Grâce aux femmes actives, l'Arabie saoudite atteint son plus bas taux de chômage en 5 ans

La baisse du taux de chômage a été stimulée par une augmentation de la participation des femmes au marché du travail. (Photo fournie)
La baisse du taux de chômage a été stimulée par une augmentation de la participation des femmes au marché du travail. (Photo fournie)
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Publié le Dimanche 04 juillet 2021

Grâce aux femmes actives, l'Arabie saoudite atteint son plus bas taux de chômage en 5 ans

  • Des experts ont salué les réformes économiques et sociales, la riposte à la pandémie, ainsi que la croissance rapide de l'emploi
  • «La baisse du taux de chômage dans le Royaume témoigne de la force et de la résilience de l'économie saoudienne et de son marché du travail»

RIYAD : Une réaction rapide du gouvernement saoudien à la pandémie du coronavirus, la participation active des femmes au marché du travail et les réformes économiques de la Vision 2030 ont été citées par les experts comme des facteurs majeurs dans la chute du taux de chômage du Royaume à son plus bas niveau en cinq ans.

La baisse du taux de chômage intervient alors que l'économie saoudienne commence à rebondir après la pandémie et les femmes rejoignent la population active en un nombre record.

Le taux de chômage global saoudien est tombé à 11,7% au premier trimestre de 2021 contre 12,6% au dernier trimestre de 2020, a annoncé mercredi l'Autorité générale des statistiques (GASTAT).

Selon la GASTAT, ce taux de chômage est le plus bas depuis le taux de 11,6% au deuxième trimestre de 2016.

La baisse du taux de chômage a été stimulée par une augmentation de la participation des femmes au marché du travail, qui est passée à 33,6% contre 32,1% au trimestre précédent.

Le Royaume bénéficie d'une augmentation des investissements au moment où le prince héritier Mohammed ben Salmane tente de diversifier l'économie dans le cadre de son plan de réforme, la Vision 2030.

Depuis 2016, les réformes économiques ont créé des millions d'emplois, avec l’objectif de réduire le chômage à 7% d'ici 2030.

S'adressant à Arab News, l'économiste Talât Zaki Hafiz a souligné que le chômage en Arabie saoudite était tombé à son plus bas niveau en cinq ans pour de nombreuses raisons, notamment les efforts rigoureux du gouvernement pour le projet de «saoudisation» des emplois dans la plupart des secteurs commerciaux dans les entreprises privées.

FAIT MARQUANT

Le taux de chômage global saoudien est tombé à 11,7% au premier trimestre 2021 contre 12,6% au dernier trimestre 2020, a indiqué GASTAT.

«L’autonomisation des femmes dans le marché du travail et leur offrir une plus grande chance de travailler et de participer plus activement s'est reflété d’une façon positive dans la baisse du chômage dans le Royaume», a-t-il expliqué.

«Aujourd'hui, nous avons de plus en plus de Saoudiens compétents pour travailler dans le secteur privé du point de vue de la qualification ou même de la volonté d'accepter le genre d'emplois qui ne les attiraient pas».

Hafiz a assuré qu'il était confiant que le Royaume atteindra son objectif de 7% de taux de chomâge dans le cadre de Vision 2030

Le Dr Osama Ghanem Al-Obaidy, conseiller et professeur de droit à l'Institut d'administration publique de Riyad, a déclaré : «La Vision 2030 du Royaume souligne l'importance d'augmenter le taux d'emploi des Saoudiens. Malgré les défis posés par la pandémie, l'Arabie saoudite a réussi à réduire son taux de chômage, tandis que d'autres pays ont subi d'énormes pertes d'emplois».

«Les politiques mises en œuvre par le gouvernement ont été efficaces pour éviter une augmentation du taux de chômage», a-t-il affirmé.

Al-Obaidy a indiqué que les programmes et les initiatives d'emploi pour les jeunes Saoudiens, en particulier les femmes, et les investissements du Fonds d'investissement public saoudien ainsi que les réformes économiques entreprises par le gouvernement saoudien ont tous conduit à une baisse du taux de chômage. 

Cela s'ajoute aux programmes de soutien et d'incitation que le gouvernement a fourni aux entreprises et aux propriétaires d'entreprises pour les aider à éviter des pertes d'emplois massives, a-t-il ajouté.

«La baisse du taux de chômage dans le Royaume témoigne de la force et de la résilience de l'économie saoudienne et de son marché du travail», a soutenu Al-Obaidy.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.