L'équipe de football saoudienne U-23 lance l’édition Tokyo 2020

Pour certains sportifs, ce report a perturbé une planification minutieusement étudiée qui avait pour but d’être dans la meilleure forme possible au bon moment. Photo Arab News
Pour certains sportifs, ce report a perturbé une planification minutieusement étudiée qui avait pour but d’être dans la meilleure forme possible au bon moment. Photo Arab News
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Publié le Vendredi 23 juillet 2021

L'équipe de football saoudienne U-23 lance l’édition Tokyo 2020

  • Les Young Falcons affrontent la Côte d'Ivoire avant l'ouverture officielle des Jeux, vendredi
  • Pour certains sportifs, ce report a perturbé une planification minutieusement étudiée qui avait pour but d’être dans la meilleure forme possible au bon moment

DUBAΪ: On y est presque. Pour les trente-trois athlètes saoudiens engagés et des milliers d’autres du monde entier, la préparation des Jeux olympiques, qui représente habituellement un chemin ardu de quatre ans, s’est transformé, avec Tokyo 2020, en une période de cinq années, qui arrive enfin à son terme.

Pour certains sportifs, ce report a perturbé une planification minutieusement étudiée qui avait pour but d’être dans la meilleure forme possible au bon moment. Pour d'autres, ce fut une bénédiction inattendue qui leur a permis de participer à une compétition à laquelle ils n'auraient pas pu accéder un an plus tôt.

Tous se sont adaptés aux conséquences dévastatrices de la pandémie de coronavirus, et, bien que les Jeux olympiques se déroulent sans spectateurs, Tokyo 2020 constituera l'apogée de leur carrière.

La représentation de l'Arabie saoudite sera la plus importante jamais enregistrée avec onze athlètes et une équipe de football de vingt-deux joueurs. En tout, les sportifs saoudiens s’aligneront dans neuf sports: le record d’Athènes 2004 est battu.

Jeudi dernier, la veille de l’ouverture officielle des Jeux, l'équipe de football saoudienne U-23 a lancé la compétition pour le Royaume. Elle a affronté l’équipe de Côte d'Ivoire dans le stade international de Yokohama.

Trois points au tableau représenteraient une entrée en matière exceptionnelle pour les Young Falcons en vue d’une qualification pour les huitièmes de finale, alors que de redoutables défis les attendent contre l'Allemagne, médaillée d'argent de Rio 2016, le dimanche 25 juillet, et le Brésil, le tenant du titre, trois jours plus tard.

Le jour de l’inauguration officielle des Jeux – vendredi 23 juillet – verra le rameur Hussein Alireza honorer le nouveau Sea Forest Waterway («canal de la forêt de la mer», le site des compétitions de canoë et d’aviron, dans la baie de Tokyo, NDLR) en skiff masculin.

Le lendemain matin, Youssef Bouarich débutera dans les épreuves de natation du 100 mètres papillon et, le même jour, Ali al-Khadrawi, l’un des premiers qualifiés saoudiens pour Tokyo 2021, entrera en lice en tennis de table.

Les haltérophiles Siraj al-Saleem, dans la catégorie 61 kilos, et Mahmoud al-Ahmid (catégorie 73 kilos) commenceront respectivement les 25 et 28 juillet, tandis que Tahani al-Qahtani, la dernière qualifiée parmi les athlètes saoudiens, participera quant à elle au tournoi de judo à partir du 24 juillet.

Saïd al-Moutairi, le plus âgé des sportifs saoudiens engagés à Tokyo, se lancera dans la compétition de tir au pigeon d'argile le 25 juillet. Soulaimane Hammad, qui avait été éliminé au second tour lors des Jeux olympiques de Rio en 2016 (catégorie 73 kilos), commencera quant à lui son tournoi le 26 juillet.

