Que restera-t-il du Covid-19 dans nos têtes et nos pratiques?

Deux hommes travaillent sur leur ordinateur en teletravail par une journée de printemps ensoleillée au milieu de la pandémie de coronavirus devant l'hôtel des Invalides à Paris (photo d'archives) (AFP)
Deux hommes travaillent sur leur ordinateur en teletravail par une journée de printemps ensoleillée au milieu de la pandémie de coronavirus devant l'hôtel des Invalides à Paris (photo d'archives) (AFP)
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Publié le Dimanche 04 juillet 2021

Que restera-t-il du Covid-19 dans nos têtes et nos pratiques?

  • La probable quatrième vague de l'automne se traduira par «des cas moins graves grâce à la vaccination»
  • La plus grande contagiosité du variant Delta ne change pas les mesures de distanciation de 1,5 à 2 mètre

PARIS : Le masque dans les transports, une expansion du télétravail et la fin de la bise entre inconnus? Le Covid a entraîné des changements majeurs dans nos pratiques qui devraient perdurer une fois l'épidémie terminée, selon des experts interrogés par l'AFP.

Les bonnes habitudes à garder ?

Il faut "conserver un reste de prudence dans notre manière de vivre", estime auprès de l'AFP l'experte en hygiène publique Michèle Legeas. La professeure de l'EHESP (Ecole des hautes études en santé publique) préconise, avant les regroupements de l'été, de "demander à ses amis ou membres de la famille où ils en sont de la vaccination" et d'adapter les comportements, en privilégiant les contacts avec les personnes âgées à l'air libre ou "en évitant de s'entasser à 15 dans la salle de bain ou la cuisine".

La probable quatrième vague de l'automne se traduira par "des cas moins graves grâce à la vaccination". Mais même sans hospitalisation, la maladie peut prendre la forme de Covid plus ou moins long, demandant des rééducations parfois lourdes, souligne-t-elle.

A plus long terme, il faudrait, selon Michèle Legeas, "une bonne éducation au risque infectieux" et garder "en période de grippe hivernale l'habitude du masque dans les lieux de rassemblement et transports en commun".

Les autorités de santé doivent "saisir cette opportunité pour conserver les bonnes pratiques, comme le lavage des mains à répétition, qui a permis l'hiver dernier d'éviter des épidémies de gastro", complète Marie-Claire Villeval, spécialiste d'économie comportementale au CNRS.

"Les gens vont garder un petit stock de masques et le mettre quand ils se sentiront un peu fiévreux mais ce ne sera pas généralisé", avance à l'AFP le spécialiste d'anthropologie sociale du CNRS, Frédéric Keck, dont une étude sur le masque a fait ressortir qu'"un tiers le mettait par obligation, la plupart pour se protéger et un petit tiers pour protéger les autres".

Bise ou distanciation ?

La plus grande contagiosité du variant Delta ne change pas les mesures de distanciation de 1,5 à 2 mètre, qui sont à conseiller "avec des gens auxquels on ne s'autorise pas à demander où ils en sont de la vaccination et de leurs modes de vie", selon Mme Legeas.

L'anthropologue Frédéric Keck a remarqué qu'"au travail, les habitudes de distanciation sont restées, les gens se remettent difficilement à serrer les mains, à s'embrasser, ce qui produit des formes de soulagement pour ceux qui n'aimaient pas ce mélange entre amitié et travail".

"Une proximité un peu artificielle", abonde Marie-Claire Villeval.

"Si on voit que rien ne repart, que le virus est très très contrôlé, les réflexes vont revenir", estime cependant le psychiatre François Chauchot.

Mais la bise sera "moins systématique, on voit qu'elle est parfois remplacée par l'accolade", selon le médecin qui ne "serre plus la main de ses patients".

L'ère du télétravail ?

L'un des impacts les plus forts de l'épidémie restera le développement du télétravail, selon les experts.

"Dans les milieux universitaires, c'est très fort car cela évite les coûts de déplacement. Dans le business, les gens réfléchissent à mieux répartir les réunions essentielles et celles qu'on peut faire à distance", souligne Frédéric Keck.

Selon l'économiste Marie-Claire Villeval, "dans certaines professions, on s'est découverts plus efficaces, la technologie permet d'avoir des réunions plus minutées". Il a fallu apprivoiser ces outils mais les avantages (moins de temps perdu dans les transports, économies financières et d'espace) l'emportent souvent.

