Arab News en français, une année de défis, d'informations et de passion!

Arab News en français: comme un petit miracle des temps modernes! (Photo Arab News en français).
Arab News en français: comme un petit miracle des temps modernes! (Photo Arab News en français).
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Publié le Mercredi 14 juillet 2021

Arab News en français, une année de défis, d'informations et de passion!

  • En pleine pandémie, les téléphones de ceux qui deviendront les porteurs de ce projet virtuel – mais bien réel – se mettent à sonner de manière frénétique. Monter un site Internet en français? Tous ensemble? Sans se connaître?
  • Le défi d’Arab News en français est simple: devenir l’adresse incontournable de tout Français ou francophone qui s’intéresse au monde arabe. Rendez-vous est pris pour le 14 juillet 2022…

ATHÈNES: Comme un petit miracle des temps modernes. Avec, bien sûr, quelques inévitables couacs en cours de route. Mais nous y voici!

Il y a un peu plus d’un an, treize mois pour être exact, nos confrères d’Arab News – le quotidien anglophone le plus lu dans le Golfe – lançaient un pari fou: celui de notre existence…

Dans nos colonnes, il s’agira de mettre en avant le sursaut culturel de l’Arabie saoudite, tant sur le plan socio-culturel qu’économique, mais aussi de s’attaquer à des problématiques telles que la place de l’islam en France – et, toujours, de célébrer une vie culturelle arabe qui foisonne malgré un Moyen-Orient en crise.

En pleine pandémie, les téléphones de ceux qui deviendront les porteurs de ce projet virtuel – mais bien réel – se mettent à sonner de manière frénétique. Monter un site Internet en français? Tous ensemble? Sans se connaître? Le projet est téméraire, mais la proposition séduit. Se tisse au fil des mois une relation, de travail bien sûr, mais de confiance surtout, entre les membres d’une même équipe qui ne se connaissent pas et qui, de surcroît, ne se sont jamais rencontrés. De Paris, Athènes, Beyrouth, Montréal ou Nice en passant par Dubai et Istanbul, une formidable synergie naît et Arab News en français voit le jour. Notre site d’information est lancé le 14 juillet. Un véritable symbole pour un média qui se veut un pont entre deux cultures: arabe d’une part, française d’autre part.

Et c'est ainsi qu'en plein coeur de Dubai, Burj Khalifa se pare des couleurs d'Arab News en français au soir du 14 juillet 2020.

Dans nos colonnes, il s’agira de mettre en avant le sursaut culturel de l’Arabie saoudite, tant sur le plan socio-culturel qu’économique, mais aussi de s’attaquer à des problématiques telles que la place de l’islam en France – et, toujours, de célébrer une vie culturelle arabe qui foisonne malgré un Moyen-Orient en crise.

En douze mois, le monde a basculé avec la pandémie dans une amère routine. Il a aussi été le théâtre de drames humains sur lesquels il aura été quelquefois impossible de mettre des mots. L’explosion de Beyrouth, historique par son ampleur, tragique par ses conséquences humaines. L’horreur des attentats du mois d’octobre 2020 en France. Plus récemment, l’offensive israélienne contre la bande de Gaza a laissé une population déjà exsangue encore plus meurtrie, décimée par des années de blocus et de guerre israélienne.

Soudée par une énergie positive et contagieuse, toute l’équipe d’Arab News en français a travaillé sans relâche pendant ces douze mois, en étroite collaboration avec un vaste réseau de correspondants en Europe, dans le monde arabe et au Maghreb.

L'explosion du port de Beyrouth

Quelque vingt jours à peine après le lancement de notre site, une explosion décimait donc la moitié de la capitale libanaise.

Sur place, nos équipes travaillent sans relâche pour relayer des informations sur ce qui n’est rien de moins que l’un des plus importants drames humains du XXIe siècle.

Le 4 août 2020, c’est la moitié de Beyrouth qui est rayée de la carte. Plus de deux cents morts, plus de six mille blessés. Certains membres d’Arab News en français n’ont d’ailleurs échappé à cette explosion – que l’on a comparée à celle d’Hiroshima – que par miracle.

liban
Vision d'horreur à Beyrouth le 4 août 2020, quelques heures après le drame. (AFP).

 

Au mois de décembre, Arab News en français décide de s’attaquer à un dossier tout aussi brûlant après les attentats islamistes perpétrés dans l’Hexagone: l’intégration des Arabes en France. Des intellectuels français et arabes répondent présents pour débattre de cette problématique épineuse dans le cadre d’une table ronde organisée par Arab News en français :

L’un des articles publiés sur ce thème frappe particulièrement les esprits: il retrace le combat d’une mère-courage, Latifa ibn Ziaten, qui se dresse en porte-étendard contre l’extrémisme malgré la douleur suscitée par la perte de son fils, assassiné pour avoir combattu en Afghanistan. Son fils Imad (28 ans), parachutiste de l’armée française, a été abattu par le terroriste Mohamed Merah (24 ans), surnommé à l’époque «le terroriste à scooter».

 

Au mois de mars, Arab News en français propose un focus sur la visite pleine d’espérance du pape François en Irak, où l’une des plus anciennes communautés chrétiennes du monde agonise en silence.

Arab News en français décide de lancer au mois d’avril une étude comparative des différents mouvements de contestation dans le monde arabe: en Algérie en Irak et au Liban .

Dans cette série d’articles, Arab News en français se penche, avec l’aide de spécialistes de chacun de ces trois pays, sur les militants du Hirak. Bien que ces derniers vivent à la même époque et se réclament d’une même mouvance, ils ont chacun des spécificités très marquées en raison des différents défis sociaux, politiques et économiques auxquels font face Bagdad, Alger et Beyrouth.

Pendant le ramadan, Arab News en français est parti en quête d’histoires de vie. Un mois sacré particulièrement difficile pour les Palestiniens, marqué par les incidents du quartier Cheikh Jarrah de Jérusalem, où des Israéliens ultraorthodoxes tentent de déloger les habitants palestiniens.

Une provocation qui déclenche une riposte du Hamas et une énième offensive israélienne contre la bande de Gaza.

Douze mois. De nombreux challenges, beaucoup de difficultés surmontées en un temps record grâce à la détermination sans faille de toute une équipe de professionnels talentueux et passionnés. Le défi d’Arab News en français est simple: devenir l’adresse incontournable de tout Français ou francophone qui s’intéresse au monde arabe. Rendez-vous est pris pour le 14 juillet 2022…


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.