Bill McDonough appelle à reconsidérer le carbone dans l’économie circulaire

Illustration par Luis Grañena
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Publié le Dimanche 30 août 2020

Bill McDonough appelle à reconsidérer le carbone dans l’économie circulaire

  • Célèbre défenseur de la conception durable, Bill McDonough explique le rôle de premier plan de l'Arabie Saoudite dans la transition énergétique mondiale
  • « Cela nécessite un comportement héroïque énorme. Faisons quelque chose au cours des 10 prochaines années qui étonnera nos enfants »

Bill McDonough n'a pas mâché ses mots en disant : « C’est un problème très, très grave. La science est claire et les signaux sont vraiment effrayants. Regardons les choses en face », a-t-il déclaré lors d'une réunion d'une heure via le Zoom depuis son domicile en Virginie aux États-Unis.

Il parlait de la menace de la pollution de l'environnement et du changement climatique qui en résulte pour l'humanité, et il est bien qualifié pour en parler. Nommé « Un héros pour la planète » par le magazine Time, c’est le seul lauréat du Prix du président américain pour le développement durable. McDonough est considéré comme le « père de l'économie circulaire », stratégie qui vise à transformer les vies et les moyens de subsistance de l'humanité - avant qu'une catastrophe écologique ne fasse cela.

Actuellement, McDonough s'est associé à l'Arabie Saoudite pour relever ce défi, en particulier, pour déterminer la place des hydrocarbures – l’élément vital du Royaume -  dans la transition énergétique à venir.

« Cela nécessite un comportement héroïque énorme. Faisons quelque chose au cours des 10 prochaines années qui étonnera nos enfants », a-t-il dit, tout en soulignant l’ampleur du défi.

Ce message ne serait pas déplacé dans les prédications de nombreux agitateurs environnementaux, mais McDonough y apporte un pedigree intellectuel et un bilan d'application pragmatique.  Quand il dit: « Je vais concevoir des bâtiments comme des arbres », c’est bien plus qu’un simple slogan.

Né à Tokyo, depuis son enfance, McDonough réfléchit à de grandes questions comme la destruction d'Hiroshima par la bombe atomique, s’impliquant dans la physique, la chimie et les relations internationales avant de se lancer dans l'architecture en tant que profession.

Le concept « d'économie circulaire » est né pendant son travail de conception de bâtiments régénératifs sur le principe du « berceau au berceau » - l'idée que les constructions humaines doivent être construites en pensant nettement aux générations futures.

La reconnaissance internationale de son travail a augmenté régulièrement depuis les années 1990, où les gens deviennent soucieux de l'environnement, jusqu'à la publication - avec Michael Braungart - du livre «Du berceau au berceau - Refaire notre façon de transformer les choses » en 2002.

Les principes du livre ont été adoptés par le gouvernement chinois dans ses plans quinquennaux et par le Forum économique mondial en 2014. À Davos, McDonough a construit une structure appelée ICE House - avec l'aide de SABIC d'Arabie Saoudite - pour illustrer le concept de prototype durable.

Cette collaboration avec le Royaume témoigne d'une relation de plus en plus étroite. McDonough avait auparavant rencontré le prince Abdul Aziz bin Salman, le ministre saoudien de l'énergie, et avait trouvé un auditeur enthousiaste pour ses idées.

« Je sais que c'était naturel pour lui, tout était intrinsèque à sa pensée. L'une des parties les plus élégantes du dialogue est que j'aime vraiment travailler avec lui, parler à quelqu'un qui a pensé aussi profondément à cela », a déclaré McDonough en décrivant le prince, qui a fait de l'efficacité énergétique une clé de voûte de la stratégie énergétique du Royaume.

Ces conversations l'ont amené à réfléchir davantage au rôle du carbone dans le modèle circulaire, qui avait trois principes directeurs.

Premièrement, tout objet est une ressource pour autre chose; dans la nature, les « déchets » d'un système deviennent la nourriture d'un autre, que ce soit par un processus biologique ou technique.

Deuxièmement, l’énergie doit être propre et renouvelable, en s’intéressant particulièrement  sur les sources solaires ainsi que sur l’énergie éolienne, géothermique et d’autres formes d’énergie.

Troisièmement, célébrer la diversité des écosystèmes locaux dans lesquels la conception est adaptée à des circonstances spécifiques d'une manière « élégante et efficace ».

« C’est la base de l’approche « Du berceau au berceau » - les déchets sont égaux à la nourriture, célébrer la diversité et utiliser les énergies renouvelables, en particulier l’énergie solaire est une belle chose », a déclaré McDonough.