Cela va devenir, selon elle, un des critères de choix d'un emploi pour les jeunes professionnels, aux côtés du salaire ou d'autres conditions.

Cela conduira à "des modes d'organisation donnant de la flexibilité" et "l'immobilier d'entreprise va beaucoup changer", ajoute-t-elle, mettant en garde contre un "envahissement de la vie privée".

Avec un danger particulier pour les femmes qui, selon Frédéric Keck, ont été "un peu renvoyées à la maison", notamment avec la fermeture des écoles pendant l'épidémie, "moment de régression dans l'équilibre des tâches domestiques entre hommes et femmes".

Des changements pour les voyages et le tourisme ?

Pour d'autres pratiques comme les voyages et le tourisme, il y aura, selon les experts, moins de déplacements professionnels.

"On ne va pas revenir aux voyages d'affaires et séminaires à l'étranger du monde d'avant, c'est un gain d'énergie, de temps et financier", selon l'économiste Marie-Claire Villeval, qui souligne "la qualité d'échange que permettent les nouvelles technologies".

Pour le tourisme, les experts pensent que cela va redémarrer progressivement: "dans quatre à cinq ans, on reviendra à des habitudes touristiques assez proches", ajoute l'économiste. "Le tourisme, c'est une recherche de rêve"; on se contentera "difficilement de voyages en visio".

Il y a toutefois une tendance à "consommer local" notamment chez les jeunes et une préoccupation pour l'environnement: on aura "un tourisme plus vert, moins de destinations lointaines et pas un tourisme de dernière minute", selon l'anthropologue Frédéric Keck.

Un traumatisme durable dans les esprits ?

Frédéric Keck compare l'épidémie à la Première guerre mondiale, avec "des phases d'accalmie et de tension". Plutôt qu'un "traumatisme global", elle a provoqué "une détresse liée aux privations de liberté qui ont plus d'impact sur les gens que de connaître un proche qui soit décédé".

Mais la crise aura "des effets durables psychiquement, avec la peur d'une nouvelle épidémie et de ce que ça signale des perturbations de l'environnement", selon M. Keck, qui se dit, après "la phase d'hilarité actuelle" liée aux congés d'été, "assez pessimiste pour la rentrée".

Il redoute "des explosions sociales car les gens ont été livrés à eux-mêmes avec des sources d'information contradictoires".

A l'inverse, le psychiatre François Chauchot pense qu'une fois terminée, l'épidémie sera "vite oubliée" du fait de "notre instinct de survie". "Ca va s'estomper, peut-être qu'on mettra six mois ou un an pour retrouver la confiance" mais cela fera comme après la crise financière de 2008: "On a pris conscience puis on l'a oubliée".

Pendant la crise sanitaire, "on a touché du doigt nos fragilités" alors qu'on "partait du principe de pouvoir vivre longtemps en bonne santé". "Avec le vaccin, on retrouve confiance dans la capacité de résoudre des problèmes existentiels", estime-t-il.

L'experte en santé publique Michèle Legeas pense aussi que l'épidémie va disparaître de nos écrans radars, comme on a oublié les ravages du Sida "une fois qu'on a eu un traitement, ou les 50 voire 60 millions de morts de la grippe espagnole de 1918/1920", qui a pris des formes de moins en moins graves.

Plus d'altruisme dans la société?

Marie-Claire Villeval et son équipe ont mené une étude pendant le premier confinement. Elle constate "très peu de changements à part une légère augmentation du chacun pour soi".

En revanche, les "normes sociales" ont évolué "très vite" pendant la pandémie. Par exemple, "le port du masque, le fait de ne pas recevoir d'amis à la maison, de ne pas se regrouper", tout cela a été "massivement respecté" et ce "n'était pas par peur du gendarme".

L'économiste compare avec l'interdiction de fumer dans les lieux publics, à laquelle la population s'était rapidement pliée alors que beaucoup de gens évoquaient des Français réfractaires. "C'est intéressant en termes de politiques publiques: cela montre que pour qu'une règle soit efficace, elle doit s'accompagner d'un changement de la norme, les gens doivent la comprendre pour modifier leur comportement", d'où la nécessité de messages explicatifs pédagogiques.

