Gilbert Sinoué raconte l’histoire «fascinante» du Maroc «à travers la vie de plusieurs familles»

Gilbert Sinoué, auteur de best-sellers historiques et ancien parolier de Dalida, Claude François ou François Valéry était à Abu Dhabi pour le lancement de son nouvel ouvrage L’Île du couchant (Photo, Eva Levesque)
Gilbert Sinoué, auteur de best-sellers historiques et ancien parolier de Dalida, Claude François ou François Valéry était à Abu Dhabi pour le lancement de son nouvel ouvrage L’Île du couchant (Photo, Eva Levesque)
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Publié le Lundi 07 juin 2021

Gilbert Sinoué raconte l’histoire «fascinante» du Maroc «à travers la vie de plusieurs familles»

  • Je suis un passionné, je ne peux pas m’empêcher de regarder et d’analyser ce qui se passe dans le monde
  • On a tous des rêves quand on est gosse, mon rêve, c’était de transmettre par l’écriture

ABU DHABI: Sous le soleil brûlant d’Abu Dhabi, Gilbert Sinoué, écrivain franco-égyptien, reçoit Arab News en français pour une interview à l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage, L’Île du couchant, ce 4 juin. L’auteur de best-sellers historiques et ancien parolier de Dalida, Claude François ou François Valéry, s’intéresse cette fois à l’histoire du Maroc, depuis les origines du pays, jusqu'à son indépendance. Retour sur une vie pleine de rebondissements.

 

Vous placez l’action de votre nouveau roman intitulé L’Île du couchant au Maroc. Comment est né cet ouvrage?

C’est une grande fresque composée de deux tomes et peut être d’un troisième, que je comparerais à Guerre et Paix, et qui se déroule depuis les origines du Maroc à l’époque berbère, la conquête arabe, les invasions venues de Syrie, d’Égypte, jusqu'à l'indépendance du pays. Je raconte l’histoire à travers la vie de plusieurs familles. En me rendant dans ce pays, j’ai découvert qu’il avait une histoire fascinante.

 

Qu’est-ce qui vous a le plus fasciné dans l’histoire du Maroc?

En comparaison avec les autres pays du Maghreb, le Maroc est complètement à part, c’est une île.

Ce qui m’a le plus marqué, c’est un personnage, Moulay Ismaïl. On l’a souvent comparé au roi Louis XIV. C’est l'un des plus grands sultans et l’un des premiers qui a réussi à unir le Maroc, qui était à l'époque une mosaïque éclatée, où chacun voulait être roi à la place du roi.

Moulay Ismaïl, tout en étant controversé, a consacré sa vie à former le Maroc, tel qu’on le connaît aujourd’hui. Il était alors occupé par les Espagnols, les Anglais, les Français, etc. On a comparé ses palais à Versailles, c’est un personnage de roman extraordinaire.

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L’Île du couchant est une grande fresque composée de deux tomes et peut être d’un troisième, que je comparerais à Guerre et Paix, a déclaré l’auteur à Arab News en français (Photo Eva Levesque)

 

Vous n’hésitez pas à aborder des sujets brûlants, parfois controversés?

Je suis un passionné, je ne peux pas m’empêcher de regarder et d’analyser ce qui se passe dans le monde, que ce soit au Vietnam, en Palestine ou le génocide arménien. Ce sont des sujets qui touchent notre humanité.

 

Les thèmes de vos romans sont éclectiques. Vous placez l’action de l’un de vos romans à Bruges, d’un autre à Buenos Aires, c’est pourtant le Moyen-Orient qui vous fascine le plus. Pourquoi?

Parce que j’aime profondément le Moyen-Orient, je suis extrêmement attaché à cette région. C’est ici que je suis né. Je me considère entièrement arabe et français. Je reprends la phrase d’Amin Maalouf: «Je suis comme le café au lait», je ne peux pas séparer le café du lait.