Yasmine al-Dabbagh courra les séries du 100 mètres le vendredi 30 juillet, et, deux jours plus tard, Mazen al-Yassin affrontera les meilleurs coureurs de 400 mètres du monde, parmi lesquels le Sud-Africain Wade van Niekerk et le Grenadien Kirani James, tous deux médaillés d’or dans cette discipline lors des deux dernières compétitions olympiques.

Enfin, le 6 août, Tarek Hamdi, l’athlète le plus capé de la délégation saoudienne, tentera d’aller chercher une médaille dans la catégorie dans l’épreuve de karaté (catégorie 75 kilos).

Tous les athlètes saoudiens espèrent réaliser leurs rêves de gloire olympique. Quoi qu'il arrive, aucun d’entre eux n’oubliera les dix-huit prochains jours.

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Panorama des athlètes saoudiens

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L'équipe de football olympique saoudienne arrive à Tokyo pour les jeux olympiques. (Twitter/@saudiolympic)

Tir

Saïd al-Moutairi

Date de naissance: 1968

Saïd al-Moutairi est le membre le plus âgé de la délégation saoudienne à Tokyo. Il décroche une médaille d'or aux Jeux asiatiques de 1994 à Hiroshima, une première pour un Saoudien dans cette compétition. En 2004, il remporte l'or au championnat asiatique de tir de Kuala Lumpur. Al-Moutairi témoigne d’une longévité remarquable avec des médailles d'or obtenues lors des Jeux panarabes de 2007 et lors des Jeux de la solidarité islamique, dix ans plus tard, à Bakou.

 

Tennis de table

Ali al-Khadrawi

Date de naissance: 1997

Sur les traces de son père et de son frère aîné, Ali al-Khadrawi a commencé le tennis de table il y a dix ans; il a représenté son pays pendant cinq ans. Sa première apparition sous les couleurs saoudiennes a eu lieu au championnat du monde Top 16 2016, en Inde. Il remporte une médaille d'argent deux ans plus tard en Jordanie au cours du championnat d'Asie de l'Ouest U21.

 

Haltérophilie

Mahmoud al-Ahmid

Date de naissance : 1993

Le parcours de Mahmoud al-Ahmid vers les Jeux olympiques commence par hasard, en 2008, lorsqu'il rejoint un ami haltérophile à l’occasion d’une séance avec un entraîneur qui, l’ayant vu en action, lui donne sa chance. Parmi les points forts de sa carrière figurent le titre de champion du Golfe en 2013, celui de champion arabe en 2015 ainsi qu’une médaille d'or aux Jeux asiatiques de 2018 en Indonésie.

 

Judo

Tahani al-Qahtani

Date de naissance: 2000

Tahani al-Qahtani commence le judo pendant ses études à l'université du roi Saoud de Riyad. Peu de temps après, elle représente son pays. Elle remporte la médaille d’argent lors du championnat féminin saoudien 2019, et l'or un an plus tard. Au mois de juin, Al-Qahtani participe aux championnats du monde de judo.

 

Athlétisme: 100m

Yasmine al-Dabbagh

Date de naissance: 1997

Pratiquant plusieurs sports, Yasmine al-Dabbagh opte pour la course alors qu'elle étudie à l’université de Colombie de New York. Lors de son retour chez elle, elle est fortement soutenue par la Fédération athlétique saoudienne. Son entraîneur n’est autre que Linford Christie, le célèbre athlète britannique médaillé d'or olympique au 100 mètres. Lors de son tout premier 100 mètres dans le Royaume, elle bat le record national saoudien et obtient sa qualification pour Tokyo 2020.

 

Football

L’équipe de football U-23

Ce ne sera pour l’Arabie saoudite que le troisième tournoi olympique de football et le deuxième avec l'équipe U-23.

Lors des Jeux de Los Angeles 1984, l'équipe nationale senior a perdu ses trois matches; à Atlanta, en 1996, les U-23 ont perdu leur premier match (1-0) contre l'Espagne, et ont subi deux défaites (2-1) contre l'Australie puis la France. L’entraîneur, Saad al-Shehri, espère que l'Arabie saoudite gagnera cette année ses premiers points en phase de poule. Dans son groupe figurent la Côte d'Ivoire, l'Allemagne et le Brésil.