"Ce qui est frappant" aussi pour Frédéric Keck, c'est la "réussite de la vaccination". "L'argument altruiste a porté et on se vaccine pour immuniser la population et retrouver le droit de circuler. Je ne sais pas si c'est de la solidarité mais il y a eu un raisonnement collectif".

Les autres effets durables de l'épidémie ?

Pour François Chauchot, "on a réalisé que la santé est la base de tout" et pris conscience du "rapport entre les animaux et nous", des risques de zoonoses, ces maladies qui se transmettent de l'animal vers l'homme.

Il y aura "d'autres pandémies, c'est inéluctable, et les micro-organismes sont beaucoup plus nombreux et adaptables que nous", a estimé l'experte en santé publique Michèle Legeas, qui n'exclut pas "une épidémie de zika ou chikungunya en métropole".

"On a appris énormément en termes d'organisation collective", pour les déplacements, la logistique, la gestion d'un grand nombre de malades dans les hôpitaux, ajoute Marie-Claire Villeval. Et comme toutes les crises, la pandémie a été "source d'innovations": télémédecine, conception d'un vaccin en six mois...

Cela a aussi "montré nos interdépendances et des fragilités délirantes" comme "notre incapacité" à produire des masques ou des médicaments, selon l'économiste, estimant nécessaire de "réinvestir massivement dans l'éducation, l'innovation et la recherche".

 

 


BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

 Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
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  • L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes
  • Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir"

ANGOULEME: Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué".

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%.

"Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu.

"Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027.

L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard.

Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir", en dépit de la nouvelle gouvernance proposée par les partenaires publics pour l'organisation future de l'événement.

Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position.

Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.

 


Pierre Hermé à Abu Dhabi : un an d’innovation et d’inspiration au Majlis

Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
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  • Avec son Majlis installé au Rosewood Abu Dhabi, Pierre Hermé offre un espace où la pâtisserie française rencontre l’hospitalité émirienne
  • L’expansion internationale de la Maison s’accélère, portée par une stratégie qui mise sur des implantations majeures en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, confirmant l’ambition mondiale de la marque

ABU DHABI: Dans une ville connue pour son attrait pour l’art, la culture et la gastronomie, Pierre Hermé célèbre le premier anniversaire de son Majlis au Rosewood Hotel à Abu Dhabi. Un jalon symbolique pour la Maison, dont la présence croissante dans la région accompagne l’intérêt toujours plus marqué des Émirats pour le savoir-faire français.

« Notre présence ici est très importante, car elle permet d’étendre le rayonnement de la marque au Moyen-Orient », confie Pierre Hermé à Arab News en français. « Abu Dhabi est une destination essentielle dans notre stratégie de développement. »

Un dialogue culinaire avec les Émirats

Depuis son ouverture, le Majlis n’a cessé d’affiner sa compréhension du goût local. Pierre Hermé observe les habitudes de consommation, échange avec ses équipes et puise de nouvelles idées dans les ingrédients emblématiques de la région.

« Je travaille actuellement sur l'agave pour un macaron, c’est une saveure intéréssante », raconte-t-il. « Comme la date, le citron noir ou d’autres produits locaux, ce sont des saveurs qui nourrissent mon inspiration. »

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Pierre Hermé à Abu Dhabi, à l’occasion du premier anniversaire du Majlis. (Photo: Arab News en français)

Cette curiosité dépasse les frontières de l’émirat : pandan, citronnelle, herbes et épices alimentent un répertoire qui se renouvelle constamment. À l’approche des fêtes, une série de nouveautés arrivera au Majlis : bûche mandarine-pain d’épice, bûche chocolat noir–citron noir, macarons à la truffe blanche ou noire, marron-gingembre, ou encore pain d’épice et mandarine.

L’innovation au cœur de la Maison Hermé

Pour celui que l’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie », l’innovation repose avant tout sur l’inspiration. « Elle peut venir d’un ingrédient, d’une discussion, d’une démarche artistique… », explique-t-il. Ainsi, la célèbre tarte Infiniment Vanille est née après la découverte d’une exposition d’Yves Klein : « Comme Klein a créé sa couleur, j’ai voulu composer ma propre saveur de vanille, avec la vanille du Mexique, du Madagascar, et de Tahiti »

Le premier anniversaire du Majlis est aussi l’occasion de présenter deux créations exclusives issues de la gamme Gourmandises Raisonnées, approche qui revisite la pâtisserie dans une version plus légère en sucres et en gras, sans compromis sur la saveur.

