Hajj 2021: l’incidence des épidémies au fil des années

Le Hijaz a eu son lot d’épidémies – particulièrement de choléra – qui ont frappé la région à plusieurs reprises, menaçant les chemins du pèlerinage. (Image Getty)
Le Hijaz a eu son lot d’épidémies – particulièrement de choléra – qui ont frappé la région à plusieurs reprises, menaçant les chemins du pèlerinage. (Image Getty)
Un agent de santé indien (à droite) administre un vaccin polysaccharidique contre le méningocoque à un pèlerin du Hajj à Hyderabad en 2010. (Image Getty/AFP)
Un agent de santé indien (à droite) administre un vaccin polysaccharidique contre le méningocoque à un pèlerin du Hajj à Hyderabad en 2010. (Image Getty/AFP)
Des agents de santé saoudiens administrent des doses de vaccin à des pèlerins égyptiens à leur arrivée à Djeddah en 2002. (Image Getty/AFP)
Des agents de santé saoudiens administrent des doses de vaccin à des pèlerins égyptiens à leur arrivée à Djeddah en 2002. (Image Getty/AFP)
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Publié le Mardi 20 juillet 2021

Hajj 2021: l’incidence des épidémies au fil des années

  • L’une des premières épidémies à faire rage à La Mecque était connue sous le nom d’«al-Machri». Elle a entraîné la mort d’un grand nombre de personnes et de chameaux en 968, comme l’a rapporté le célèbre historien, Ibn Khatir
  • En 1831, une épidémie de choléra, apparue en Inde, a tué 20 000 personnes à la Mecque. D’autres épidémies ont frappé la ville sainte en 1841, en 1847, en 1851, en 1856-57 et en 1859

DJEDDAH: Le Hajj – pèlerinage annuel vers les Lieux saints de La Mecque – est l’un des plus grands rassemblements religieux du monde et fait partie des plus anciens mouvements de foule sur de longues distances.

Avant la pandémie de Covid-19, le Hajj a été touché par plusieurs épidémies au cours de l’Histoire. Le pèlerinage a parfois été suspendu, et le déplacement des pèlerins vers la Ville sainte limité. Ces maladies ont fait des victimes parmi les pèlerins et les habitants de La Mecque.

L’un des premiers fléaux répertoriés à La Mecque est mentionné par l’éminent historien musulman, Ibn Khatir. Dans son ouvrage Al-Bidāya wa-n-Nihāya («Le Commencement et la fin»), il raconte qu’une épidémie connue sous le nom d’«al-Machri» a ravagé La Mecque en 968, tuant un grand nombre de personnes et de chameaux. Les croyants qui ont réussi à terminer leur pèlerinage sont morts peu de temps après.

Plusieurs historiens racontent que les convois de pèlerins étaient nettement plus réduits au cours de cette période, particulièrement dans les régions touchées par l’épidémie, en raison de la détérioration de la situation sociale et économique découlant de cette maladie ou, plus tard, d’autres maladies.La révolution mondiale des transports au XIXe siècle a radicalement transformé le Hajj. De nouveaux moyens de transport ont facilité le déplacement de grands groupes à travers le monde, rendant la transmission de maladies plus rapide et impossible à gérer.

Au cours de ce même siècle, les épidémies se sont multipliées et l’espérance de vie est tombée à 29 ans. Différentes maladies se sont propagées, tuant des millions de personnes aux quatre coins du monde. Le Hijaz a également eu son lot d’épidémies – particulièrement de choléra – qui ont frappé la région à plusieurs reprises via les pèlerins indiens.

Les musulmans connaissent depuis longtemps l'efficacité de la quarantaine, plus particulièrement depuis que le prophète Mahomet a indiqué dans un hadith: «Si la peste est dans un pays, n’y entrez pas mais si vous êtes dans la contrée où elle sévit, restez-y.» Les pèlerins étaient souvent mis en quarantaine dès leur retour dans certains pays lors des épidémies, comme en Égypte sous l’Empire ottoman.

Les mesures de quarantaine ne faisaient cependant pas partie d’une politique de santé publique généralisée à l’époque, et les épidémies mondiales n’étaient pas courantes. Contrairement à la peste, le choléra était une maladie totalement nouvelle et l’humanité n’en avait que très peu de connaissances.

Un agent de santé indien (à droite) administre un vaccin polysaccharidique contre le méningocoque à un pèlerin du Hajj à Hyderabad en 2010. (Image Getty/AFP)

Le choléra a constitué une véritable menace sur les chemins du pèlerinage, notamment après l’ouverture du canal de Suez qui a facilité la propagation des maladies via le transport maritime et ferroviaire. Les pèlerins étaient alors mis en quarantaine pendant quinze jours dans la zone géographique du canal ou de la mer Rouge avant de se diriger vers le Hijaz. 

