El Grande Toto, le rappeur marocain qui ne cesse de surprendre

Tout juste sorti, son dernier titre, Haram (Pablo II), fait déjà un véritable carton. Sur YouTube, en quelques jours, le clip a été visionné plus de 4 millions de fois. Un nouveau succès pour le prodige du rap casablancais qui considère ce nouveau son comme un retour aux sources. (Photo fournie).
Tout juste sorti, son dernier titre, Haram (Pablo II), fait déjà un véritable carton. Sur YouTube, en quelques jours, le clip a été visionné plus de 4 millions de fois. Un nouveau succès pour le prodige du rap casablancais qui considère ce nouveau son comme un retour aux sources. (Photo fournie).
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Publié le Vendredi 18 juin 2021

El Grande Toto, le rappeur marocain qui ne cesse de surprendre

  • Plus jeune, El Grande Toto ne se prédestinait pas à une telle carrière
  • En 2020, il était l’artiste marocain le plus écouté avec 20 millions de streams, dans 92 pays

CASABLANCA: Le rappeur El Grande Toto ne cesse de surprendre. Tout juste sorti, son dernier titre, Haram (Pablo II), fait déjà un véritable carton. Sur YouTube, en quelques jours, le clip a été visionné plus de 4 millions de fois. Un nouveau succès pour le prodige du rap casablancais qui considère ce nouveau son comme un retour aux sources: «C’est un son en référence au premier Pablo avec lequel j’avais percé. Il n’y avait pas grand monde alors qui me soutenait, à part les amis, la famille. C’est comme si je passais un autre stade aujourd’hui et avec ce titre, j’ai décidé de fêter ça, à la Pablo», affirme-t-il d'emblée à Arab News en français.

Le rap dans la peau

Pourtant, plus jeune, El Grande Toto ne se prédestinait pas à une telle carrière. Né en 1996, Taha Fahssi grandit dans un quartier populaire de la capitale économique marocaine. Tout comme les jeunes de son âge, il se passionne pour la musique. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, le Casablancais est très éclectique.

el grande toto
«Je me suis dit, on vit dans le risque, autant le vivre à fond.» (Photo fournie).

«J’écoutais de tout… System of a Down, Korn, Adèle, Rihanna, Bob Marley, Psy4 de la rime, Saïan Supa Crew… Et Diam’s aussi, c’était la grand-mère du rap français [rires]. C’est d’ailleurs elle qui le disait», raconte-t-il à Arab News en français avec humour.

«Il y avait aussi Lorie, Moi j’ai besoin d’amour [rires], Fatal Bazooka aussi, j’écoutais ça quand j’étais petit: Fous ta cagoule [rires]», nous dit-il en fredonnant.

Durant cette période, Taha écrit et rappe, sans jamais enregistrer en studio. Et c’est en 2016, à la suite d’un événement dramatique, qu’il aura le déclic. En effet, après un incendie qui ravagera la maison familiale, celui que l’on surnomme «Toto», tout comme son voisin plus âgé que lui, se dit alors qu’il n’a plus rien à perdre et décide ainsi de se lancer corps et âme dans le rap: «Je me suis dit, on vit dans le risque, autant le vivre à fond.»   

Cette année-là, il enregistrera son premier titre 7elmet Ado («rêve d’ado»), ce sera la troisième fois qu’il mettra les pieds dans un studio d’enregistrement. Autre grande première, sa rencontre à Fès avec son public. Lors d’un showcase en compagnie du rappeur Hliwa, cet amoureux des mots sera stupéfait de voir plusieurs centaines de personnes connaître par cœur les paroles de sa chanson. Puis il fera sa première scène officielle en tant qu’El Grande Toto au festival casablancais «L’boulevard». Un véritable tremplin qui confirmera son amour pour ce métier.