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Le choux Orphéo. (Photo: Arab News en français)

« La gourmandise raisonnée, c’est un travail sur la réduction de sucre et de gras, mais toujours en ayant le goût en ligne de mire », précise-t-il, rappelant que l’innovation et la créativité ne se font jamais au détriment de l’expérience gustative.

Les nouveautés du jour : le choux Orphéo, intense en chocolat et une crème Chantilly sans contenir un gramme de crème, et la tarte Infiniment Fruit de la Passion, éclatante de pureté aromatique.

Pierre Hermé poursuit également son travail sur les pâtisseries végétales – sans lait, sans beurre, sans crème, sans œuf. Il cite ainsi la tarte chocolat-blé noir, le baba Ispahan ou encore « La Rose des Sables », au lait d’amande et à la rose.

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La tarte Infiniment Fruit de la Passion. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Un savoir-faire coordonné entre Paris et Abu Dhabi

Derrière chaque vitrine colorée du Majlis, la coordination entre Paris et Abu Dhabi est millimétrée.

Les recettes sont conçues dans les ateliers parisiens, puis transmises et mises en œuvre sur place :

  • Nicolas Durousseau, chef pâtissier exécutif, forme et accompagne Florian Kraemer, chef pâtissier exécutif du Rosewood Abu Dhabi ;
  • Aux côtés du chef exécutif Liborio Colonna, Anaïs Dutilleul supervise la partie salée;
  • Des allers-retours réguliers assurent une parfaite maîtrise des standards de la Maison.

« La transmission est essentielle dans nos métiers. Depuis mes débuts, j’ai formé de nombreux pâtissiers. C’est un devoir », rappelle Hermé, fidèle à l’héritage de son apprentissage chez Lenôtre dans les années 1970.

Un lieu devenu rendez-vous pour gourmets

Niché au cœur du Rosewood Hotel, le Majlis offre un accès direct à la boutique, un espace intime et chaleureux, ainsi qu’une carte fidèle à l’offre parisienne. Les vitrines multicolores, la précision des créations et l’élégance du service séduisent une clientèle émirienne et internationale.

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Pierre Hermé entouré de son équipe au Majlis, aux côtés du directeur général du Rosewood Abu Dhabi. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Le directeur général du Rosewood Hotel, Remus Palimaru, se félicite de cette collaboration qui s’inscrit dans la montée en puissance d’Abu Dhabi en matière de gastronomie haut de gamme.

Un an… et déjà tourné vers l’avenir

La première boutique Pierre Hermé Paris a ouvert à Tokyo en 1998, marquant le début de l’expansion internationale de la Maison. Aujourd’hui, elle est présente à travers 95 boutiques dans 20 pays.

L’expansion se poursuit : après Riyad et Abu Dhabi, de nouvelles ouvertures sont prévues en 2025 et 2026 à Düsseldorf, Tachkent, Jakarta, Séoul, Zurich… et d’autres projets sont en cours. Au Moyen-Orient, Pierre Hermé confirme la poursuite du développement, notamment à Dubaï, où « d’autres points de vente ouvriront dans l’année ».

Mais malgré ce rythme soutenu, Hermé garde intacte la passion qui l’animait dès l’âge de neuf ans : « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Créer ma propre Maison m’a permis de faire ce métier comme je le voulais. » C’est cette même passion qui se retrouve aujourd’hui au Majlis, où chaque dégustation reflète l’esprit créatif de la Maison.

La qualité et l’attention au détail restent au cœur de la démarche du chef. Le sourcing des ingrédients est strict, et toutes les décisions sont prises par Monsieur Hermé lui-même.

Le Majlis, niché dans l’Hôtel Rosewood, offre un cadre convivial et une atmosphère intime.

Alors que le monde connaît des développements à un rythme effréné, les visiteurs du Majlis s’accordent une pause sucrée, le temps d’un café et d’une dégustation signée Pierre Hermé. Une parenthèse, fugace mais précieuse, où le goût devient un lien entre cultures.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.