La maladie apparaît pour la première fois dans la péninsule Arabique en 1821. Pourtant, ce n’est qu’en 1831 qu’elle atteint le Hijaz, se manifestant pour la première fois à La Mecque. Elle entraîne la mort des trois quarts des pèlerins qui affluent à l’époque. Elle porte alors le nom d’«épidémie indienne» et sa propagation est fulgurante.

Selon l’ouvrage Histories of Health in South Asia, publié par l’Indiana University Press, le choléra aurait causé la mort de 20 000 personnes à La Mecque en 1831. D’autres épidémies ont frappé la Ville sainte en 1841, en 1847, en 1851, en 1856-57 et en 1859.

En 1840, l’Empire ottoman a rendu obligatoire la mise en quarantaine, imposant des contrôles aux postes-frontières et dans les villes à proximité des Lieux saints.

Les considérations politiques allaient souvent de pair avec les mesures médicales imposées dans le cadre du Hajj. La flambée de la maladie a incité les puissances coloniales britanniques et européennes à accorder de l’importance à cette crise et à l’inclure dans leur programme de politique internationale, plus pour préserver leurs colonies et leurs intérêts géopolitiques et économiques que pour protéger les pèlerins. Cette politique s’est poursuivie tout au long de la période coloniale qui s’étend de la fin du XIXe siècle au début du XXe.

Les puissances coloniales ont fait pression pour tenir une série de réunions internationales à grande échelle en vue de lutter contre la menace du choléra. La première réunion, connue sous le nom de «Conférence sur le choléra», a eu lieu à Constantinople.

La politique britannique va cependant à l’encontre des données scientifiques publiées par la Conférence sur le choléra. Les Britanniques ont soutenu pendant longtemps que le choléra indien n’était pas contagieux, niant l’efficacité des cordons sanitaires et de la mise en quarantaine des navires après l’ouverture du canal de Suez, ce qui a entraîné de considérables pertes humaines évitables. 


 

QUELQUES FAITS

Le choléra aurait causé la mort de 20 000 personnes à La Mecque en 1831.

Bien que les pèlerins aient souvent été accusés d’être à l’origine du choléra, ce sont les nouvelles technologies, le colonialisme et le capitalisme qui sont responsables de la propagation de la maladie à l’échelle mondiale. Les pèlerins, porteurs de la maladie à leur insu, en ont été victimes.

En 1895, la première Direction de la santé a été créée à La Mecque. Peu à peu, avec le développement de l'assainissement, puis de contre-mesures telles que les vaccins et les antibiotiques, la façon dont le monde aborde les épidémies a radicalement changé. 

Au début des années 1950, le royaume d’Arabie saoudite a construit une carrière pour les pèlerins à l’extérieur de la ville de Djeddah – à l'emplacement de ce qui deviendra plus tard l’hôpital du roi Abdelaziz.

Entre le succès mondialement reconnu de l’Arabie saoudite dans la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 et la mort de dizaines de milliers de personnes à cause du choléra en 1865, le Royaume a acquis une expérience de quatre-vingt-quinze ans dans la gestion des maladies.

«L’Arabie saoudite a acquis une grande expérience en matière de santé publique, notamment en accueillant un grand nombre de pèlerins au cours des saisons du Hajj et de l’Omra», affirme le Dr Wael Bajahmoom, consultant en maladies infectieuses et chef du service de médecine interne à l’hôpital du roi Fahd à Djeddah, dans un entretien à Arab News.

L'Histoire du Royaume a permis aux autorités saoudiennes modernes d'acquérir une grande expérience dans la gestion des foules et le contrôle des maladies.

Un rapport récemment publié par l’Institut de recherche sur le Hajj et l’Omra indique que les maladies infectieuses constituent une véritable menace pour les saisons actuelles du Hajj.

Selon ce rapport, 26 à 60,5 % des cas signalés au cours des saisons précédentes du Hajj souffrent de maladies respiratoires comme le rhume et la pneumonie. Pour les autres cas, il s’agit de maladies digestives comme la grippe intestinale, la diarrhée et la méningite. Le taux de mortalité dû aux maladies infectieuses pendant le Hajj varie de 1,08 à 13,67 % avec une moyenne de 7,1 %. 

«Il vaut mieux prévenir que guérir.» Telle est la politique que l’Arabie saoudite prône, selon le Dr Bajahmoom. Sa gestion exemplaire de la pandémie de Covid-19 en est un parfait exemple. Le gouvernement a en effet limité le Hajj aux pèlerins locaux vaccinés.

«Le Royaume est déterminé à préserver la sécurité des fidèles et des visiteurs des Lieux saints. L’un des piliers de la sécurité est la prévention – et donc la vaccination. Les vaccins ont joué un rôle incontournable pour lutter contre les crises sanitaires au cours des dernières décennies», ajoute Wael Bajahmoom.

La méningite constitue l’une de ces menaces, une maladie hautement contagieuse lors des rassemblements dans des Lieux saints comme La Mecque. Les vaccins ont joué un rôle primordial pour en freiner la propagation.

