Le gouvernement yéménite s’engage à vaincre les Houthis

Des soldats yéménites, appuyés par les forces de la coalition menée par l’Arabie Saoudite, sur la ligne de front de Kassara, près de Marib, au Yémen, le 20 juin 2021. (Photo AP/Nariman El-Mofty)
Des soldats yéménites, appuyés par les forces de la coalition menée par l’Arabie Saoudite, sur la ligne de front de Kassara, près de Marib, au Yémen, le 20 juin 2021. (Photo AP/Nariman El-Mofty)
Des combattants fidèles au gouvernement yéménite soutenu par l'Arabie saoudite occupent une position près de la ligne de front face aux miliciens houthis soutenus par l'Iran dans la province de Marib, dans le nord-est du pays, le 19 juin 2021. (Photo, AFP)
Des combattants fidèles au gouvernement yéménite soutenu par l'Arabie saoudite occupent une position près de la ligne de front face aux miliciens houthis soutenus par l'Iran dans la province de Marib, dans le nord-est du pays, le 19 juin 2021. (Photo, AFP)
Une photo de soldats membres de la coalition arabe qui affronte les Houthis, prise le 23 mai 2021 dans la ville côtière de Midi, au nord du Yémen, non loin de la frontière avec l'Arabie saoudite. (Photo, AFP/Mohammed Al-Wafi)
Une photo de soldats membres de la coalition arabe qui affronte les Houthis, prise le 23 mai 2021 dans la ville côtière de Midi, au nord du Yémen, non loin de la frontière avec l'Arabie saoudite. (Photo, AFP/Mohammed Al-Wafi)
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Publié le Mercredi 23 juin 2021

Le gouvernement yéménite s’engage à vaincre les Houthis

  • Le ministère autrichien des Affaires étrangères : les attaques des Houthis contre l'Arabie saoudite sont «inacceptables»
  • «La milice houthie est en grande partie décimée. Les avions de guerre de la coalition arabe ont joué un rôle crucial en ciblant ses renforts et ses dépôts d'armes»

ALEXANDRIE : Des dizaines de combattants houthis et de soldats yéménites ont été tués au cours des dernières 24 heures dans des combats acharnés à l'extérieur de la ville de Marib, alors que l’armée et le gouvernement venaient de renouveler leur engagement à vaincre la milice pro-iranienne, ont affirmé mardi des sources militaires locales et des médias officiels. 

Les Houthis soutenus par l'Iran ont lancé lundi soir une nouvelle offensive contre les forces gouvernementales internationalement reconnues dans les régions d'Al-Mashjah et d'Al-Kasara, à l'ouest de la ville centrale. Les violents affrontements se sont poursuivis jusqu'à mardi après-midi, et ont coûté la vie à des dizaines de combattants.

Le ministère de la Défense affirme que des dizaines de Houthis ont été tués dans les combats, en plus de perdre une quantité importante de matériel militaire.

Par ailleurs, le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg a pour sa part condamné les attaques incessantes «inacceptables» des Houthis contre les civils en Arabie saoudite.

Lors d'une conférence de presse mardi avec son homologue saoudien, le prince Faysal ben Farhan, Schallenberg a signalé que Vienne soutient la métamorphose de l’Arabie saoudite.

Le prince Faysal a souligné que la milice houthie a régulièrement rejeté toutes les initiatives pour un cessez-le-feu complet, et opter invariablement pour une intensification de la situation.

Il a révélé que l'Arabie saoudite et l'Autriche partagent une «vision similaire» en ce qui concerne la stabilité de la région.

Les médias officiels n'ont pas fait état de victimes au sein de l'armée lors des derniers affrontements, mais les partisans du gouvernement sur les réseaux sociaux ont déploré la mort de plusieurs soldats et membres de tribus.

Des avions de combat de la coalition arabe ont effectué des dizaines de sorties à Sanaa et Marib. Ils ont ciblé des renforts houthis qui se dirigeaient vers les champs de bataille de cette dernière, et ont tué au moins vingt miliciens et détruit plusieurs véhicules militaires.

Les médias officiels ont diffusé des vidéos qui montrent les forces gouvernementales dans un échange de tirs de mortier et de mitrailleuses lourdes avec les Houthis. Un grand convoi militaire a été dépêché pour appuyer les troupes gouvernementales.

Des cadavres de Houthis ont été aperçus, éparpillés sur le champ de bataille.

Les commandants de l'armée yéménite et les responsables gouvernementaux affirment que le soutien militaire massif, la logistique et la couverture aérienne de la coalition arabe ont consolidé les forces gouvernementales yéménites, et aidé à déjouer les assauts incessants des Houthis contre Marib.

Le lieutenant-colonel Rashad Al-Mekhlafi, un responsable militaire du département d'orientation morale de l'armée, a déclaré à Arab News que les opérations militaires et les frappes aériennes à Marib ont considérablement épuisé les Houthis car ils ont perdu des milliers de combattants, dont de nombreux commandants supérieurs.

«La milice houthie est en grande partie décimée. Les avions de guerre de la coalition arabe ont joué un rôle crucial en ciblant ses renforts et ses dépôts d'armes et en détruisant son équipement», a indiqué Al-Mekhlafi.

Afin de prendre le contrôle des champs de pétrole et de gaz et des centrales électriques de Marib, les Houthis ont lancé une offensive militaire majeure en février.

Les attaques houthies ont forcé des milliers de Yéménites à fuir leurs maisons, alors que les organisations humanitaires locales et internationales insistaient que l'invasion houthie de Marib allaient aggraver la crise humanitaire et déclencher une vague importante déplacement. 

