L’assassinat de Hisham el Hashimi à Baghdad est très comparable à celui dont a été victime le politicien Mohamad Chatah à Beyrouth il y a déjà sept ans.
Les premiers suspects dans l’assassinat de Hashimi ne sont autres que les « brigades du Hezbollah en Irak » tandis que pour celui de Chatah il s’agissait bien, comme l’a affirmé l’ancien chef du gouvernement libanais Saad Hariri, « des assassins de Rafik Hariri qui ont refusé de se soumettre à la justice». Chatah était le conseiller de Saad Hariri et son assassinat était un message à ce dernier, ce qui nous laisse à penser que l’attentat contre Hashimi est également une menace directe à l’encontre du Chef du gouvernement irakien Mustafa Al Kazemi qui vient d’entamer une longue et difficile mission pour rétablir l’ordre et en finir avec l’influence des milices.
Ces deux pays souffrent du même problème de milices armées. Ce ne sont d’ailleurs pas les seules similitudes. Comme l’avait fait le Hezbollah en 2005 en accusant Israël de l’assassinat de Rafik Hariri, les « unités de mobilisations populaires » pro-iraniennes ont tout de suite pointé Daesh du doigt.
Ces milices armées, au Liban comme en Irak, sont en crise. Elles estiment que par la violence exercée contre leur peuple, par les assassinats et la terreur, par leur infiltration au sein de l’Etat et ses institutions, elles seront capables de gouverner.
La violence ne protège pas les milices
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La violence ne protège pas les milices
- L’attentat contre Hashimi est également une menace directe à l’encontre du Chef du gouvernement irakien Mustafa Al Kazemi
- Les « unités de mobilisations populaires » pro-iraniennes ont tout de suite pointé Daesh du doigt
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