Reprise des pourparlers entre le gouvernement yéménite et le CTS à Riyad

L’Arabie saoudite a réitéré son soutien au gouvernement yéménite dirigé par le président, Abdrabbo Mansour Hadi. (Photo, AFP)
L’Arabie saoudite a réitéré son soutien au gouvernement yéménite dirigé par le président, Abdrabbo Mansour Hadi. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 02 juillet 2021

Reprise des pourparlers entre le gouvernement yéménite et le CTS à Riyad

  • Les deux parties sont convenues d’éviter toute forme d’escalade, qu’elle soit d’ordre politique, militaire, sécuritaire, économique, sociale ou médiatique
  • Le Royaume a rappelé aux deux parties la nécessité de se conformer à l’accord afin de promouvoir l’unité de toutes les composantes de la société yéménite, éviter les conflits sanglants et garantir sécurité et stabilité

RIYAD: Des représentants du gouvernement yéménite et du Conseil de transition du Sud (CTS) se sont entretenus jeudi dans la capitale saoudienne pour tenter de résoudre leurs différends de manière pacifique.

Les deux parties ont préalablement signé l’accord de Riyad selon lequel toutes les parties s’engagent à accepter les solutions politiques et à mettre un terme à la violence qui a éclaté en 2019.

Les deux parties sont convenues d’éviter toute forme d’escalade, qu’elle soit d’ordre politique, militaire, sécuritaire, économique, sociale ou médiatique. 

L’Arabie saoudite considère cependant que les dernières actions entreprises par le CTS – notamment l’escalade politique et médiatique, ainsi que les nominations politiques et militaires – vont à l’encontre de l’accord signé par les deux parties.

Le Royaume a rappelé aux deux parties la nécessité de se conformer à l’accord afin de promouvoir l’unité de toutes les composantes de la société yéménite, éviter les conflits sanglants et garantir sécurité et stabilité.

Au cours de cette dernière réunion, l'Arabie saoudite a réitéré son soutien au gouvernement yéménite dirigé par le président Abdrabbo Mansour Hadi.

Depuis 2015, le CTS unit ses forces à celles du gouvernement légitime de M. Hadi pour combattre la milice houthie soutenue par l’Iran. Cette dernière s’est emparée de la capitale Sanaa et de certaines régions du Yémen lors d’un coup d’État en 2014.

À la fin de l’année 2019, le CTS a toutefois chassé le gouvernement d’Abdrabbo Mansour Hadi d’Aden, son siège de pouvoir temporaire, à la suite de violents affrontements. 

Afin de tenter d’apaiser les tensions, l’Arabie saoudite a réussi à négocier un accord de partage des pouvoirs entre les deux parties.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Syrie: La France appelle toutes les parties à « protéger les populations civiles » à Alep

Cette vue aérienne montre une rue déserte d'Alep avec de la fumée en arrière-plan après l'entrée des djihadistes et de leurs alliés dans la ville du nord de la Syrie, le 30 novembre 2024.(Photo Omar HAJ KADOUR / AFP)
Cette vue aérienne montre une rue déserte d'Alep avec de la fumée en arrière-plan après l'entrée des djihadistes et de leurs alliés dans la ville du nord de la Syrie, le 30 novembre 2024.(Photo Omar HAJ KADOUR / AFP)
Short Url
  • « La France suit avec attention les développements militaires survenus à Alep », a indiqué dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères.
  • Les jihadistes et les factions rebelles alliées ont pris la majeure partie d'Alep, la deuxième ville de Syrie, lors d'une offensive éclair, a indiqué samedi une ONG,

PARIS : Samedi, la France a appelé « l'ensemble des parties à respecter le droit international humanitaire et à protéger les populations civiles » à Alep, dans le nord de la Syrie, contrôlée en grande partie par des djihadistes et des rebelles après une offensive éclair.

« La France suit avec attention les développements militaires survenus à Alep », a indiqué dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères, alors que les combats ont déjà fait plus de 320 morts, soit les premiers de cette ampleur depuis plusieurs années en Syrie.

« Ces développements démontrent la nécessité de reprendre sans délai les réunions du comité constitutionnel syrien, treize ans après le début de la guerre civile, pour parvenir enfin à une solution politique », a ajouté le Quai d'Orsay.