Selon la Meningitis Research Foundation, une institution basée au Royaume-Uni, plusieurs épidémies de méningite ont été liées aux pèlerinages du Hajj. Des cas apparaissent également dans le monde après le retour des pèlerins dans leurs pays. Depuis 2002, l’Arabie saoudite a rendu obligatoire la vaccination contre la maladie pour entrer dans le Royaume durant le Hajj et l’Omra. Aucun foyer de la maladie en lien avec le Hajj n’a été recensé depuis. 

Le rapport Public Health Concerns publié par le ministère saoudien de la Santé en 2019 –dernière année au cours de laquelle le Royaume a accueilli des pèlerins du monde entier avant la pandémie de Covid-19 – indique que le vaccin contre la méningite est obligatoire pour toute personne dans la région du Hajj. Il indique également que les vaccins contre la poliomyélite et la fièvre jaune sont obligatoires pour les pèlerins en provenance de certains pays et que le vaccin contre la grippe saisonnière est facultatif mais fortement recommandé.

Le ministère de la Santé a également mis en garde contre d’autres virus et maladies comme la dengue, la poliomyélite, la tuberculose, les fièvres hémorragiques dont le virus Ebola et la fièvre Lassa, la rougeole, le virus Zika, les virus à diffusion hématogène, ainsi que les maladies transmises par l'eau et les aliments.

Le Dr Bajahmoom explique que des facteurs spécifiques sont à l’origine des vaccins exigés pour les pèlerins comme le taux de propagation d’une épidémie dans une région donnée ou à l’échelle internationale, ainsi que des facteurs environnementaux qui facilitent la propagation de certaines maladies comme une saison particulière ou des changements météorologiques.

Des agents de santé saoudiens administrent des doses de vaccin à des pèlerins égyptiens à leur arrivée à Djeddah en 2002. (Image Getty/AFP)

«Le premier vaccin requis pendant cette saison du Hajj est celui contre la Covid-19», précise-t-il.

L’Arabie saoudite a été confrontée à plusieurs épidémies et virus depuis la méningite. En 2009, avec la propagation de la grippe porcine, le Royaume a interdit aux personnes âgées, aux enfants et aux pèlerins souffrant de maladies chroniques d’effectuer le pèlerinage du Hajj.

En outre, avec la propagation rapide du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) en 2013, les autorités saoudiennes ont incité les personnes âgées ainsi que celles souffrant de maladies chroniques à s’abstenir d’effectuer le Hajj, la maladie ayant déjà entraîné la mort de plusieurs dizaines de personnes à travers le Royaume.

Par ailleurs, au cours de l’épidémie d’Ebola qui a tué 11 300 personnes entre 2014 et 2016, l’Arabie saoudite a établi des plans d’intervention spécifiques, comme le déploiement de personnel médical dans les aéroports et la mise en place d’unités d’isolement alors que trois millions de musulmans en provenance du monde entier se rendaient au Royaume pour le Hajj. Le pays a également suspendu les visas pour les pèlerins venant de la Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia, les trois pays les plus gravement touchés par l’épidémie.

Avec la propagation de la Covid-19 qui a fait des milliers de morts dans le monde au début de l’année 2020, des dizaines de travailleurs ont été chargés de stériliser les sols de la Grande Mosquée de La Mecque. L’Arabie saoudite a également décidé d’interdire l’entrée dans le pays aux pèlerins, en sus de la mise en place de mesures sanitaires pour effectuer le Hajj et l’Omra – une décision saluée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

«L’Arabie saoudite a joué un rôle majeur dans la lutte contre les épidémies tant sur le plan local qu’international», affirme le Dr Bajahmoom. «Sa coopération avec le reste du monde ne s’est pas limitée à un échange de données de recherche, mais aussi à un soutien médical et financier aux pays voisins, ainsi qu’à ceux plus éloignés.»

L’un des plus importants contributeurs à la recherche scientifique est le Centre mondial pour la médecine des rassemblements de masse, affilié au ministère de la Santé, et qui travaille en étroite collaboration avec l’OMS pour la gestion sanitaire des rassemblements de masse. C’est l’un des rares centres au monde spécialisés dans ce domaine.

«Ces deux années d’expérience dans la gestion de la pandémie de Covid-19, ainsi que les autres expériences vécues par le Royaume afin de freiner les crises sanitaires, nous dotent de capacités exceptionnelles pour venir à bout de toute éventuelle crise sanitaire», déclare le Dr Bajahmoom.

À mesure que l’Arabie saoudite se rapproche de plus en plus de l’immunité collective, Wael Bajahmoom espère que le Royaume pourra de nouveau accueillir des pèlerins du monde entier.

«Cette pandémie n’est qu’une des nombreuses crises auxquelles nous avons dû faire face. Bientôt, elle ne sera plus qu’un lointain souvenir. Elle nous donnera la force qu’il faut pour affronter l’avenir.»

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com