Immeuble effondré: Joe et Jill Biden en Floride pour apporter «du réconfort»

Le président américain Joe Biden et les premiers intervenants à l'effondrement de l'immeuble de 12 étages Champlain Towers South à Surfside, en Floride, le 1er juillet 2021 (Photo, AFP)
Le président américain Joe Biden et les premiers intervenants à l'effondrement de l'immeuble de 12 étages Champlain Towers South à Surfside, en Floride, le 1er juillet 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 01 juillet 2021

Immeuble effondré: Joe et Jill Biden en Floride pour apporter «du réconfort»

Le président américain Joe Biden et les premiers intervenants à l'effondrement de l'immeuble de 12 étages Champlain Towers South à Surfside, en Floride, le 1er juillet 2021 (Photo, AFP)
  • Le président veut envoyer un «message d'unité», en faisant valoir que l'Etat fédéral et les autorités locales ont joint leurs forces face au drame
  • Un seul adolescent a été extrait des décombres, au premières heures des opérations de secours. Depuis, chaque heure qui passe dissipe un peu plus l'espoir d'un miracle

SURFSIDE: Un point sur les opérations de secours, une longue rencontre pour apporter du « réconfort » à des familles en proie à la plus douloureuse incertitude: Joe et Jill Biden sont arrivés jeudi en Floride, une semaine après l'effondrement d'un immeuble à Surfside. 

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Joe et Jill Biden en Floride, une semaine après l'effondrement d'un immeuble à Surfside (Photo, AFP)

Aucune information n'était disponible dans l'immédiat sur une éventuelle visite du couple présidentiel sur le site du drame, où les opérations de secours ont été suspendues à l'aube, en raison d'inquiétudes sur la sécurité du site. 

Alors que le bilan officiel est de 18 personnes décédées et de 140 autres portées disparues, le président, qui a fait de son empathie un marqueur de son mandat, entend réserver le plus clair de son temps à des rencontres avec les équipes de sauvetage, puis avec les proches des victimes ou des personnes manquant à l'appel. 

Son agenda prévoit trois heures d'entretien avec les familles. Sur une note plus politique, le président doit rencontrer jeudi le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, étoile montante de son parti dans cet Etat crucial lors des élections américaines. 

Mais Joe Biden veut avant tout « apporter du réconfort » lors de cette visite, a déclaré Karine Jean-Pierre, sa porte-parole, aux journalistes présents à bord d'Air Force One. 

Le président veut aussi envoyer un « message d'unité », en faisant valoir que l'Etat fédéral et les autorités locales ont joint leurs forces face au drame, a-t-elle ajouté, sans préciser si Joe Biden se rendrait sur le site même de la catastrophe, où les secouristes ont suspendu leurs opérations dans le monceau de gravats. 

« Nous avons été forcés d'interrompre les opérations (...) à l'aube en raison d'inquiétudes » concernant la partie de l'immeuble encore debout après l'effondrement, a dit jeudi la maire du comté de Miami-Dade, Daniella Levine Cava, lors d'une conférence de presse. 

Elle a assuré que la visite de Joe Biden n'aurait « aucun impact » sur la quête désespérée de survivants, qui reprendra dès que « la sécurité » des équipes de secours serait assurée. 

La majeure partie de l'édifice de douze étages, baptisé Champlain Towers, s'est écroulée le 24 juin vers 01H20 du matin dans un nuage de poussière, l'une des plus graves catastrophes urbaines de l'histoire des Etats-Unis. 

L'improbable miracle 

Un seul adolescent a été extrait des décombres, au premières heures des opérations de secours. Depuis, chaque heure qui passe dissipe un peu plus l'espoir d'un miracle. 

Parmi les personnes manquant à l'appel, des dizaines de Latino-Américains originaires d'Argentine, de Colombie, du Paraguay, du Chili et de l'Uruguay. 

Leurs familles « sont dans le flou et ça va être l'une des périodes les plus dangereuses psychologiquement qu'une personne puisse traverser », déclare Raphael Poch, un thérapeute venu d'Israël avec une équipe de sauveteurs. 

Si l'hypothèse d'un manquement dans l'entretien de l'immeuble a été évoquée, aucune réponse claire n'a été apportée, et les corps sont extraits des décombres au compte-gouttes, au fil de lentes et complexes recherches. 

« On ne peut pas nier la situation actuelle: cela fait plus de six jours depuis l'effondrement et les chances de trouver des personnes vivantes sont minces », indiquait mercredi Elad Edri, commandant adjoint de l'équipe de secours israélienne qui prête main forte aux sauveteurs américains depuis dimanche. 

Plus de 1 400 tonnes de béton ont déjà été fouillées, a précisé le gouverneur Ron DeSantis jeudi. 

Un rapport portant sur l'état de l'immeuble notait dès 2018 des « dommages structurels majeurs », ainsi que des « fissures » dans le sous-sol du bâtiment, selon des documents publiés par la ville de Surfside. 

La publication mardi d'une lettre datée d'avril de la présidente de l'assemblée des copropriétaires, s'alarmant de l'état de l'immeuble, a aussi alimenté le débat pour savoir si la catastrophe aurait pu être évitée. 


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.