Le premier simulateur Airbus A320neo en Arabie saoudite permet aux talents saoudiens de voler haut

Chaque année, le nouveau simulateur A320neo, fabriqué par L3Harris Technologies, devrait permettre de former 3 600 pilotes et copilotes. (Photo AN par Hoda Bashatah)
Chaque année, le nouveau simulateur A320neo, fabriqué par L3Harris Technologies, devrait permettre de former 3 600 pilotes et copilotes. (Photo AN par Hoda Bashatah)
Chaque année, le nouveau simulateur A320neo, fabriqué par L3Harris Technologies, devrait permettre de former 3 600 pilotes et copilotes. (Photo AN par Hoda Bashatah)
Chaque année, le nouveau simulateur A320neo, fabriqué par L3Harris Technologies, devrait permettre de former 3 600 pilotes et copilotes. (Photo AN par Hoda Bashatah)
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Publié le Jeudi 15 juillet 2021

Le premier simulateur Airbus A320neo en Arabie saoudite permet aux talents saoudiens de voler haut

  • Le simulateur, qui a récemment été inauguré par l’Académie d’aviation du prince Sultan (Prince Sultan Aviation Academy, PSAA), précède l’arrivée de 65 Airbus A320neo et A321neo
  • Chaque année, le nouveau simulateur A320neo, fabriqué par L3Harris Technologies, devrait permettre de former 3 600 pilotes et copilotes

DJEDDAH: Le premier simulateur Airbus A320neo en Arabie saoudite, utilisé pour former les pilotes et copilotes au siège de l’entreprise à Djeddah, vise à développer et à faire grandir les talents de l’aviation en leur proposant les dernières installations de pointe, et une gamme complète de services de formation.

Le simulateur, qui a récemment été inauguré par l’Académie d’aviation du prince Sultan (Prince Sultan Aviation Academy, PSAA), précède l’arrivée de 65 Airbus A320neo et A321neo, et permettra à la PSAA d’être préparée et bien positionnée.

Les livraisons de nouveaux avions ont déjà commencé, et sont en train d’être introduites dans les flottes des compagnies Saudia et Flyadeal. Avec ce nouveau simulateur, la PSAA dispose désormais d’un total de neuf simulateurs, dont des modèles Airbus (A320neo, A320, A330 et A340) et Boeing (B777-200, B777-300, B747-400 et B787). 

Chaque année, le nouveau simulateur A320neo, fabriqué par L3Harris Technologies, devrait permettre de former 3 600 pilotes et copilotes. Le lancement de ce nouveau dispositif renforcera la formation et les capacités de classe mondiale de la PSAA. Il s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de transport et de logistique récemment annoncée, qui a pour objectif de développer le système de transport du pays, souligne Ibrahim al-Omar, directeur général de Saudi Arabian Airlines.

La Stratégie nationale de transport et de logistique, divulguée par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, au début du mois de juin, vise à faire du Royaume un pôle logistique mondial reliant trois continents, et devrait générer 550 milliards de riyals saoudiens (environ 124 milliards d’euros) d’investissements d’ici à 2030.

Le prince héritier a également fait part de son intention de lancer une deuxième compagnie aérienne nationale dans le cadre d’une stratégie plus large visant à catapulter l’Arabie saoudite au cinquième rang mondial du trafic de transit aérien.

«Il y a un an, nous avons commencé un projet important visant à intégrer toutes les activités de formation de la General Saudi Arabian Airlines Corporation, ses unités stratégiques et ses entreprises dans le cadre des tâches et responsabilités de la PSAA», indique le capitaine Mohammad Waqas, directeur général des opérations aériennes et des formations à l’académie.

Cette fusion a permis d’identifier les facteurs de croissance pour la PSAA, estime M. Waqas. Selon lui, l’académie a vocation à devenir un centre de connaissances dans tous les domaines du secteur aéronautique de la région. Elle vise également à fournir une formation complète en matière de sûreté et de sécurité de l’aviation, d’opérations au sol, de service clientèle, de sciences aéronautiques, de langue anglaise dans l’aviation, de service aérien, de formation et de maintenance des aéronefs.

Depuis sa création il y a soixante ans, la PSAA a contribué à soutenir les meilleures pratiques dans le secteur du transport aérien, conformément aux normes de sécurité locales et internationales. Ses cours de formation couvrent tous les aspects du poste de pilotage et de la maintenance des aéronefs. L’académie dispose également des derniers simulateurs fixes et mobiles.

«La PSAA joue un rôle essentiel dans la formation des pilotes et des navigateurs aériens en Arabie saoudite, ce qui a permis de relocaliser à 100% les emplois de copilote, et nous célébrerons bientôt la relocalisation de tous les emplois de pilote», explique M. Al-Omar.

En outre, la PSAA a également réussi à relocaliser complètement son personnel de formation.

Des invités prestigieux ont assisté à la cérémonie de lancement, notamment le consul général britannique, Seif Usher, l’Autorité générale de l’aviation civile, le PDG de L3 Harris, Hogan Wilson, le directeur général de la PSAA, le capitaine Ismaël al-Koshi, ainsi que des dirigeants de Saudia et des journalistes.

La PSAA est une unité commerciale stratégique de la Saudi Arabian Airlines Corporation, et le seul centre de formation avancée en aviation du Royaume. Ce centre, ouvert 24h/24, compte 14 compagnies aériennes clientes et 255 formateurs et administrateurs. Il a formé plus de 14 000 pilotes et navigateurs aériens. 

L’académie est certifiée par l’Association internationale du transport aérien et l’Organisation de l’aviation civile internationale.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.