 

Je crois aussi que la paix dans le monde est peut être liée au Moyen-Orient. Regardez les récents événements à Gaza. Toute la planète était en ébullition. Cette région est brûlante.

 

 

Revenons sur vos origines. Vous êtes né en 1947 au Caire. Quel souvenir avez-vous de l’Égypte de votre jeunesse?

Je me souviens d’un pays qui était une sorte de Cordoue, surtout Alexandrie. D’un pays d’une grande tolérance où juifs, musulmans, chrétiens vivaient en parfaite harmonie. Je me souviens de ne m’être jamais posé la question de la religion à laquelle appartenait mon camarade de classe. On entendait parler grec, italien ou français, c’était un pays magique. Pendant les fêtes juives, par exemple à Yom Kippour, la bourse égyptienne s'arrêtait comme à Noël, ou à l’Aïd el-fitr. Je n’ai jamais senti de différence religieuse, jusqu’au moment de l’arrivée de Nasser au pouvoir en 1952, et surtout après l’affaire de Suez en 1956.

 

À 18 ans, avec vos parents, vous quittez l’Égypte pour le Liban. Qu’est-ce qui a motivé ce départ?

On était contraint de quitter l’Égypte, parce que depuis l’arrivée de Nasser, il n’y avait plus d’avenir, ni pour les chrétiens, ni pour les juifs. Nasser a commis cette erreur de décapiter l’intelligentsia juive et chrétienne. Nous sommes partis en 1965 pour le Liban. Nous étions Grec catholique Melkite, d’origine syro-libanaise et mon père a décidé ce jour-là de récupérer le passeport libanais.

 

Mais vous ne restez pas au Liban, vous rêvez de vivre en France. Pourquoi la France?

Ma mère était Française et j’écrivais déjà à cette époque des chansons en français. Dès mon enfance je voulais faire une carrière littéraire ou musicale, et pour moi, ça ne pouvait pas être dans un pays du Moyen-Orient, ni en Amérique. Moi j’ai décidé que ça serait la France.

 

 

Imaginez un gosse de 14 ans qui remonte le Nil en tenant la barre, cela m’a marqué à vie.

Gilbert Sinoué

Cette carrière musicale, vous l’avez déjà voulu enfant, quand vous passiez les vacances sur le bateau de votre père, sur lequel il faisait venir des chanteurs. Comment est née cette envie d'écrire?

C’était un bateau, que le père du roi Farouk a fait venir en pièces détachées, parce qu'il était à fond plat et qu’il ne pouvait pas traverser la Méditerranée. Il était magnifique, une sorte de Mississippi boat en bois.

 

Quand la monarchie a été déchue en 1952, il était à l’abandon et mon père l’a transformé en restaurant flottant. Il y organisait des croisières en Haute-Égypte. Imaginez un gosse de 14 ans qui remonte le Nil en tenant la barre, cela m’a marqué à vie.

J’y ai vu effectivement Aznavour, Brel, Dalida… Curieusement, c’est en écoutant Jacques Brel que mon rêve s’est éveillé. J’avais 16 ans et j’ai été fasciné par ses textes. Quand j’écoutais Jeff ou Mathilde, j’avais l’impression que chaque chanson était un roman. Je me suis dit, «un jour, j’écrirai comme cela».

 

À 19 ans vous partez en France pour étudier à l’École normale de musique. Vous devenez le parolier des plus grandes stars comme Dalida, Sheila…Elles vous doivent quelques succès comme Soleil, Soleil, Helwa ya baladi… Quels étaient vos débuts à Paris?

Après les années heureuses, ce fut les années de vache enragée. Mon père avait tout perdu et j’ai débarqué Gare de Lyon avec ma guitare. J’ai connu la vie de bohème, celle que raconte Aznavour.

Pour gagner ma vie, j’ai fait plein de métiers. À l’époque, il y avait énormément de petites boîtes de nuit comme «L’échelle de Jacob», celles qu’on appelle des boîtes Rive Gauche.

