Les monuments effacés du Grand Liban

 Vieille locomotive de train à l'intérieur de la gare abandonnée de Riyaq dans la vallée de la Bekaa au Liban. Le transport ferroviaire au Liban a commencé dans les années 1890 en tant que projet français sous l'Empire ottoman, mais a en grande partie cessé dans les années 1970 en raison de la guerre civile dans le pays. (Joseph EID/AFP)
Vieille locomotive de train à l'intérieur de la gare abandonnée de Riyaq dans la vallée de la Bekaa au Liban. Le transport ferroviaire au Liban a commencé dans les années 1890 en tant que projet français sous l'Empire ottoman, mais a en grande partie cessé dans les années 1970 en raison de la guerre civile dans le pays. (Joseph EID/AFP)
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Publié le Lundi 31 août 2020

Les monuments effacés du Grand Liban

  • « Beyrouth était le lien entre l’Orient et l’Occident, et ceci est représenté dans son architecture depuis le mandat français » — Fadlo Dagher, architecte libanais

BEYROUTH: Le Liban célèbre son centenaire en tant qu'État moderne avec un souvenir effacé des monuments qui existaient il y a cent ans.

La seule exception est la Résidence des Pins, résidence de l’ambassadeur français à Beyrouth, dans laquelle a été proclamée la création de Grand Liban le 1er septembre 1920 et qui est restée inébranlable face aux troubles ultérieurs du pays.

D'autres marqueurs urbains de cette époque ont disparu à cause de facteurs naturels et du développement social, ou ont été détruits pendant la guerre civile libanaise. Le peu qui a été préservé a péri dans l’explosion du port de Beyrouth moins d’un mois avant le centenaire du Liban.

Les maisons des quartiers de Beyrouth racontent les histoires de différentes époques. Durant les deux premières décennies du XXème siècle, Beyrouth était une ville modeste qui s’articulait autour d’un petit port naturel et dont le nombre d’habitants ne dépassait pas les 10 000.

La ville était entourée d’un mur ayant de nombreuses portes qui se fermaient tôt tous les jours. Les noms de ces portes — comme Bab Idriss, la Porte Assour et Bab al-Borj — résonnent toujours, bien que les murs et les portes ne soient plus présents.

« Beyrouth n’a commencé à se développer qu’à la fin de la troisième décennie du XXème siècle, lorsque l’Occident a manifesté son intérêt pour les villes de la rive orientale de la mer méditerranée, dont Alexandrie, Haïfa, Beyrouth, Mersin et d’autres ports ottomans qui étaient prêts à recevoir des marchandises », raconte l’architecte Rahif Fayad, 84 ans.

Le rôle du port de Beyrouth s’est rapidement développé, ce qui a abouti à l’émergence d’une nouvelle classe marchande dans la ville et au Mont-Liban, a expliqué Fayad.

« La population de la ville a explosé et a dû s'étendre au-delà de ses murs vers les zones voisines, ce qui l'a amenée à devenir une ville moderne et ouverte ».

La majorité des bâtiments durant cette période ont été construits avec du grès extrait des roches sableuses de Beyrouth. Ces vieilles pierres sont encore visibles dans la rue Spears, dans le mur de l’Université américaine de Beyrouth et dans de nombreuses vieilles maisons de Beyrouth qui résistent encore aux deux forces de la modernité et de la destruction.

Ces pierres ont été recouvertes d’une couche de calcaire ou de ciment pour les protéger des effets climatiques saisonniers. Les maisons étaient formées d’un ou de deux étages et étaient entourées d’un jardin, surplombant souvent la mer, afin que les membres de la famille vivent en sécurité, sans entrer en contact avec le quartier environnant.

La façade de ces maisons se composait de trois arcs, avec un toit incliné en briques rouges. Ce style était répandu à Beyrouth et dans d'autres villes côtières de la méditerranée orientale et répondait à des besoins sociaux spécifiques. La cour intérieure était couverte d'un toit et est devenue connue sous le nom de « Al-Dar » (salon). Elle était entourée de chambres, d'une cuisine et d'une salle à manger. C'était la maison typique de la classe bourgeoise marchande montante de Beyrouth.