La ville abrite des milliers de personnes déplacées à l'intérieur du pays.

Le gouvernement et les commandants militaires se sont engagés à poursuivre les opérations militaires à Marib jusqu'à ce que les Houthis soient vaincus. Selon eux, les chefs miliciens qui ont ordonné des attaques contre des civils à travers le Yémen seront amenés devant les tribunaux.

L'agence de presse officielle du Yémen a rapporté lundi que le Premier ministre Maïn Abdel Malik Saïd a téléphoné à de hauts commandants militaires à Marib, et renouvelé le soutien du gouvernement aux troupes et aux tribus alliées dans leur bataille «décisive» contre les Houthis. Il a de plus juré de punir les milices soutenues par l'Iran pour avoir perturbé les efforts de paix, en plus de et tuer et d’enlever des citoyens yéménites.

Le chef d'état-major de l'armée, le lieutenant-général Saghir ben Aziz, a également soutenu que ses troupes et ses membres des tribus avaient des compétences de combat élevées et un bon moral.

Ben Aziz a affirmé qu'ils ont suivi des plans militaires et que «la force des armes» à elle seule mettra sans doute fin à la prise du pouvoir de la milice houthie.

«Nous allons détruire les capacités de la milice terroriste Houthie soutenue par l’Iran, et la forcer à se rendre par la force des armes, car c'est le seul moyen de remettre l'État sur pied et de mettre fin aux souffrances de notre peuple», a publié ben Aziz sur Tweeter.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Liban: multiples frappes au coeur de Beyrouth et dans sa banlieue

Une femme est escortée après avoir été secourue du site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, le 23 novembre 2024. (Reuters)
Une femme est escortée après avoir été secourue du site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, le 23 novembre 2024. (Reuters)
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  • De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l'aube a détruit complètement un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise
  • La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé

BEYROUTH: De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l'aube a détruit complètement un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise, selon un média d'Etat, alors que la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah entre dans son troisième mois.

"La capitale Beyrouth s'est réveillée sur un massacre terrifiant, l'aviation israélienne ayant complètement détruit un immeuble résidentiel de huit étages à l'aide de cinq missiles, rue Maamoun, dans le quartier de Basta", a indiqué l'Agence nationale d'information Ani.

Les secouristes s'employaient à déblayer les décombres à l'aide de pelleuteuse, selon des images de l'AFPTV. Les secouristes cités par l'Ani ont fait état d'un "grand nombre de morts et de blessés", dans plus de précisions dans l'immédiat.

Des journalistes de l'AFP à travers Beyrouth et ses environs ont entendu au moins trois fortes explosions, suivies d'une odeur âcre, après une journée d'intenses bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah pro-iranien, en guerre ouverte contre Israël.

La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé, qui s'est transformé en un tas de décombres, dans ce quartier populaire et densément peuplé de Basta, selon les images d'AFPTV.

Un immense cratère était visible sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, mais que l'AFP n'a pas pu vérifier.

Lors d'un discours mercredi, le chef du Hezbollah Naïm Qassem a prévenu que son mouvement viserait "le centre de Tel-Aviv", en riposte aux récentes frappes israéliennes sur Beyrouth.

Plus tôt dans la journée de vendredi, ainsi que dans la nuit de vendredi à samedi, l'Ani avait déjà fait état d'une série de frappes israéliennes contre la banlieue sud de la capitale.

Plusieurs bâtiments ont été visés, dont deux situés à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur encore densément peuplé de Chiyah à Ghobeiry, qui abrite plusieurs centres commerciaux, là encore après des appels à évacuer.

Selon la même source, d'importants incendies se sont déclarés et des bâtiments se sont effondrés.

Dans le sud du Liban, où Israël, en guerre ouverte contre le Hezbollah libanais, mène depuis le 30 septembre des incursions terrestres, cinq secouristes affiliés au mouvement pro-iranien y ont été tués, selon le ministère libanais de la Santé.

Et dans l'est du Liban, où le Hezbollah est également présent, une frappe israélienne a tué le directeur de l'hôpital Dar al-Amal près de Baalbeck, et six membres du personnel soignant, dans sa résidence située à côté de l'établissement de santé, selon le ministère.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux mais non vérifiée par l'AFP montre des civils se précipitant vendredi vers la sortie d'un centre commercial huppé à Hazmieh, quartier jouxtant la banlieue sud, tandis qu'une alarme et des annonces retentissaient dans les haut-parleurs.

Ces frappes interviennent alors que l'OMS a déclaré vendredi que près de 230 agents de santé avaient été tués au Liban depuis le 7 octobre 2023, déplorant "un chiffre extrêmement inquiétant".

L'armée israélienne a déclaré avoir "effectué une série de frappes sur des centres de commandement terroristes du Hezbollah" dans la banlieue sud de Beyrouth.

Elle a ajouté avoir touché "des cibles terroristes du Hezbollah dans la région de Tyr" (sud), dont des "centres de commandement" et "des installations de stockage d'armes".

Pour la première fois vendredi, les troupes israéliennes sont entrées dans le village de Deir Mimas, à environ 2,5 kilomètres de la frontière.

La cadence des frappes israéliennes s'est accélérée après le départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui était en visite à Beyrouth mardi et mercredi pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

Après un an d'échange de tirs transfrontaliers, Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah le 23 septembre, en lançant une intense campagne de bombardements au Liban, où plus de 3.640 personnes ont été tuées, selon le ministère libanais de la Santé.

Les réactions internationales continuent par ailleurs de se multiplier après l'émission jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, accusés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans le conflit déclenché à Gaza par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.