Une initiative britannique pour réconcilier Kaboul et Islamabad

Islamabad a nié à plusieurs reprises ses liens avec les talibans en Afghanistan, mais le groupe fondamentaliste s’active depuis des années à partir des zones frontalières du Pakistan. (Photo, Reuters/Archives)
Islamabad a nié à plusieurs reprises ses liens avec les talibans en Afghanistan, mais le groupe fondamentaliste s’active depuis des années à partir des zones frontalières du Pakistan. (Photo, Reuters/Archives)
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Publié le Mercredi 21 juillet 2021

Une initiative britannique pour réconcilier Kaboul et Islamabad

  • Le Pakistan refuse de commenter le rôle du général Carter dans la facilitation des pourparlers
  • Le Royaume-Uni essaie de combler le vide que laisse le départ militaire américain d'Afghanistan

KABOUL/ISLAMABAD : Le chef des forces armées britanniques s'efforce de rétablir les liens entre l'Afghanistan et le Pakistan, mais ces efforts ne porteront leurs fruits que quand Islamabad aura abandonné son soutien aux talibans, a révélé lundi un haut responsable afghan.

Fidèle à sa diplomatie de navette, le général Sir Nick Carter, chef d'état-major de la défense britannique, a accompagné les principaux chefs de la sécurité pakistanaise, dont le général de l'armée Kamar Javed Bajwa, dans des entretiens avec le président afghan Ashraf Ghani et d'autres leaders du gouvernement à Kaboul, le 10 mai.

Le lieutenant-général Faïz Hamid, chef du renseignement interservices du Pakistan, a accompagné le général Bajwa lors de la visite.

«Le général Carter est venu précisément dans le but de rétablir les liens entre Kaboul et Islamabad», déclare à Arab News Dawa Khan Menapal, chef du centre des médias du gouvernement afghan.

«Nous verrons ce qui va se passer, mais la demande du gouvernement afghan est claire : tant que les terroristes sont soutenus au Pakistan et qu’Islamabad ne prend pas de mesures concrètes et sincères, ces efforts ne vont certainement par aboutir», ajoute-t-il.

Le Pakistan a nié à plusieurs reprises ses liens avec les talibans en Afghanistan, mais le groupe militant s’active depuis des années à partir des zones frontalières du Pakistan.

Le Pakistan était l'un des trois pays à reconnaître le gouvernement taliban jusqu'à ce qu'il soit évincé du pouvoir lors d'une invasion menée par les États-Unis en 2001, pour avoir protégé le chef d'Al-Qaïda Oussama ben Laden, le cerveau des attentats du 11 septembre.

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FAIT MARQUANT

La visite très médiatisée du général Carter coïncide avec une impasse dans les pourparlers intra-afghans, parrainés par les États-Unis, qui ont commencé à Doha il y a plus d'un an.

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La visite très médiatisée du général Carter coïncide avec une impasse dans les pourparlers intra-afghans, parrainés par les États-Unis, qui ont commencé à Doha il y a plus d'un an.

Elle survient d’ailleurs à la suite d’une augmentation soudaine des attaques des talibans et des gains rapides du groupe sur le terrain. La situation évolue au milieu d’un retrait des troupes étrangères d'Afghanistan, et de craintes que le pays déchiré par la guerre puisse sombrer, encore une fois, dans une autre guerre civile en l'absence d'un accord de paix national.

Les troupes dirigées par les États-Unis ont débuté le 1er mai, mettant fin à leur soutien aux forces afghanes qui comptent sur elles depuis 2001.

Le Pakistan a joué un rôle crucial en persuadant les talibans de conclure un accord avec Washington. L’entente a mené au départ des troupes et à la convocation de pourparlers intra-afghans.

Une source officielle afghane, qui requiert l'anonymat car elle n'est pas autorisée à s’adresser aux médias, confie que l'objectif principal des réunions de Carter est «de voir si le Pakistan pourrait être persuadé d'user de son influence sur les talibans», pour ramener le groupe à la table des négociations.

Lundi, le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Chah Mahmoud Qureshi, a souligné le rôle du Pakistan en tant que facilitateur du processus de paix afghan, et s'est félicité des récentes négociations à Doha.

«Nous jouons notre rôle de facilitateur dans le processus de paix et avons même essayé d'accueillir une conférence de paix afghane à Islamabad», rappelle Qureshi. Il ajoute qu'Islamabad espère que les derniers développements «ne vont pas affecter pas la conférence de paix afghane à Islamabad, et qui a été reportée auparavant».

Qureshi refuse toutefois de commenter le rôle de Carter dans la facilitation des pourparlers entre les leaders afghans et pakistanais.