Les jihadistes et les factions rebelles alliées ont pris la majeure partie d'Alep, la deuxième ville de Syrie, lors d'une offensive éclair, a indiqué samedi une ONG, un coup dur pour le pouvoir de Bachar al-Assad, soutenu par Moscou et Téhéran.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, a également fait état de raids aériens russes avant l'aube sur Alep, les premiers depuis 2016, année durant laquelle le régime avait repris le contrôle de la ville septentrionale aux rebelles, avec l'aide de Moscou.

Ces violences sont les premières de cette ampleur depuis plusieurs années en Syrie, où une guerre dévastatrice a commencé en 2011 avec un soulèvement populaire réprimé dans le sang, puis est devenue un conflit multiforme avec des belligérants soutenus par différentes puissances régionales et internationales.


L'armée israélienne affirme avoir frappé le Hezbollah à la frontière syro-libanaise

Des enfants marchent au milieu des décombres d'une église dans le village de Derdghaya, au sud du Liban, plus d'un mois après que celle-ci a été détruite en partie par une frappe aérienne israélienne, le 29 novembre 2023. (Photo AFP)
Des enfants marchent au milieu des décombres d'une église dans le village de Derdghaya, au sud du Liban, plus d'un mois après que celle-ci a été détruite en partie par une frappe aérienne israélienne, le 29 novembre 2023. (Photo AFP)
Short Url
  • L'armée israélienne a annoncé avoir frappé samedi des sites à la frontière syro-libanaise qu'elle affirme être utilisés par le Hezbollah libanais pour acheminer des armes.
  • Selon un communiqué militaire, l'armée de l'air a mené un raid sur « des sites d'infrastructure militaire près de points de passage entre la Syrie et le Liban utilisés par le Hezbollah pour faire passer clandestinement des armes de Syrie au Liban »

JERUSALEM : L'armée israélienne a annoncé avoir frappé samedi des sites à la frontière syro-libanaise qu'elle affirme être utilisés par le Hezbollah libanais pour acheminer des armes.

Selon un communiqué militaire, l'armée de l'air a mené un raid sur « des sites d'infrastructure militaire près de points de passage entre la Syrie et le Liban utilisés par le Hezbollah pour faire passer clandestinement des armes de Syrie au Liban », après l'entrée en vigueur de l'accord de cessez-le-feu mercredi.

Selon la même source, cela « pose de fait une menace pour l'État d'Israël ».

Au Liban, où elle est présente dans le sud du pays, l'armée israélienne a affirmé avoir « localisé et confisqué des armes dissimulées dans une mosquée par des terroristes du Hezbollah » dans cette région, et avoir mené « des opérations pour éloigner des suspects ».

L'agence officielle libanaise ANI a rapporté de son côté « une frappe de drone sur une voiture près de la ville de Majdal Zoun », dans le sud du pays. Elle a également signalé un tir d'obus sur Khiam, un village frontalier, où des tirs d'armes automatiques ont retenti.

L'agence a également fait état de « tirs d'artillerie intermittents » à la périphérie du village de Chaqra, toujours dans le sud du Liban.

Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi, après plus d'un an d'hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l'armée israélienne et le mouvement armé libanais soutenu par l'Iran.

Parrainé par les États-Unis et la France, l'accord de cessez-le-feu prévoit le retrait de l'armée israélienne du sud du Liban dans un délai de 60 jours.

Le Hezbollah doit quant à lui se replier jusqu'au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière israélo-libanaise, et démanteler son infrastructure militaire dans le sud du pays.

Israël a déclaré se réserver « une totale liberté d'action militaire » au Liban, « si le Hezbollah viole l'accord et tente de se réarmer ».


Le 26e avion de secours de l'Arabie saoudite atterrit au Liban

L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de matériel médical et d'abris. (SPA)
L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de matériel médical et d'abris. (SPA)
L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de matériel médical et d'abris. (SPA)
L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de matériel médical et d'abris. (SPA)
L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de matériel médical et d'abris. (SPA)
L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de matériel médical et d'abris. (SPA)
Short Url
  • La poursuite de la mission suit les directives du roi Salman et du prince héritier Mohammed bin Salman

RIYAD : Les efforts humanitaires de l'Arabie saoudite en faveur de la population libanaise déplacée par le conflit se poursuivent avec l'arrivée du 26e avion de secours à l'aéroport international Beyrouth-Rafic Hariri samedi matin.

L'avion, opéré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, était chargé de diverses aides, notamment de nourriture, de fournitures médicales et d'abris, a rapporté l'agence de presse saoudienne, SPA.

Cette mission continue suit les directives du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane pour soutenir le peuple libanais.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com