Les maisons étaient construites par des professionnels — des architectes et des travailleurs de la construction ayant étudié en Europe et aux États-Unis. L’architecture était de la meilleure qualité et s'intégrait bien dans le milieu environnant, car les matériaux et l'expertise locaux étaient utilisés.

Des architectes italiens ont été engagés pour concevoir des lieux tels que le Palais de Sursock, situé dans la rue éponyme portant le nom de cette famille aristocratique.

Avec le grand nombre de nouveaux arrivants, Beyrouth s’est élargie et a vu son port se développer.

En 1920, avec la proclamation du Grand Liban et le début de l’ère du mandat français, les colons ont élargi les rues, ont introduit les moyens de transport modernes — tels que les tramways et les voitures — ainsi qu’un style de vie insatiable et consumériste. Ils ont essayé de façonner des lieux publics au cœur du Beyrouth historique, mais certains d'entre eux sont entrés en collision avec les anciennes églises et mosquées présentes dans la région.

Les colons ont également introduit l’architecture Haussmannienne, qui consistait à diviser la façade d'un bâtiment en trois parties verticales qui seraient adoptées en bâtiments contigus, formant la façade de toute une rue. Cette conception est mieux présentée dans les rues Maarad, Foch, Allenby et Weygand, et dans d'autres rues orthogonales au nord du bâtiment de la Municipalité de Beyrouth.

Ce style peut également être vue dans des zones relativement éloignées du cœur historique de Beyrouth, notamment Spears, Kantari, May Ziadé, Gemmayzé, jusqu'au quartier Sursock à Achrafieh.

« Beyrouth était le lien entre l’Orient et l’Occident, et ceci est représenté dans son architecture depuis le mandat français qui a introduit de nouveaux éléments stylistiques sans renoncer aux caractéristiques islamiques », a précisé l’architecte Fadlo Dagher. « Ce mélange d’éléments modernes et islamiques s'exprime le mieux dans l'architecture du bâtiment de la Municipalité de Beyrouth, qui reflète à la fois l'architecture ottomane et française ».

« Ce bâtiment a été conçu par l’ingénieur gréco-libanais Youssef Aftimos (1866-1952), qui a commencé sa construction durant l’ère ottomane et l’a terminé durant le mandat français ».

L’identité architecturale de Beyrouth, selon M. Dagher, « reflète l’ouverture de la ville à tous ».

Comment se fait-il que certains palais et bâtiments soient toujours debout 100 ans plus tard ?

« Avant l’ère du mandat, l’architecture ottomane dépendait du bois pour construire les toits », indique Fadlo Dagher. « En 1925, le ciment a été introduit, et les revêtements en brique ont été remplacés par le fer, le béton armé ou le ciment ».

« Durant la période ottomane, les balcons étaient faits de marbre, mais pendant l’ère du mandat, ils ont été remplacés par des vérandas à trois murs, exposés d’un seul côté aux vents soufflant sur Beyrouth. C’est agréable d’y passer la soirée ».

Comme ces balcons étaient couverts, ajoute M. Dagher, les gens étaient protégés du soleil en été et de la pluie en hiver.

« Il convient de noter que les terrasses étaient toujours construites du côté nord afin de ne pas être exposées au soleil », mentionne-t-il. « Elles étaient généralement ornées de motifs orientaux et occidentaux ».

La période du mandat a connu un passage des maisons unifamiliales aux immeubles à plusieurs étages pour l'investissement commercial, explique l’architecte.

« Avec l’introduction du ciment, les bâtiments sont devenus de cinq étages, et chaque étage est divisé en deux appartements, alors que les rez-de-chaussée étaient réservés aux magasins » ajoute-t-il. « Les nouveaux groupes sociaux sont venus vivre dans ces immeubles, adoptant le style de vie économique, social et culturel occidental, loin des maisons indépendantes entourées de jardins ».

