Le mystère sur l’existence d’extraterrestres reste entier

Dans un rapport qui recense des incidents qui se sont produits entre 2004 et 2021, les services de renseignement américains reconnaissent n'avoir aucune explication à plus de 140 phénomènes. Mais l'ensemble des informations recueillies reste "largement non concluant", disent-ils. (Photo, AFP)
Dans un rapport qui recense des incidents qui se sont produits entre 2004 et 2021, les services de renseignement américains reconnaissent n'avoir aucune explication à plus de 140 phénomènes. Mais l'ensemble des informations recueillies reste "largement non concluant", disent-ils. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 26 juin 2021

Le mystère sur l’existence d’extraterrestres reste entier

  • Dans un rapport très attendu, le renseignement américain a affirmé vendredi qu'il n'existait pas de preuves d'existence d’autres vies dans l’espace
  • Pour autant, le rapport reconnait que des dizaines de phénomènes constatés par des pilotes militaires ne pouvaient pas être expliqués

WASHINGTON : Le renseignement américain a affirmé vendredi dans un rapport très attendu qu'il n'existait pas de preuves d'existence des extraterrestres, tout en reconnaissant que des dizaines de phénomènes constatés par des pilotes militaires ne pouvaient pas être expliqués.

Il n'y a "probablement pas une explication unique" à ces phénomènes, indique ce rapport publié par les services du directeur national du renseignement.

"Nous n'avons actuellement pas suffisamment d'informations dans nos bases de données pour attribuer ces incidents à des causes spécifiques", ajoute-t-il.

Dans ce rapport qui recense des incidents qui se sont produits entre 2004 et 2021, les services de renseignement américains reconnaissent n'avoir aucune explication à plus de 140 phénomènes. Mais l'ensemble des informations recueillies reste "largement non concluant", disent-ils.

Sur 144 incidents étudiés, un seul a pu être expliqué. Il s'agissait d'un gros ballon qui se dégonflait.

Dix-huit d'entre eux montraient des mouvements ou caractéristiques de vols inhabituels qui ont surpris ceux qui les ont observés.

Certains pourraient s'expliquer par la présence de drones ou d'oiseaux créant la confusion dans les systèmes radars des militaires américains. D'autres pourraient découler de tests d'équipements ou de technologies militaires effectués par d'autres puissances, comme la Chine ou la Russie.

Les services de renseignement américains craignent par exemple que la Chine ou la Russie testent des technologies hypersoniques, se déplaçant à 10, voire 20 fois la vitesse du son, et très manoeuvrables, selon des responsables cités par les médias.

La curiosité à l'égard de ces phénomènes a été attisée par la publication l'an dernier de vidéos prises par des pilotes de l'US Navy, qui montraient des rencontres en vol avec ce qui semble être des objets volant non-identifiés (ovni). Une de ces vidéos date de novembre 2004 et les deux autres de janvier 2015.

Et après des décennies de secret, le Congrès a ordonné à l'exécutif d'informer le grand public sur les activités de l'unité du Pentagone chargée de les étudier.

Le rapport ne mentionne pas explicitement la possibilité que ces phénomènes soient liée à une vie extraterrestre. Mais il ne l'exclut pas non plus.

L'armée américaine et le renseignement cherchent surtout à déterminer si ces phénomènes peuvent être liés à des menaces contre les Etats-Unis.

"Ces phénomènes aériens non identifiés posent des questions sur la sécurité des vols et sur la sécurité nationale des Etats-Unis", dit le rapport.

Selon Mark Warner, le président de la commission du renseignement du Sénat, le nombre de ces incidents tend à augmenter depuis 2018.

"Ce rapport qui n'apporte pas de conclusion claire n'est que le commencement d'efforts destinés à expliquer ce qui cause des risques pour l'aviation dans de nombreuses zones du pays et du monde", a-t-il dit dans un communiqué.

"Les Etats-Unis doivent être capables de comprendre et de réduire les menaces qui pèsent sur nos pilotes, qu'elles proviennent de drones, de ballons météorologiques ou de capacités de renseignement de nos adversaires", a-t-il ajouté.


Amnesty International demande à la Hongrie d'arrêter M. Netanyahou

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. (Photo d'archives de l'AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le Premier ministre israélien doit se rendre cette semaine dans un pays membre de la Cour pénale internationale
  • Cette visite " ne doit pas devenir un indicateur de l'avenir des droits humains en Europe "

LONDRES : Amnesty International a demandé à la Hongrie d'arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, à la suite d'informations selon lesquelles il se rendra dans cet État membre de l'UE mercredi à l'invitation de son homologue hongrois Viktor Orban.

M. Netanyahou fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré en novembre par la Cour pénale internationale en raison de la conduite d'Israël à Gaza.