El Grande Caméléon

Depuis, ce génie de la nouvelle scène rap marocaine enchaîne les succès. Pour preuve, son album, Caméléon, dont la sortie initialement prévue en 2019 a été reportée au début de 2021, cartonne sur les différentes plates-formes de streaming audio. Régulièrement en top streaming au Maroc, ses titres Santa Fe, Halla Halla ou encore Mghayer ont été partagés des centaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux. Et si Caméléon est aussi plébiscité par les mélomanes, c’est parce qu’il regroupe des collaborations exceptionnelles. De grands noms de la scène rap européenne y ont participé, dont Hamza, Lefa, 3robi… Sans oublier l’icône belgo-congolaise de ce style musical, l’indétrônable Damso, avec le titre Étranger.

el grande toto
C’est sur Internet que tout s’est joué pour Taha. Très connecté, le rappeur s’est d’abord fait un nom sur les réseaux sociaux et a ainsi constitué une solide fanbase. Sur Instagram, il compte aujourd’hui 2 millions d’abonnés. (Photo fournie).

Bien avant la sortie de Caméléon, El Grande Toto culminait déjà en tête des streams, notamment sur Spotify. En 2020, il était l’artiste marocain le plus écouté avec 20 millions de streams, dans 92 pays. Malgré cette ascension fulgurante, le rappeur est toujours soucieux de donner le meilleur: «C’est à double tranchant, ça me fait plaisir, mais ça me rend anxieux aussi, parce que si je suis écouté par une personne, je dois dupliquer ou tripler la chose. En fait, c’est une bonne nouvelle, mais une bonne nouvelle qui dure cinq secondes… Après je me mets directement en mode “il faut qu’on charbonne!”»

Un rappeur connecté

C’est sur Internet que tout s’est joué pour Taha. Très connecté, le rappeur s’est d’abord fait un nom sur les réseaux sociaux et a ainsi constitué une solide fanbase. Sur Instagram, il compte aujourd’hui 2 millions d’abonnés qui suivent ses stories et live au quotidien. «Instagram, c’est plus qu’un compte, c’est mon média. Je travaille dessus, j’annonce des nouvelles qui me concernent ou je parle d’artistes que je découvre… Ça me permet aussi de contacter plusieurs artistes étrangers que j’écoute et avec qui j’aimerais collaborer. D’ailleurs, il y a beaucoup de grosses pointures de la scène anglaise avec qui je n’aurais jamais pu être en contact s’il n’y avait pas eu les réseaux. C’est plus qu’important, sachant que pendant une longue période, le rap était renié dans la culture marocaine. Les réseaux nous ont donné la chance de faire notre autopromotion, sans avoir besoin d’aucun support média…»

Instagram, n’est pas la seule application qui l’occupe sur la Toile. Ce féru de gaming passe une grande partie de son temps sur Twitch. En compagnie de ses amis streamers, Ahmed Saberi et Krimo, à l’origine du concept «Radio Binini», un genre de radio libre, El Grande Toto invite les internautes à parler de leurs problèmes en direct.

Sur cette plate-forme, le rappeur streame, en live, ses parties de jeux vidéo. «Je joue à Valorant, Call of Duty, Rocket League, Fifa… La plupart du temps, c’est avec une team. On fait des live, on rigole, et je peux même afficher les streamers avec moi à l’écran. Je joue pratiquement tous les jours quand je suis chez moi à Casa.»

Une passion pour l’univers geek qui ne le détourne pas de sa carrière. L’artiste qui s’inspire énormément du rap et du trap africain dans sa musique, a déjà enregistré, en plein confinement, chez lui, plusieurs titres inédits. Des sons, inspirés de son vécu, qu’il n’a pas intégré à Caméléon, car ils étaient selon lui «hors contexte» et «un peu street et dark».   Celui qui rêve de faire un featuring avec SCH, selon lui le meilleur rappeur de sa génération, pourrait bien les sortir dans son prochain album. En attendant, dès juillet prochain, le rappeur va goûter à nouveau au plaisir de la scène, lors d’un showcase à Casablanca. Un avant-goût de sa tournée au Maroc et à l’international prévue en 2022.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com