«Je ne voudrais pas commenter sur cette question car elle n'est pas pertinente», a-t-il déclaré en réponse à une question d'Arab News, lors d'un point de presse à Islamabad lundi.

Le conseiller à la sécurité nationale du Pakistan, le Dr Mouyed Yousef, a également refusé de commenter : «Je ne suis pas en mesure de répondre».

L'initiative britannique remonte à plus d'un an. Elle a vu Carter faire la navette entre Kaboul et Islamabad, et organiser des réunions entre des responsables afghans et pakistanais influents à Bahreïn, a rapporté dimanche le Guardian.

Décrivant le travail de Carter comme «discret», le Dr Abdallah Abdallah, le plus haut envoyé pour la paix en Afghanistan, a signalé que le chef de l'armée britannique travaille en coordination avec «Ghani», qu'il connaît bien» a assuré le journal.

Les responsables à Kaboul n'ont pu confirmer quand Carter a commencé les négociations. Ce dernier entretient une relation personnelle avec Ghani depuis ses années comme commandant adjoint de la mission de l'OTAN en Afghanistan.

Des analystes estiment cependant que les gains rapides des talibans depuis mai ont dégradé davantage les relations entre Kaboul et Islamabad, que les hauts leaders du gouvernement accusent d'avoir «joué un rôle» dans les dernières victoires des talibans sur le champ de bataille.

«La Grande-Bretagne essaie de combler le vide que laisse le départ militaire américain d'Afghanistan», confie à Arab News l'analyste de la sécurité et ancien colonel afghan Mohammed Hassan.

«Carter a commencé l’initiative dans ce but précis. Mais la récente détérioration des relations entre l'Afghanistan et le Pakistan, surtout après les progrès militaires des talibans, montre qu'il n'a pu obtenir grand-chose».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Ukraine: la Russie a lancé une attaque nocturne record avec 188 drones, selon Kiev

Sur cette photo prise et diffusée par le service de presse présidentiel ukrainien le 25 novembre 2024, le président ukrainien Volodymyr Zelensky participe à une réunion avec le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Oleksandr Syrsky par appel vidéo à Kiev. (AFP)
Sur cette photo prise et diffusée par le service de presse présidentiel ukrainien le 25 novembre 2024, le président ukrainien Volodymyr Zelensky participe à une réunion avec le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Oleksandr Syrsky par appel vidéo à Kiev. (AFP)
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  • Moscou et Kiev ont intensifié leurs attaques de drones et de missiles ces dernières semaines, l'Ukraine ayant récemment tiré des missiles américains à longue portée sur la Russie et le Kremlin ayant lancé un missile hypersonique expérimental
  • "Malheureusement, des sites d'infrastructures essentielles ont été touchés" et "dans plusieurs régions, des maisons et immeubles résidentiels ont été endommagés"

KIEV: L'Ukraine a annoncé mardi avoir été la cible durant la nuit d'une attaque russe avec un nombre record de 188 drones de combat qui ont endommagé, selon Kiev, des immeubles résidentiels et des "infrastructures essentielles", mais n'a pas fait de victimes.

"Pendant l'attaque nocturne, l'ennemi a lancé un nombre record de drones de combat de type Shahed et non identifiés", ainsi que quatre missiles balistiques Iskander-M, a indiqué l'armée de l'air ukrainienne dans un communiqué sur Telegram.

Moscou et Kiev ont intensifié leurs attaques de drones et de missiles ces dernières semaines, l'Ukraine ayant récemment tiré des missiles américains à longue portée sur la Russie et le Kremlin ayant lancé un missile hypersonique expérimental sur une ville ukrainienne, menaçant également de frapper l'Europe et les Etats-Unis.

"Malheureusement, des sites d'infrastructures essentielles ont été touchés" et "dans plusieurs régions, des maisons et immeubles résidentiels ont été endommagés", a-t-elle ajouté. Selon les données préliminaires, l'attaque n'a pas fait de "morts ou blessés", a indiqué l'armée de l'air.

Vers le matin, la défense aérienne a réussi à abattre 76 drones dans 17 régions ukrainiennes alors que 95 de ses appareils sont probablement tombés en raison du brouillage électronique par l'armée ukrainienne, a ajouté le communiqué.

Cinq autres drones se sont envolés vers le territoire bélarusse, pays allié de Moscou situé au nord de l'Ukraine, selon la même source.

A Kiev, les journalistes de l'AFP ont entendu des explosions pendant l'alerte aérienne qui a duré plus de cinq heures. Selon l'administration militaire de la ville, "plus de 10 drones" russes visant la ville ont été détruits, sans causer de dommages cette fois-ci.