Dans un article de 2016 du magazine Nature, il a inventé la phrase reprise par les réalistes environnementaux du monde entier, et en particulier en Arabie Saoudite: « Le carbone n'est pas l'ennemi », ce qui semblait un cri de ralliement approprié pour un pays et une économie qui doit son développement moderne aux hydrocarbures sous forme de pétrole.

« J'ai eu cette révélation quand ils m'ont demandé de travailler dessus, car c'est en fait très important. Le carbone est en réalité une matière dans l’économie circulaire, mais c’est aussi un carburant, ce qui est très inhabituel, il mérite donc une attention particulière. Nous avons décidé de commencer à travailler là-dessus avec les Saoudiens », a-t-il déclaré.

La relation avec SABIC remonte à 2015, mais il a trouvé ses services très demandés à mesure que les plans pour les mégaprojets de la stratégie Vision 2030 avançaient. Il est devenu conseiller de la Société de développement de la mer Rouge, de la Commission royale pour AlUla et du projet Al-Soudah géré par le Fonds d'investissement public, ainsi que membre du conseil supérieur de NEOM, l'énorme projet de  développement urbain prévu pour le nord-ouest du royaume.

Plus tôt cette année, McDonough est devenu conseiller et collaborateur du Centre d'études et de recherche pétrolières Roi Abdullah à Riyad et a prononcé l’un des discours liminaires du Ministère de l’énergie du Royaume lors de la réunion du G20 sur l’énergie en mars.

Sa pensée s'est cristallisée. « Le problème n'est pas le carbone - le problème, c'est nous. Le carbone est un élément innocent, et comme je l'ai souligné, il y a le soleil, il y a du carbone dans l'atmosphère, et puis il y a le sol, également un carbone. Si vous dites que vous voulez être sans carbone, pensez-y ! Est-ce que vous dites vouloir vous décarboner? Impossible », dit-il.

Il classe le carbone en trois types et dispose d'un ensemble complexe d'illustrations de diapositives pour souligner ce point. Le « carbone vivant », qui est un ingrédient essentiel de la vie humaine et la base de toute agriculture. « C'est une chose positive de vouloir produire plus de carbone vivant », a-t-il déclaré.

Ensuite, il y a le carbone durable, qui est aussi un élément positif lorsqu'il s'agit d'une forme durable, comme un bâtiment, ou une ville, ou - l'exemple qu'il a donné - un morceau de papier, qui peut durer des siècles sous la forme d'un livre.

Puis, il y a le troisième type - le carbone « fugitif » - qu'il a appelé « le grand cri ». C'est la forme qui s'échappe dans l'atmosphère lors des processus industriels, de transport et de fabrication, ou qui est rejetée sur un rivage sous forme de déchets plastiques.

« C’est problématique que le carbone durable devienne fugitif », a-t-il déclaré.

Il est évident que McDonough croit fermement aux différents accords internationaux –  notamment l'accord de Paris –  sur le changement climatique, qui visent à limiter, voire inverser, les dommages environnementaux en contrôlant la quantité de carbone « fugitif » dans l'atmosphère, et ces limites sont intégrées à tous ses modèles. « Nous devons travailler dans ces limites », a-t-il déclaré.

La principale solution aux fugitifs est le processus connu sous le nom de CUSC - capture, utilisation et stockage du carbone - qui est également devenu un élément majeur de la stratégie énergétique du Royaume. Les techniques CUSC sont mises en œuvre par Aramco et dans NEOM. « Ce qui se passe chez NEOM est phénoménal et magnifique, car ils prévoient de fonctionner à 100% d'énergie renouvelable », a-t-il déclaré. « Tout d’un coup, ils vont produire de l’hydrogène par électrolyse. Nous allons donc avoir ce que nous appelons « l’hydrogène vert », qui est une magnifique perspective pour l’avenir de l’homme », a-t-il déclaré.

McDonough n'aime pas le terme « combustibles fossiles », qui, selon lui, encourage l'idée que la seule utilisation des hydrocarbures est de les brûler; il n'aime pas non plus l'expression « ressources en hydrocarbures ». « Appelons-les simplement des sources que nous obtenons de la nature », a-t-il déclaré.

Tout aussi important, le carbone fugitif peut être transformé en une variété de matériaux, comme les plastiques et les polymères, qui sont essentiels à la vie humaine.

McDonough a déclaré que le travail de SABIC, le groupe pétrochimique saoudien détenu par  Aramco, était à cet égard « particulièrement important ».

McDonough n'est pas non plus un partisan de ceux de l'extrême aile du mouvement environnemental, qui disent que le monde devrait cesser complètement d'utiliser les hydrocarbures.