L’indépendance du Liban en 1943 a conduit à une nouvelle croissance de Beyrouth. La ville a adopté une architecture moderne et verticale et un style international. Plus tard, cela conduirait à un développement inégal, et la « maison bourgeoise de Beyrouth » serait engloutie par des bâtiments et des tours asymétriques en fer et en ciment. Les liens de Beyrouth avec la mer ont dépéri.

Avec l'explosion qui a secoué la ville le 4 août, les Libanais ont découvert à quel point leur ville était fragile et a facilement été endommagée. Ils ont également été déçus de découvrir que la ville n'était pas facile à évacuer en cas de catastrophes naturelles ou causées par l'homme.

Selon une enquête réalisée par des comités spécialisés, 360 bâtiments patrimoniaux datant de la période entre 1860 et 1930 ont été partiellement ou totalement endommagés par l'explosion du port.

« La restauration de ces bâtiments, avec leurs plafonds en bois, leurs décorations de renommée, leurs balcons en marbre et leurs fenêtres sculptées, nécessite avant tout une décision politique pour préserver la mémoire architecturale de la ville », affirme Fadlo Dagher.

« Ce sont des bâtiments et des palais de deux ou trois étages, tandis que le système de construction à Beyrouth permet la construction de bâtiments de 13 étages. De nombreux investisseurs manifestent de l'intérêt pour acheter ces bâtiments endommagés et oubliés afin de les remplacer par des plus grands et d'effacer notre patrimoine ».


Le prix saoudien de la création d'entreprises de mode se hisse en phase finale

Les gagnants auront l'opportunité de se rendre à Paris pour un mentorat exclusif avec les équipes de développement durable de Kering et de présenter leurs innovations lors du sommet ChangeNOW 2025. (X @KeringGroup)
Les gagnants auront l'opportunité de se rendre à Paris pour un mentorat exclusif avec les équipes de développement durable de Kering et de présenter leurs innovations lors du sommet ChangeNOW 2025. (X @KeringGroup)
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  • Plus de 100 startups ont postulé et 20 ont été sélectionnées pour participer à un camp de formation de trois jours à Riyad.
  • Burak Cakmak, le PDG de la Fashion Commission, a déclaré que la durabilité était au cœur de la vision de la Commission pour l'avenir de l'industrie.

Riyad : la Fashion Commission et le groupe de luxe Kering ont lancé le processus de sélection des lauréats du Kering Generation Award X Saudi Arabia.

L'initiative vise à soutenir les startups innovantes ayant un impact significatif sur l'industrie de la mode, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le processus de candidature a débuté en novembre 2023, invitant les startups à soumettre leur candidature et à promouvoir la durabilité. Plus de 100 startups ont postulé et 20 ont été sélectionnées pour participer à un camp de formation de trois jours à Riyad.

Le programme comprenait des ateliers axés sur les indicateurs de performance clés, la définition d'objectifs et les compétences en matière de présentation.

Le 14 janvier, les 20 start-ups présélectionnées se sont réunies à Riyad pour la présentation finale, au cours de laquelle chaque candidat a été évalué sur l'engagement des clients, l'économie circulaire et la protection de l'eau.

Après les présentations, le processus d'évaluation a commencé pour sélectionner les dix meilleures propositions, qui seront évaluées par le jury selon les critères suivants : innovation, pertinence, lien avec la mode et impact potentiel sur la nature et la société.

La cérémonie de remise des prix aura lieu le 27 janvier à Riyad, où les trois lauréats seront annoncés.

Les lauréats auront la possibilité de se rendre à Paris pour bénéficier d'un mentorat exclusif avec les équipes de développement durable de Kering et de présenter leurs innovations lors du sommet ChangeNOW 2025.

Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode, a déclaré que le développement durable était au cœur de la vision de la Commission pour l'avenir du secteur.

Il a ajouté que le prix visait à mettre en lumière et à soutenir les startups innovantes dans le domaine de la mode circulaire et de la gestion de l'environnement.

