'est dégradé et des centaines de médecins ont quitté le pays.


La Sécurité publique met les citoyens en garde contre les publicités frauduleuses sur les réseaux

Les citoyens d’Arabie saoudite ont été mis en garde, samedi, par la Direction générale de la sécurité publique, contre les publicités frauduleuses sur les réseaux sociaux, notamment celles en lien avec le Hajj. (AFP)
Les citoyens d’Arabie saoudite ont été mis en garde, samedi, par la Direction générale de la sécurité publique, contre les publicités frauduleuses sur les réseaux sociaux, notamment celles en lien avec le Hajj. (AFP)
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  • La direction soutient que des sanctions sévères seraient imposées aux personnes appréhendées pour s’être livrées à de telles activités
  • Elle indique également que le Projet d’utilisation de Hady et Adahi est la seule plateforme officielle autorisée à vendre et à promouvoir les obligations d’Adahi

RIYAD: Les citoyens d’Arabie saoudite ont été mis en garde, samedi, par la Direction générale de la sécurité publique, contre les publicités frauduleuses sur les réseaux sociaux.

Les autorités ont mis en avant des publicités prétendant faussement faciliter divers aspects du Hajj, notamment l’accomplissement du Hajj pour le compte d’autrui, l’obtention et la distribution d’Adahi (sacrifices), la vente de bracelets du Hajj et la fourniture de moyens de transport, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

La direction soutient que des sanctions sévères seraient imposées aux personnes appréhendées pour s’être livrées à de telles activités.

Elle indique également que le Projet d’utilisation de Hady et Adahi est la seule plateforme officielle autorisée à vendre et à promouvoir les obligations d’Adahi.

La Sécurité publique a, par ailleurs, exhorté les citoyens et les résidents à se conformer scrupuleusement aux réglementations et directives du Hajj.

Elle ajoute que toute violation doit être rapidement signalée en appelant le 911 à La Mecque, à Riyad et dans la province orientale, ou le 999 dans le reste du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Plongez dans le passé avec les perles des îles Farasan

Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
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  • Les longs mois de pêche à la perle étaient associés aux épreuves, à la fatigue et aux risques
  • Les pêcheurs ont inventé les chansons folkloriques d’Al-Dana pour se divertir

RIYAD: Le festival Hareed des îles Farasan, qui a récemment pris fin, marque le début des voyages annuels de pêche à la perle, un savoir-faire ancien et une source majeure de  prospérité pour les habitants de l’île.

Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucratifs au cours des siècles précédents.

Les perles jouaient un rôle majeur dans l’activité commerciale et économique de Farasan. (Agence de presse saoudienne)
Les perles jouaient un rôle majeur dans l’activité commerciale et économique de Farasan. (Agence de presse saoudienne)

Cheikh des îles Farasan, Mohammed ben Hadi al-Rajhi, décrit les étapes de préparation des voyages de pêche à la perle. D’abord, l’armateur inspecte et prépare son navire. Il fournit aux maisons des marins des fournitures et des denrées alimentaires qui suffiront à leurs familles pendant toute la durée de leur voyage en mer.

Il prépare également de la nourriture pour le voyage, notamment du maïs rouge ou du blé entier, ainsi que de l’eau potable stockée dans des récipients en argile.


Le chef du KFSH&RC d’Arabie saoudite salue la transformation de l’hôpital dans un discours à Harvard

Le Dr Majid Ibrahim al-Fayyadh tenant un discours lors de la Conférence des créateurs du Golfe de l’université Harvard. (Agence de presse saoudienne)
Le Dr Majid Ibrahim al-Fayyadh tenant un discours lors de la Conférence des créateurs du Golfe de l’université Harvard. (Agence de presse saoudienne)
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  • L’hôpital utilise des techniques de pointe pour traiter les maladies cardiaques, le cancer et les maladies génétiques chez les patients du Royaume et du Moyen-Orient
  • La conférence à Harvard, organisée par le Diwan, une organisation étudiante de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts, se tiendra du 10 au 12 mai

RIYAD: L’hôpital spécialisé et centre de recherche du roi Faisal (KFSH&RC) fournit des soins de santé de premier plan dans la région après avoir fait l’objet d’un plan de transformation sur plusieurs décennies, déclare son PDG.

Le Dr Majid Ibrahim al-Fayyadh a tenu ces propos lors de la Conférence des créateurs du Golfe de l’université Harvard aux États-Unis.

Il a mis en lumière le rôle de l’hôpital dans la fourniture de soins de premier plan à Riyad, réduisant ainsi la nécessité pour les patients de la région de faire de longs trajets pour se faire soigner.

La conférence à Harvard, organisée par le Diwan, une organisation étudiante de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts, se tiendra du 10 au 12 mai. (Agence de presse saoudienne)

L’hôpital utilise des techniques de pointe pour traiter les maladies cardiaques, le cancer et les maladies génétiques chez les patients du Royaume et du Moyen-Orient, rapporte samedi l’Agence de presse saoudienne.

La conférence à Harvard, organisée par le Diwan, une organisation étudiante de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts, se tiendra du 10 au 12 mai.

Lors de la conférence, le chef du KFSH&RC a également participé à une table ronde sur l’avenir du secteur de la santé et la transformation de l’hôpital en matière de soins aux patients. Le Dr Al-Fayyadh a souligné l’impact de l’innovation hospitalière dans le Royaume pour soutenir les objectifs du programme de transformation du secteur de la santé et la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.

Innovation 

Le Dr Al-Fayyadh a mis l’accent sur la transformation de KFSH&RC, qui est conforme à sa vision stratégique visant à diriger l’innovation en matière de soins de santé à l’échelle mondiale grâce à l’excellence et à l’investissement dans les technologies de pointe.

«Les dirigeants saoudiens ont une vision claire pour leKFSH&RC, qui a fait l’objet d’un arrêté royal visant à le transformer en une institution indépendante à caractère privé et à but non lucratif», souligne-t-il.

La transformation comprend l’amélioration des services existants et l’exploration de nouvelles tendances médicales pour améliorer la santé et le bien-être, poursuit-il.

Le Dr Al-Fayyadh fait part des efforts de l’hôpital qui vise à être pionnier en matière d’efficacité dans les dépenses de santé et d’adhésion à des pratiques fondées sur des preuves pour des résultats optimaux pour les patients. En adoptant des initiatives qui élargissent l’accès à des traitements de qualité dans le monde entier, l’hôpital continue de jouer un rôle de premier plan en matière d’innovation dans les soins de santé, ajoute-t-il.

L’établissement enregistre des progrès significatifs dans la recherche sur la thérapie par cellules CAR-T, la chirurgie robotique, la transplantation d’organes et la médecine personnalisée. Il cherche à améliorer sa compétitivité internationale en investissant dans des installations médicalesde pointe, en développant des techniques diagnostiques et thérapeutiques et en améliorant les services de ressources humaines, poursuit le Dr Al-Fayyadh.

Lors de la conférence, le chef du KFSH&RC a également participé à une table ronde sur l’avenir du secteur de la santé et la transformation de l’hôpital en matière de soins aux patients.

Le Dr Al-Fayyadh insiste sur l’impact de l’innovation hospitalière dans le Royaume pour soutenir les objectifs du programme de transformation du secteur de la santé et la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com