« Je pense que la vue d'ensemble pour nous tous en termes d'avantages sociaux, de comportement et de conception intelligents est que nous voulons une énergie peu coûteuse pour tout le monde afin qu'ils puissent améliorer leur vie. Nous ne voulons tout simplement pas détruire l'atmosphère », a-t-il dit.

Le défi consiste à respecter les normes environnementales que la plupart des pays considèrent nécessaires pour empêcher le réchauffement de la Terre de plus de 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels d'ici le milieu du siècle; McDonough estime qu'il doit y avoir un engagement unifié de la part de l'humanité pour atteindre cet objectif essentiel.

McDonough a travaillé avec l'agence spatiale américaine NASA sur la conception de bâtiments, réalisant certaines des constructions les plus avancées et les plus respectueuses de l'environnement au monde. « Le président Kennedy a dit que nous allions lancer une fusée dans l’espace, et dans 10 ans, l'homme marchait déjà sur la Lune. J'aimerais faire un lancement de la Terre. »

Retardons un peu Mars. Avant d'aller travailler sur la Planète Rouge, puis-je revenir sur la Planète  Bleue? » il a dit.

Pense-t-il que l'humanité peut y arriver d'ici 2050 et se retirer du bord de la catastrophe climatique? "Je le pense. Je pense que nous devons le faire », a-t-il affirmé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Les Bourses mondiales patientent avant la Fed

Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
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  • "Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank
  • Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid

PARIS: Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine.

En Europe, dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,30% quand Francfort (+0,02%), Londres (+0,06%) et Milan (-0,01%) restaient à l'équilibre.

En Asie, à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a oscillé autour de l'équilibre, terminant en hausse de 0,18%. A Séoul, l'indice Kospi a gagné 1,34%. A Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 1,23% dans les derniers échanges.

"Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid.

"La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice PCE stable (...) soutiennent cette perspective", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la banque centrale américaine, qui est de 2%. L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a, elle, légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.

La répartition des votes au sein du FOMC, le Comité de politique monétaire de la Fed, devrait également être scrutée.

"Le FOMC est divisé", souligne Mme Ozkardeskaya. "Certains membres craignent qu'une inflation alimentée par les droits de douane ne contrebalance les forces désinflationnistes et plaident pour la prudence — face à ceux qui veulent des baisses plus rapides, en ligne avec les pressions politiques et la préférence du public."

L'hypothèse la plus probable pour l'analyste reste que "les taux continueront de baisser à mesure que le comité se tourne vers des membres plus alignés sur les positions de la nouvelle administration, à commencer par un nouveau président de la Réserve fédérale".

Parmi les personnalités vues comme de potentiels successeurs de Jerome Powell, l'actuel principal conseiller à l'économie du président américain, Kevin Hasset, est régulièrement cité.

Et "au-delà de cette décision de premier plan, le ton de la conférence de presse du président Powell et le communiqué qui l'accompagne seront essentiels", note Jim Reid.

La Chine menacée de droits de douane

L'excédent commercial colossal de la Chine a dépassé pour la première fois les 1.000 milliards de dollars en 2025, les exportations à travers le reste du monde compensant la forte baisse des livraisons vers les États-Unis, indiquent des chiffres officiels publiés lundi.

Le président français Emmanuel Macron, tout juste de retour de Chine où il a plaidé la cause européenne en fin de semaine passée, a menacé Pékin dimanche de droits de douane "dans les tout prochains mois" si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire le déficit commercial qui ne cesse de se creuser avec l'Union européenne.

Lundi, les valeurs européennes exposées à la Chine comme le luxe français, perdaient du terrain. A Paris, L'Oréal cédait 1,64%, Hermes 1,57%, Christian Dior 1,36%, LVMH 1,00% et Kering 0,59% vers 08H30 GMT.

La défense japonaise soutenue

"Les tensions entre la Chine et le Japon montent, soutenant les actions japonaises de la défense", commente Ipek Ozkardeskaya.

Tokyo a convoqué l'ambassadeur de Chine au Japon pour lui exprimer sa "vive protestation" après que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, au moment où les tensions sont fortes entre les deux pays au sujet de Taïwan.

La Première ministre Sanae Takaichi a suggéré le mois dernier que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté. La Chine n'exclut pas de recourir à la force pour la reprendre.

A Tokyo, Mitsubishi Heavy Industries a terminé en hausse de 3,06%, Kawasaki Heavy Industries de 2,48% et Japan Steel Works de 4,68%.


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.

Cet article a été publié pour la première fois sur Al-Majalla.