M. Cakmak a souligné l'engagement de la Commission à promouvoir des solutions qui répondent aux défis actuels et ouvrent la voie à un avenir durable dans le secteur de la mode.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Christina Aguilera et Michael Bublé se succèdent sur la scène des Joy Awards de Riyad

Christina Aguilera foule le tapis rouge des Joy Awards à Riyad, le 18 janvier. (Getty Images)
Christina Aguilera foule le tapis rouge des Joy Awards à Riyad, le 18 janvier. (Getty Images)
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  • Les Joy Awards sont le plus grand événement organisé en Arabie saoudite pour honorer les principaux artistes du monde arabe.
  • Les lauréats ont été sélectionnés par le public via une application lancée par l'Autorité générale du divertissement.

RIYADH : Les Joy Awards annuels ont honoré les talents arabes lors d'une soirée de gala au Kingdom Arena de Riyad, samedi.

La cérémonie a débuté par un concert de Christina Aguilera, qui a interprété The Voice Within et son tube Genie in a Bottle.

Les icônes musicales Mohammed Abdo et Andrea Bocelli ont quant à eux offert une prestation alliant les sonorités du Golfe et de l'Italie.***

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de My Way de Frank Sinatra, en anglais et en arabe.

Samedi, lors de la cérémonie, Amanda Seyfried, Morgan Freeman et Matthew McConaughey ont fait sensation sur le tapis lavande emblématique aux côtés de célébrités internationales et locales.

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de « My Way » de Frank Sinatra, en anglais et en arabe. (X, anciennement connu sous le nom de Twitter)
Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de « My Way » de Frank Sinatra, en anglais et en arabe. (X, anciennement connu sous le nom de Twitter)

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de My Way de Frank Sinatra, en anglais et en arabe.

Samedi, lors de la cérémonie, Amanda Seyfried, Morgan Freeman et Matthew McConaughey ont fait sensation sur le tapis lavande emblématique aux côtés de célébrités internationales et locales.

Morgan Freeman avec sa partenaire Lori McCreary aux Joy Awards. (Getty Images)
Morgan Freeman avec sa partenaire Lori McCreary aux Joy Awards. (Getty Images)

Pour rendre hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie en portant une robe blanc nacré avec des drapés noirs de la marque saoudienne Abadia.

« Je l'ai choisie parce que je voulais représenter les créateurs saoudiens et la mode, en particulier ici, à Riyad, qui est un centre de la mode saoudienne », a-t-elle déclaré.

En hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie vêtue d'une robe blanche nacrée aux drapés noirs de la marque saoudienne Abadia. (Getty Images)
En hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie vêtue d'une robe blanche nacrée aux drapés noirs de la marque saoudienne Abadia. (Getty Images)

L'actrice libanaise Nawal Kamel est arrivée dans une robe noire et cloutée d'argent conçue par sa styliste libanaise préférée, Joelle Nemnum.

« Je n'arrive pas à croire que je suis ici. Je suis très excitée à l'idée de rencontrer le peuple (saoudien) de près. Je connais beaucoup de gens du Liban, mais être ici et voir les gens du pays, qui sont si différents et si incroyables, c'est extraordinaire. Ils (les Saoudiens) sont si gentils et si accueillants - ils vous soutiennent vraiment et prennent soin de vous. Je suis tellement reconnaissante d'être ici et d'assister à la remise des Joy Awards », a-t-elle déclaré. 

Amanda Seyfried est arrivée dans une robe Valentino rouge vif (Getty Images).
Amanda Seyfried est arrivée dans une robe Valentino rouge vif (Getty Images).

Organisés au Kingdom Arena, les Joy Awards sont le plus grand événement d'Arabie saoudite qui distingue et récompense les principaux artistes du monde arabe. L'événement fait partie de la Saison de Riyad et est co-organisé par le groupe MBC.

Les lauréats ont été sélectionnés par le public via une application lancée par l'Autorité générale du divertissement. Les candidats étaient répartis en différentes catégories. Les nominés ont été soigneusement choisis par des comités spécialisés en fonction de leurs efforts et de leurs réalisations au cours de l'année écoulée.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 

 

 

 

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com