Je me prenais pour Brel, je chantais le soir, j'ai été serveur, disquaire, chauffeur de maître. J’ai ramé pendant de très longues années, jusqu’à ce que mes premières chansons rapportent un peu en droits d’auteur.

 

Gilbert Sinoué

Je ne sais pas comment ce texte s’est retrouvé sur le bureau du secrétaire de Claude. Claude l’a vu par hasard, le titre lui a parlé, il a demandé: «C’est quoi, ça?». Son secrétaire lui a dit: «Non, ce n’est pas pour toi, c’est trop intellectuel…»

Vous avez écrit une centaine des chansons, laquelle est votre préférée?

C’est une chanson qui n’a pas eu un énorme succès, que j’avais écrite pour Claude François. Un texte très littéraire, La Solitude, c’est après. Je ne sais pas comment ce texte s’est retrouvé sur le bureau du secrétaire de Claude. Claude l’a vu par hasard, le titre lui a parlé, il a demandé: «C’est quoi, ça?». Son secrétaire lui a dit: «Non, ce n’est pas pour toi, c’est trop intellectuel…»

Il a fallu qu’on lui dise ça pour que Claude prenne le texte et l’enregistre.

 

À quarante ans, vous publiez votre premier roman. Qu’est-ce qui a motivé ce virage?

On a tous des rêves quand on est gosse, mon rêve, c’était de transmettre par l’écriture. J’ai écrit une centaine de chansons, et la chanson, c’est un sprint, ça dure trois minutes. Un roman, c’est un marathon, il faut avoir le souffle et ça, vous ne le savez pas avant de commencer.

J’ai fait une première tentative quand j’avais 27 ans, le livre a été refusé par tout Paris. Je me suis dit: «Voilà, tu n’es pas fait pour écrire.»

Et quand vous approchez de la quarantaine, il y a un moment de prise de conscience. J’avoue que j’ai toujours vécu avec l’appréhension du terminus. Ce moment où le train va entrer en gare et où il n’y a pas de billet de retour possible. Je pense que ça a énormément guidé ma vie, pour le bien et pour le pire, ça m’a fait faire des trucs complètement fous. J’ai fait le bilan et je me suis dit: «J’ai rêvé d’écrire et je n’ai même pas essayé, enfin si, une fois.» Cette peur a été plus forte que la peur d’échouer.

 

Pensez-vous toujours continuer à écrire des romans historiques?

J’ai envie de faire des thrillers, ou des intrigues policières. J’ai déjà écrit un polar, Les Silences de Dieu, qui a eu le Grand prix de littérature policière. Ça m’a tellement plu d’écrire ça, que j’ai vraiment envie de recommencer.

Quant aux livres historiques, dès que je finis d’en écrire un, je dis que c’est le dernier. Celui-là sera peut-être le dernier, je ne sais pas.


Le Louvre Abou Dhabi inaugure la 5e édition de l’exposition « Art Here » et du Richard Mille Art Prize

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  • Le Louvre Abou Dhabi a annoncé la cinquième édition de son exposition annuelle « Art Here », élargissant son champ d'action aux artistes contemporains du CCG, du Japon et de la région MENA
  • Organisée en collaboration avec l'horloger suisse Richard Mille, l'exposition de cette année explore le thème des "Shadows", en réfléchissant à l'interaction de la lumière et de l'obscurité dans l'architecture, l'art et la poésie

ABOU DHABI : Le Louvre Abou Dhabi a annoncé la cinquième édition de son exposition annuelle « Art Here », élargissant son champ d'action aux artistes contemporains du CCG, du Japon et de la région MENA ayant un lien avec le CCG.

Organisée en collaboration avec l'horloger suisse Richard Mille, l'exposition de cette année explore le thème des "Shadows", en réfléchissant à l'interaction de la lumière et de l'obscurité dans l'architecture, l'art et la poésie.

Sous le commissariat de l'artiste suisse d'origine japonaise Sophie Mayuko Arni, « Art Here » 2025 invite les artistes spécialisés dans la sculpture et les installations immersives en plein air à soumettre leurs propositions du 26 février au 30 avril.

