Israël et les EAU vont signer «plusieurs autres accords», affirme Lapid

"L'idée c'est de passer de (relations) entre gouvernements au monde des affaires et des populations", a déclaré mercredi le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid. (Photo, AFP)
"L'idée c'est de passer de (relations) entre gouvernements au monde des affaires et des populations", a déclaré mercredi le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 01 juillet 2021

Israël et les EAU vont signer «plusieurs autres accords», affirme Lapid

  • Lapid a inauguré mardi l'ambassade israélienne à Abou Dhabi, capitale des Emirats, la première de son pays dans la région, dans le cadre d'une normalisation des relations diplomatiques signée en septembre 2020
  • Après les Emirats, Bahreïn, le Maroc et le Soudan ont également signé des accords de normalisation avec l'Etat hébreu l'an  passé. Dans ce contexte, M. Lapid a exprimé le souhait que l'accord avec le Soudan soit finalisé

DUBAI: Le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid a annoncé mercredi la prochaine signature de nouveaux accords de coopération avec les Emirats arabes unis, lors de l'inauguration du premier consulat de l'Etat hébreu à Dubaï dans la foulée d'une visite inédite dans ce pays du Golfe.

M. Lapid a inauguré mardi l'ambassade israélienne à Abou Dhabi, capitale des Emirats, la première de son pays dans la région, dans le cadre d'une normalisation des relations diplomatiques signée en septembre 2020. Il s'est également entretenu avec son homologue cheikh Abdallah ben Zayed Al-Nahyane.

"Nous allons signer de nouveaux accords en juillet en Israël. Donc (les relations) vont s'étendre", a déclaré Yaïr Lapid lors d'une conférence de presse à Dubaï.

"L'idée c'est de passer de (relations) entre gouvernements au monde des affaires et des populations", a-t-il ajouté.

Mercredi, il s'est aussi rendu sur le site de l'Exposition universelle de Dubaï, à laquelle son pays participera entre octobre 2021 et mars 2022.

Le ministre israélien a également affirmé vouloir "étendre les accords d'Abraham (accords de normalisation, ndlr) à toute la région".

"Ce n'est pas si simple qu'il n'y paraît et cela prendra du temps. Beaucoup de difficultés font obstacle mais le but d'Israël est la paix dans la région", a-t-il assuré.

Après les Emirats, Bahreïn, le Maroc et le Soudan ont également signé des accords de normalisation avec l'Etat hébreu l'an  passé. Dans ce contexte, M. Lapid a exprimé le souhait que l'accord avec le Soudan soit finalisé. 

La répression en mai de manifestations de Palestiniens par les forces israéliennes à Jérusalem-Est occupé puis les frappes israéliennes sur Gaza avaient mis les nouveaux partenaires arabes de l'Etat hébreu dans l'embarras.

"Si nous pouvons aller de l'avant avec les Saoudiens, nous serions heureux de le faire", a-t-il souligné, Ryad étant l'autre grand allié des Etats-Unis dans le Golfe et la plus grande économie du monde arabe.

Les deux pays partagent également la même inimitié à l'encontre de l'Iran. M. Lapid s'est dit "inquiet" au sujet des négociations pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien tout en espérant qu'un "bon accord" soit trouvé.

Les Palestiniens ont dénoncé les accords de normalisation avec Israël, les qualifiant de "trahison". La résolution du conflit israélo-palestinien était jusqu'alors considérée comme une condition sine qua non à toute normalisation.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.