M. Orban, proche allié de M. Netanyahu, a déclaré qu'il n'exécuterait pas le mandat. En tant qu'État membre, la Hongrie est tenue d'exécuter tout mandat d'arrêt délivré par la CPI.


Israël : Netanyahu revient sur son choix pour la direction du Shin Bet

Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien (Photo AFP)
Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien (Photo AFP)
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  • La nomination de l'amiral Sharvit a été critiquée aux États-Unis par le sénateur républicain Lindsey Graham, proche du président américain Donald Trump. 
  • M. Netanyahu avait annoncé la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet lundi, malgré le gel par la Cour suprême du limogeage du directeur en exercice de l'agence, Ronen Bar.

JERUSALEM : Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mardi être revenu sur son choix pour le nouveau directeur de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet) après que son candidat a été critiqué à Washington par un influent sénateur.

« Lundi, M. Netanyahu a de nouveau rencontré le vice-amiral [Eli] Sharvit à propos de sa nomination à la tête du Shin Bet », indique un communiqué du Bureau du Premier ministre.

Il l'a « remercié [...] d'avoir répondu à l'appel du devoir, mais l'a informé qu'après plus ample considération, il avait l'intention d'examiner d'autres candidatures », a indiqué un communiqué du bureau de M. Netanyahu.

Ce revirement soudain survient après que la nomination de l'amiral Sharvit a été critiquée aux États-Unis par le sénateur républicain Lindsey Graham, proche du président américain Donald Trump. 

« S'il est vrai que l'Amérique n'a pas de meilleur ami qu'Israël, la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet est plus que problématique », a écrit M. Graham sur X.

« Mon conseil à mes amis israéliens est de changer de cap et d'examiner plus minutieusement le passé de leur candidat », a-t-il ajouté, notant que des « déclarations » de l'amiral Sharvit « sur le président Trump et sa politique créeraient des tensions inutiles à un moment critique ».

M. Netanyahu avait annoncé la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet lundi, malgré le gel par la Cour suprême du limogeage du directeur en exercice de l'agence, Ronen Bar.

La décision de démettre M. Bar de ses fonctions, en qui M. Netanyahu dit ne plus avoir confiance, est fortement critiquée en Israël où les manifestations se multiplient contre le gouvernement et contre ce qui est perçu par ses opposants comme une dérive dictatoriale du Premier ministre.


Ukraine : Poutine « reste ouvert à tout contact » avec Trump, après ses critiques selon le Kremlin

Zelensky, Trump et Poutine (Photo AFP)
Zelensky, Trump et Poutine (Photo AFP)
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  • « Le président reste ouvert à tout contact avec le président Trump », a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
  • Ce changement de ton a tranché avec la dynamique de rapprochement impulsée par Donald Trump et Vladimir Poutine depuis le retour du premier à la Maison Blanche en janvier.

MOSCOU : Vladimir Poutine « reste ouvert à tout contact » avec son homologue américain Donald Trump, a affirmé lundi le Kremlin, après les critiques du locataire de la Maison Blanche à l'encontre du président russe malgré leur rapprochement entamé depuis plusieurs semaines.

« Le président reste ouvert à tout contact avec le président Trump », a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, précisant qu'« aucun » nouvel appel entre les deux dirigeants n'était « prévu pour l'instant ».

Donald Trump a dit à la chaîne américaine NBC être « très énervé, furieux » envers son homologue russe, après que ce dernier eut évoqué l'idée d'une « administration transitoire » en Ukraine, sans son président actuel, Volodymyr Zelensky.

Ce changement de ton a tranché avec la dynamique de rapprochement impulsée par Donald Trump et Vladimir Poutine depuis le retour du premier à la Maison Blanche en janvier.

Ces dernières semaines, Moscou et Washington ont convenu d'une remise à plat de leurs relations bilatérales, très fortement dégradées par des années de tensions, qui ont culminé depuis 2022 avec le déclenchement de l'assaut russe contre l'Ukraine, soutenue par les États-Unis.

Donald Trump, qui souhaite mettre fin au conflit le plus rapidement possible, a également menacé la Russie de nouvelles taxes sur le pétrole russe si aucun accord n'était trouvé.

Or, la manne financière issue de la vente de son or noir est vitale pour Moscou, qui doit financer son offensive en Ukraine, particulièrement coûteuse.

Le président russe Vladimir Poutine a rejeté plus tôt ce mois-ci la proposition de cessez-le-feu inconditionnel de Donald Trump en Ukraine, que Kiev avait pourtant acceptée sous pression américaine.

Lundi, Dmitri Peskov a martelé que la Russie continuait à travailler « tout d'abord sur l'établissement de relations bilatérales et nous travaillons également sur la mise en œuvre de certaines idées liées au règlement ukrainien ».

« Le travail est en cours. Il n'y a pas encore de détails précis. Il s'agit d'un processus qui prend du temps, probablement en raison de la complexité du sujet », a-t-il poursuivi.