 

Athlétisme: 400m

Mazen al-Yassin

Date de naissance: 1996

Mazen Al-Yassin court pour la première fois le 400 mètres sous les couleurs saoudiennes lors des championnats du monde juniors 2013 en Ukraine. La même année, il remporte la médaille d’argent aux Jeux asiatiques juniors de Taïwan.

En 2017, Al-Yassin décroche la médaille d’argent dans le 400 mètres individuel et celle de bronze dans le relais lors des championnats arabes organisés en Tunisie.

 

Karaté

Tarek Hamdi

Date de naissance: 1998

Tarek Hamdi est l'athlète le plus capé de la délégation saoudienne de ces Jeux olympiques. Il a remporté sept médailles d'or sous les couleurs du Royaume.

Il est également devenu le premier Saoudien à remporter une médaille d'or dans un championnat du monde de karaté; c’était à Djakarta en 2015.

Après une année 2017 particulièrement féconde, il remporte le titre de karatéka le plus prometteur au monde pour l'année. Hamdi se qualifie pour les Jeux olympiques grâce à la première place qu’il a obtenue lors des qualifications pour Tokyo 2020, qui se sont déroulées en France en début d’année.

 

Judo

Soulaimane Hammad

Date de naissance: 1994

Soulaimane Hammad est de retour aux Jeux olympiques; il avait représenté l'Arabie saoudite lors de l’édition de Rio 2016. Il décroche sa première médaille de bronze en 2011 lors du championnat d'Asie de judo organisé aux Émirats arabes unis. En 2017, il obtient la médaille de bronze lors des deuxièmes Jeux mondiaux de la police à Abu Dhabi et termine à la cinquième place de l'Asian Open de Taipei. En 2021, il figure parmi les seize meilleurs lors du championnat du monde à Budapest.

 

Natation

Youssef Bouarich

Date de naissance: 2000

À cinq ans, Youssef Bouarich manque de se noyer lors d'un voyage. Son père lui propose de suivre des cours de natation et commence alors le parcours qui le conduira jusqu’au 100 mètres papillon des Jeux de Tokyo 2020.

Il remporte trois médailles d'or du championnat GCC 2016 de Dammam, une médaille de bronze au 50 mètres papillon lors du championnat arabe de la jeunesse de 2017 et une nouvelle médaille de bronze au cours du championnat arabe de 2018.

 

Aviron

Husein Alireza

Date de naissance: 1993

Husein Alireza commence à ramer en 2017, alors qu'il est inscrit en maîtrise à l'université de Cambridge. Après l'obtention de son diplôme, il décroche deux médailles d'or lors du championnat saoudien d'aviron en salle et devient ainsi le meilleur rameur du Royaume. En 2019, en Thaïlande, il remporte la médaille de bronze des championnats asiatiques d'aviron en salle.

Cette année, il remporte l'or lors des qualifications continentales asiatiques pour les championnats du monde d'aviron en salle 2021. Il s'est récemment remis d'une blessure à l'épaule et a confirmé qu'il participerait aux Jeux de Tokyo 2020.

 

Haltérophilie

Siraj al-Saleem

Date de naissance: 1996

Siraj al-Saleem choisit l'haltérophilie après avoir regardé son frère participer à des compétitions locales à Dammam. Il fait son entrée sur la scène internationale en 2016 en remportant le championnat d'Asie occidentale et le championnat afro-asiatique, tous deux organisés en Jordanie.

Il poursuit sur sa lancée avec une autre médaille d'or obtenue lors des championnats internationaux de solidarité de 2020 en Ouzbékistan ainsi que deux médailles d'argent glanées lors des championnats asiatiques seniors de 2021.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.