Libye: le ministre de l'Intérieur rétabli dans ses fonctions

Selon des vidéos et photos qui ont circulé sur les réseaux sociaux, M. Bachagha est arrivé à la mi-journée au siège du gouvernement à Tripoli, accompagné d'une forte présence policière, pour son audition qui s'est déroulée à huis clos contrairement à ce qu'il avait exigé. (AFP)
Selon des vidéos et photos qui ont circulé sur les réseaux sociaux, M. Bachagha est arrivé à la mi-journée au siège du gouvernement à Tripoli, accompagné d'une forte présence policière, pour son audition qui s'est déroulée à huis clos contrairement à ce qu'il avait exigé. (AFP)
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Publié le Jeudi 03 septembre 2020

Libye: le ministre de l'Intérieur rétabli dans ses fonctions

  • Un décret signé par Fayez al-Sarraj, chef du GNA, « lève la mesure de suspension provisoire de M. Fathi Bachagha, ministre de l'Intérieur, et le rétablit dans ses fonctions à compter de cette date (jeudi) »
  • Le 23 août, M. Bachagha avait été « suspendu provisoirement » par M. Sarraj en attendant une « enquête administrative sur ses déclarations concernant les manifestations et les incidents survenus à Tripoli et dans d'autres villes »

TRIPOLI: Le ministre de l'Intérieur du Gouvernement libyen d'union nationale (GNA) a retrouvé jeudi ses fonctions après avoir été suspendu provisoirement par le Premier ministre pour une enquête sur ses déclarations à la suite d'incidents survenus lors de manifestations à Tripoli.

Un décret signé par Fayez al-Sarraj, chef du GNA, « lève la mesure de suspension provisoire de M. Fathi Bachagha, ministre de l'Intérieur, et le rétablit dans ses fonctions à compter de cette date (jeudi) ». 

Le décret, publié sur la page Facebook du GNA, ne fait pas mention de l'enquête ou de ses conclusions. 

Selon des vidéos et photos qui ont circulé sur les réseaux sociaux, M. Bachagha est arrivé à la mi-journée au siège du gouvernement à Tripoli, accompagné d'une forte présence policière, pour son audition qui s'est déroulée à huis clos contrairement à ce qu'il avait exigé. 

Le 23 août, M. Bachagha avait été « suspendu provisoirement » par M. Sarraj en attendant une « enquête administrative sur ses déclarations concernant les manifestations et les incidents survenus à Tripoli et dans d'autres villes ».

Le ministre avait « pris acte » de sa suspension mais avait demandé à ce que son audition soit « publique et retransmise en directe » par les médias pour qu'il puisse « exposer les faits » aux Libyens, par souci de « transparence et des principes démocratiques ». 

Il y a près de deux semaines, des centaines de Libyens ont manifesté pendant plusieurs jours à Tripoli, siège du GNA --reconnu par l'ONU et qui s'oppose au maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est. 

Ils protestaient contre la corruption et la détérioration de leurs conditions de vie, privés des services les plus basiques et épuisés par des années de conflits depuis la fin de la dictature de Mouammar Kadhafi en 2011.

A plusieurs reprises, des hommes armés ont tiré à balles réelles pour disperser les manifestants, blessant plusieurs d'entre eux tandis que d'autres ont été arrêtés, des incidents que M. Bachagha avait dénoncés.

Le ministre avait alors accusé des groupes armés d'avoir « enlevé et séquestré » des manifestants pacifiques, les menaçant de « recourir à la force pour protéger les civils ».

En visite en Turquie, allié politique et militaire du GNA face aux pro-Haftar --soutenus eux par l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Arabie Saoudite et la Russie-- lorsque sa suspension avait été annoncée, M. Bachagha était rentré le lendemain à Tripoli.


Quatre morts et 13 blessés dans un glissement de terrain en Algérie

Quatre personnes sont mortes et 13 autres ont été blessées dans un glissement de terrain à Oran, ville côtière de l'ouest de l'Algérie, ont annoncé les autorités dimanche. (AFP)
Quatre personnes sont mortes et 13 autres ont été blessées dans un glissement de terrain à Oran, ville côtière de l'ouest de l'Algérie, ont annoncé les autorités dimanche. (AFP)
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  • Quatre personnes sont mortes et 13 autres ont été blessées dans un glissement de terrain survenu à Oran, une ville côtière de l'ouest de l'Algérie, ont annoncé les autorités dimanche.
  • Les autorités n'ont pas commenté les raisons du glissement de terrain.

ALGER : Quatre personnes sont mortes et 13 autres ont été blessées dans un glissement de terrain survenu samedi soir à Oran, une ville côtière de l'ouest de l'Algérie.

Le glissement de terrain s'est produit samedi en fin de journée dans le quartier Hai Essanouber de la ville, a indiqué la protection civile.