Borrell: Israël n'a «pas d'excuse» pour refuser un cessez-le-feu au Liban

"Mettons la pression sur Israël pour approuver la proposition de cessez-le-feu dès aujourd'hui", a affirmé mardi M. Borrell, s'inquiétant d'avoir "entendu des déclarations de ministres extrémistes du gouvernement israélien désireux de poursuivre les bombardements". (AFP)
"Mettons la pression sur Israël pour approuver la proposition de cessez-le-feu dès aujourd'hui", a affirmé mardi M. Borrell, s'inquiétant d'avoir "entendu des déclarations de ministres extrémistes du gouvernement israélien désireux de poursuivre les bombardements". (AFP)
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  • "Espérons qu'aujourd'hui le gouvernement de (Benjamin) Netanyahu approuvera l'accord de cessez-le-feu proposé par les Etats-Unis et la France", a affirmé Josep Borrell en marge d'une réunion du G7 près de Rome.
  • Le cabinet de sécurité israélien doit se prononcer mardi sur un cessez-le-feu dans la guerre contre le Hezbollah libanais, les Etats-Unis affirmant qu'un  accord était "proche"

FIUGGI: Israël n'a "pas d'excuse" pour refuser le cessez-le-feu au Liban négocié par les Etats-Unis et la France, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell.

"Espérons qu'aujourd'hui le gouvernement de (Benjamin) Netanyahu approuvera l'accord de cessez-le-feu proposé par les Etats-Unis et la France", a-t-il affirmé en marge d'une réunion du G7 près de Rome.

"Plus d'excuses, plus de requêtes supplémentaires, arrêtez ces combats, arrêtez de tuer des gens, et commençons à penser à la paix", a-t-il martelé.

Le cabinet de sécurité israélien doit se prononcer mardi sur un cessez-le-feu dans la guerre contre le Hezbollah libanais, les Etats-Unis affirmant qu'un  accord était "proche".

"Nous pensons être arrivés au point où nous sommes proches" d'un accord, a déclaré John Kirby, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, tout en soulignant que rien n'était encore acquis et appelant à la prudence.

"Mettons la pression sur Israël pour approuver la proposition de cessez-le-feu dès aujourd'hui", a affirmé mardi M. Borrell, s'inquiétant d'avoir "entendu des déclarations de ministres extrémistes du gouvernement israélien désireux de poursuivre les bombardements".

"Un cessez-le-feu est absolument nécessaire si nous voulons que des centaines de milliers de déplacés puissent rentrer chez eux", a-t-il dit, déplorant que "tout le sud du Liban a été détruit".

Le 8 octobre 2023, le Hezbollah a ouvert un front contre Israël en soutien au Hamas, son allié palestinien, cible d'une offensive destructrice à Gaza lancée par Israël en riposte à une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste contre son territoire le 7 octobre.


Climat : les pays se préparent à une déception générale à Bakou

COP29 Azerbaïdjan 2024
COP29 Azerbaïdjan 2024
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  • L'Union européenne, premier bailleur mondial pour le climat, a relevé samedi son engagement financier pour les pays en développement.
  • Une première proposition des pays riches d'augmenter leur soutien financier pour les pays les plus pauvres de 100 milliards de dollars par an pour le porter à 250 milliards d'ici 2035 a été rejetée vendredi par la plupart des pays en développement.

BAKOU : L'Union européenne, premier bailleur mondial pour le climat, a relevé samedi son engagement financier pour les pays en développement. Mais quoi qu'il arrive d'ici la nuit, nombre de pays semblent résignés à repartir mécontents de la conférence sur le climat de l'ONU à Bakou.

La présidence azerbaïdjanaise de la COP29 prévoit de publier son ultime proposition de compromis vers 14 h 00 (10 h 00 GMT), avant de le soumettre à l'approbation des près de 200 pays réunis ici vers 18 h 00 (14 h 00 GMT), soit 24 heures après la fin théorique de la conférence.

La plupart des stands de nourriture ont fermé et le service de navettes entre le stade de la ville a cessé. Des délégués commencent à rejoindre l'aéroport.

Une première proposition des pays riches d'augmenter leur soutien financier pour les pays les plus pauvres de 100 milliards de dollars par an pour le porter à 250 milliards d'ici 2035 a été rejetée vendredi par la plupart des pays en développement.

« Mieux vaut un mauvais accord qu'aucun accord », dit à l'AFP le chef des négociateurs du groupe africain, le Kényan Ali Mohamed. Il exige d'aller plus loin que les 250 milliards, « sinon cela mènera à l'échec de la COP ».

