Les Pays-Bas se penchent à nouveau sur l'origine d'œuvres d'art pillées par les nazis

La ministre néerlandaise de la Culture Inge Van Engelshoven souhaite rendre la soumission d'une demande de restitution plus accessible grâce à un nouveau service d'assistance et un meilleur accès à toutes les informations grâce à un système plus centralisé. (Photo, AFP)
La ministre néerlandaise de la Culture Inge Van Engelshoven souhaite rendre la soumission d'une demande de restitution plus accessible grâce à un nouveau service d'assistance et un meilleur accès à toutes les informations grâce à un système plus centralisé. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 26 juin 2021

Les Pays-Bas se penchent à nouveau sur l'origine d'œuvres d'art pillées par les nazis

  • Cette recherche systématique, qui commencera en 2022, permettra de déterminer s'il existe de nouvelles informations sur l'origine ou les propriétaires d'origine des œuvres
  • Environ 3040 pièces de la collection d'objets culturels retournés aux Pays-Bas après la guerre seront passées en revue

LA HAYE : L'origine d'œuvres d'art spoliées par les nazis retournées aux Pays-Bas va être à nouveau recherchée de manière systématique, et les pièces dont l'origine reste inconnue seront restituées à la communauté juive, a annoncé vendredi le gouvernement néerlandais.

Environ 3040 pièces de la collection d'objets culturels retournés aux Pays-Bas après la guerre seront passées en revue, alors qu'aucune recherche systématique sur l'origine de ces œuvres n'avait été menée depuis 2007, point qui avait été fortement critiqué par le conseil de la culture en décembre. 

"Nous devons continuer à faire des efforts pour restituer aux bonnes personnes les biens culturels qui ont été involontairement perdus ou obtenus illégalement pendant la Seconde Guerre mondiale", a déclaré dans un communiqué la ministre de la Culture Inge Van Engelshoven.

"Nous y parviendrons grâce à une recherche systématique et à une meilleure communication", a-t-elle ajouté.

Cette recherche systématique, qui commencera en 2022, permettra de déterminer s'il existe de nouvelles informations sur l'origine ou les propriétaires d'origine des œuvres.

Si cette recherche n'aboutit pas à plus de clarté, les autorités néerlandaises décideront avec le Conseil Central Juif où seront restituées les pièces, destinées à la communauté juive, dans des musées ou institutions, par exemple. 

"C'est une étape importante dans la réflexion sur la politique de restitution", s'est félicitée Mme Van Engelshoven.

Cette étape marque le point de départ de la "politique de restitution renforcée" du pays, qui va y consacrer 1,5 million d'euros par an pendant les quatre prochaines années, a annoncé le Ministère de l'Éducation, de la Culture et de la Science.

La recherche sur la provenance n'était jusqu'à aujourd'hui menée par le Centre de restitution d'objets de valeur culturelle que s'il y avait une demande de restitution a été déposée, ou à l'initiative de chercheurs du centre.

Un demandeur potentiel et un possesseur actuel ont également la possibilité de soumettre une demande conjointe volontaire d'enquête, sans que cela n'aboutisse à un avis de restitution ou à un avis contraignant.

La ministre souhaite également rendre la soumission d'une demande de restitution plus accessible grâce à un nouveau service d'assistance et un meilleur accès à toutes les informations grâce à un système plus centralisé.


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.