Les quatre personnes décédées étaient âgées de 5 à 43 ans et les 13 autres victimes, âgées de 12 à 75 ans, ont subi des blessures diverses.

Les autorités n'ont pas commenté les raisons du glissement de terrain, qui, selon le ministère de l'Intérieur, « a provoqué l'effondrement de cinq maisons en tôle ».

Le ministère a déclaré que le bilan était « définitif » car personne n'est encore porté disparu à la suite du glissement de terrain.
 


Trêve à Gaza : « Un peu de progrès » lors d'une réunion jeudi à Doha, selon le Premier ministre qatari

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  • Le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a affirmé dimanche avoir constaté « un peu de progrès » lors d'une réunion jeudi à Doha,
  • « Nous devons toutefois encore trouver une réponse à la question essentielle : comment mettre fin à ce conflit. C'est, à mon sens, le point clé de l'ensemble des négociations », a-t-il ajouté.

DOHA : Le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a affirmé dimanche avoir constaté « un peu de progrès » lors d'une réunion jeudi à Doha, dans le cadre des efforts du médiateur qatari pour obtenir une trêve dans la bande de Gaza.

Interrogé lors d'une conférence de presse pour savoir s'il avait rencontré à cette occasion le chef du Mossad, David Barnea, comme l'ont rapporté des médias israéliens, M. Thani n'a pas confirmé l'avoir rencontré, mais a répondu : « Nous avons pu observer un peu de progrès jeudi. »

« Nous devons toutefois encore trouver une réponse à la question essentielle : comment mettre fin à ce conflit. C'est, à mon sens, le point clé de l'ensemble des négociations », a-t-il ajouté.

« La réunion de jeudi s’inscrit dans le cadre de ces efforts où nous essayons de trouver une percée », a déclaré le Premier ministre qatari, sans donner plus de détails. 

Le Hamas est « prêt à un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et une trêve de cinq ans », a déclaré samedi l'un de ses responsables à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Le mouvement avait rejeté une proposition israélienne le 17 avril, prévoyant notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants, captifs depuis le 7 octobre. Il réclame un accord « global » pour mettre fin au conflit.

Le Premier ministre qatari a indiqué dimanche que les efforts en cours portaient sur « le meilleur accord global possible qui mette fin à la guerre, permette la libération des otages et évite de diviser l'accord en plusieurs phases, car nous sommes déjà passés par ces phases ».  


Gaza : le ministère de la Santé du Hamas relève son bilan des morts depuis le début de la guerre

Un Palestinien se tient au-dessus de corps couverts, tués lors d'une frappe israélienne sur une école transformée en abri, à la morgue de l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, le 23 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
Un Palestinien se tient au-dessus de corps couverts, tués lors d'une frappe israélienne sur une école transformée en abri, à la morgue de l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, le 23 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
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  • e ministère de la Santé du Hamas a revu dimanche à la hausse son bilan de la guerre à Gaza après confirmation de la mort de plusieurs centaines de disparus, faisant désormais état de 52 243 personnes tuées dans le territoire palestinien.
  • « Un total de 697 martyrs ont été ajoutés aux statistiques cumulées, après finalisation et vérification de leurs données par le comité de suivi des personnes disparues », a indiqué le ministère dans un communiqué.

GAZA, TERRITOIRES PALESTINIENS : Le ministère de la Santé du Hamas a revu dimanche à la hausse son bilan de la guerre à Gaza après confirmation de la mort de plusieurs centaines de disparus, faisant désormais état de 52 243 personnes tuées dans le territoire palestinien depuis le 7 octobre 2023.

« Un total de 697 martyrs ont été ajoutés aux statistiques cumulées, après finalisation et vérification de leurs données par le comité de suivi des personnes disparues », a indiqué le ministère dans un communiqué.

« Le bilan total de l'agression israélienne s'élève à 52 243 martyrs et 117 639 blessés depuis le 7 octobre 2023 », a-t-il ajouté.

Jusqu'à présent, ces centaines de personnes étaient considérées comme portées disparues, a expliqué à l'AFP Khalil Al-Daqran, porte-parole de l'hôpital Al-Aqsa.

« Leurs familles les avaient signalés comme disparus, mais leurs corps ont ensuite été retrouvés sous les décombres ou dans des zones inaccessibles aux équipes médicales en raison de la présence de l'armée israélienne », a-t-il dit. 

« Pourquoi cela n'est-il pas annoncé au fil du temps ? Parce que le comité judiciaire publie son rapport à intervalles réguliers, et non quotidiennement. Ils suivent leur propre protocole de travail, et une fois leur rapport remis, il est officiellement adopté », a renchéri Ismail Al-Thawabta, un porte-parole des autorités du Hamas.

Israël a régulièrement mis en doute la crédibilité des statistiques du ministère de la Santé à Gaza, mais celles-ci sont jugées fiables par l'ONU.