« Personne ne sera satisfait de tout, c'est sûr », ajoute-t-il.

L'Union européenne soutient un relèvement à 300 milliards annuels, ont confirmé plusieurs sources au sein de délégations à l'AFP. Mais les Européens conditionnent ce chiffre à d'autres avancées dans le compromis final. L'UE pousse notamment pour une revue annuelle des efforts de réduction des gaz à effet de serre, ce qui la met en opposition avec des pays comme l'Arabie saoudite.

« Les Saoudiens ont fait un effort extraordinaire pour qu'on obtienne rien », s'étrangle un négociateur européen.

« Je ne suis pas optimiste », confie à l'AFP le ministre de l'Environnement de Sierra Leone, Joseph Abdulai.

Alden Meyer, expert qui a participé à presque toutes les COP, prédit que « les pays en développement ne seront pas contents, que ce soit du nouveau chiffre de 300 ou de 350 ».

La question sera alors : accepteront-ils ce qu'ils considéreront être un mauvais accord, ou bloqueront-ils tout texte final ? Aux COP, toute décision doit être prise par consensus des 198 membres.

- Pression des ONG -

Le premier chiffre publié vendredi a été jugé « inacceptable » par les pays africains au regard des catastrophes qu'ils subissent et de leurs énormes besoins d'investissement dans les énergies bas carbone. Les petits États insulaires ont dénoncé le « mépris » dont leurs « peuples vulnérables » font l'objet.

Ils ont calculé que, compte tenu de l'inflation, l'effort financier réel des pays concernés (Europe, États-Unis, Canada, Japon, Australie, Nouvelle-Zélande) serait bien inférieur, a fortiori si l'on tient compte des efforts déjà prévus par les banques multilatérales de développement.

« Si rien de suffisamment fort n'est proposé lors de cette COP, nous vous invitons à quitter la table des négociations pour vous battre un autre jour, et nous mènerons le même combat », ont écrit dans la nuit 335 organisations à une alliance de 134 pays regroupant les pays en développement et la Chine, appelée G77+Chine.

Une stratégie qui contredit le message d'urgence porté par de nombreux pays en développement. Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, qui a d'autres priorités en vue pour la COP30 de Belém l'an prochain, a insisté pour « ne pas repousser » à 2025 la tâche confiée à Bakou.

« Nous devons redonner espoir au monde et montrer que le multilatéralisme fonctionne », a déclaré à l'AFP le ministre irlandais Eamon Ryan.

Les pays en développement chiffrent leurs demandes à entre 500 et 1 300 milliards de dollars par an, afin de les aider à sortir des énergies fossiles et à s'adapter au réchauffement climatique.

Quel nouveau chiffre proposera la présidence azerbaïdjanaise samedi ?

Il faudrait monter à 390 milliards d'ici 2035, ont réagi des économistes mandatés par l'ONU, Amar Bhattacharya, Vera Songwe et Nicholas Stern.

Un chiffre également repris vendredi soir par le Brésil et sa ministre de l'Environnement, Marina Silva.

- Austérité occidentale -

Mais les Européens sont sous pression budgétaire et politique.

L'Europe veut « assumer ses responsabilités, mais doit faire des promesses qu'elle peut tenir », a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.

Le précédent projet d'accord fixait séparément l'objectif de lever 1 300 milliards de dollars par an d'ici 2035 pour les pays en développement ; ce total inclurait la contribution des pays développés et d'autres sources de financement (multilatérales, privées, taxes, autres pays du Sud, etc.).

La Chine semble pour l'instant avoir obtenu ce qu'elle souhaitait : l'exemption d'obligations financières. Il n'est pas question de renégocier la règle onusienne de 1992 qui stipule que la responsabilité de la finance climatique incombe aux pays développés.

Dont acte : le texte de vendredi « invite » les pays en développement, dont la Chine fait officiellement partie, à contribuer.

- Organisation azerbaïdjanaise -

Des négociateurs et des ONG critiquent la gestion de la conférence par les Azerbaïdjanais, qui n'avaient jamais organisé un événement mondial d'une telle ampleur.

La COP s'est déroulée dans une atmosphère pesante. Le président Ilham Aliev a attaqué la France, alliée de son ennemi l'Arménie. Les deux pays ont alors convoqué leurs ambassadeurs respectifs.

Deux parlementaires américains disent avoir été harcelés à Bakou. Plusieurs militants environnementaux azerbaïdjanais sont actuellement détenus.

Pour Alden Meyer, personne ne souhaite suspendre la COP29 pour la reprendre plus tard : « Cela obligerait à travailler encore cinq mois sous cette présidence. »