CHENNAI: Réalisé par le cinéaste de la faune Robert Wedderburn, Wild Allies (Alliés sauvages) emmène les spectateurs dans les coulisses en leur faisant découvrir ce sport de la fauconnerie empreint d’histoire et son fonctionnement en Arabie saoudite.
Le documentaire, qui a été diffusé pour la première fois sur National Geographic, se concentre sur le Festival de la fauconnerie 2020 du roi Abdul Aziz, qui a réuni plus de 1 000 fauconniers de différents pays tels que l'Allemagne, la Russie, la Syrie, le Bahreïn, les EAU, le Koweït et le Royaume.
Organisé par le Saudi Falcons Club, ce festival annuel propose plusieurs compétitions, dont la course Al-Mallouah, le concours de beauté Mazayin, et Future Falconers. Un programme Hadad ramène également les faucons dans leur habitat naturel et protège les populations sauvages.
Chaque section du festival est examinée dans le documentaire, permettant aux néophytes de comprendre pourquoi ces festivités sont si importantes dans la culture locale.
Wild Allies montre également comment même les enfants sont encouragés à garder des faucons comme animaux de compagnie et à les entraîner à concourir. (Photo Fournie)
Les images du festival sont aussi passionnantes que belles, montrant ces grands oiseaux dans des séquences au ralenti.
Les photos saisissantes sont appuyées par une mine d'informations sur un passe-temps peu compris en Occident malgré ses 5 500 ans d'histoire et une place sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco dans 17 pays sur trois continents.
Dans le documentaire, nous apprenons que dans les temps anciens, les hommes utilisaient ces créatures ailées pour la chasse dans le but de se nourrir. Au fil des siècles, la course plutôt que la chasse en est devenue le pilier, et Hussam al-Huzaimi, PDG du Saudi Falcons Club, explique que le passage de la chasse au faucon à la course aide l'environnement.
Wild Allies montre également comment même les enfants sont encouragés à garder des faucons comme animaux de compagnie et à les entraîner à concourir.
Le fauconnier Daifallah al-Enezi raconte que sa fille de neuf ans, Shaihana, a reçu deux oiseaux qu'elle élève maintenant. C’était en fait la plus jeune participante au festival 2020, ayant commencé à pratiquer la fauconnerie alors qu'elle n'avait que cinq ans.
Le documentaire se concentre sur le festival de fauconnerie 2020 du roi Abdul Aziz. (Photo Fournie)
Cette exploration du lien entre l'homme et l'animal est l'un des aspects les plus intéressants du documentaire, permettant aux spectateurs de comprendre exactement ce qu'il faut pour réussir à élever un oiseau de proie.
Al-Huzaimi explique que la fauconnerie est réglementée par le ministère saoudien de l'Environnement et que les rapports de cruauté lors du dressage des oiseaux ou à d'autres moments sont traités de façon sérieuse, les contrevenants étant passibles d'amendes et même d'annulation de licence.
Commentant le documentaire, il a précisé: «Ce travail fascinant plaira non seulement à ceux qui s'intéressent à la fauconnerie mais aussi à tous ceux qui aiment la faune ou les sports de compétition. C'est une chance de suivre les expériences et les histoires de plusieurs magnifiques faucons de compétition de haut niveau, ainsi que de leurs fiers propriétaires et dresseurs, alors qu'ils concourent sur la scène de leur vie.»
Tourné par James Oliver Reynolds, le film offre des images incroyables – la vue d'un faucon planant haut dans le ciel étant à la fois majestueuse et magique.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com