L'exposition présentera des œuvres d'art sous le dôme emblématique du musée, en s'inspirant de l'esthétique traditionnelle du golfe Persique et du Japon. Le concept d'In'Ei (ombre en japonais) s'aligne sur les éléments architecturaux régionaux tels que les fenêtres à moucharabieh et les écrans shoji, soulignant la beauté de l'ombre et de la lumière.

Manuel Rabaté, directeur du Louvre Abou Dhabi, a souligné l’importance de l'exposition et son rôle dans la promotion des échanges culturels : "Cette année, nous sommes ravis d'étendre notre appel au Japon, élargissant ainsi les horizons géographiques et culturels de l'exposition. Avec des sculptures et des installations adaptées aux espaces extérieurs, cette édition continue de célébrer l'évolution du dialogue entre les cultures".

Peter Harrison, directeur général de Richard Mille EMEA, a souligné l'étape franchie après cinq années d'excellence artistique, en insistant sur l'importance de l'inclusion d'artistes japonais : "L'art reste une force puissante pour unir des perspectives diverses, favoriser un dialogue significatif et inspirer la créativité à l'échelle mondiale."

L'exposition sert de plateforme aux artistes pour réinterpréter la façon dont les ombres façonnent notre perception de l'espace et de la forme, encourageant ainsi les expressions artistiques innovantes. Les œuvres sélectionnées concourront pour le prestigieux Richard Mille Art Prize.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


THREE CUTS: Une expérience d'iftar d’exception au cœur de Dubaï

Loin du tumulte urbain, le restaurant propose un cadre intime et raffiné où le service est à la hauteur de l'excellence culinaire. (Photo: fournie)
Loin du tumulte urbain, le restaurant propose un cadre intime et raffiné où le service est à la hauteur de l'excellence culinaire. (Photo: fournie)
Loin du tumulte urbain, le restaurant propose un cadre intime et raffiné où le service est à la hauteur de l'excellence culinaire. (Photo: fournie)
Loin du tumulte urbain, le restaurant propose un cadre intime et raffiné où le service est à la hauteur de l'excellence culinaire. (Photo: fournie)
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  • À travers son menu spécial pour l'iftar, le restaurant est l’occasion parfaite pour partager un repas somptueux dans une ambiance calme et sophistiquée
  • Niché au Nakheel Mall de Palm Jumeirah, THREE CUTS Steakhouse allie confort et élégance pour une expérience culinaire qui s'inscrit parfaitement dans l'esprit du Ramadan

DUBAÏ: Si vous êtes en quête d’un moment de convivialité et de raffinement pendant le Ramadan, THREE CUTS Steakhouse vous offre une expérience unique au cœur de Dubaï. À travers son menu spécial pour l'iftar, le restaurant est l’occasion parfaite de partager un repas somptueux dans une ambiance calme et sophistiquée, loin du tumulte de la ville mais en plein centre de la vibrante ville de Dubaï.

Un iftar à savourer, un moment à partager

Niché au Nakheel Mall de Palm Jumeirah, THREE CUTS Steakhouse allie confort et élégance pour une expérience culinaire qui s'inscrit parfaitement dans l'esprit du Ramadan. Loin du tumulte urbain, le restaurant propose un cadre intime et raffiné où le service est à la hauteur de l'excellence culinaire. Le personnel, professionnel et attentif, se fait un plaisir d'accompagner chaque convive dans ce voyage gastronomique à travers une cuisine moderne influencée par les saveurs locales.

Ce menu exclusif, servi tous les jours de 18h00 à 20h00 tout au long du mois sacré, se compose de quatre plats à partager, accompagnés de mocktails inspirés des saveurs locales. L’idée est simple: offrir un cadre chaleureux et élégant pour rompre le jeûne en famille ou entre amis, tout en dégustant des plats qui allient tradition et innovation.

Une cuisine moderne aux saveurs du terroir

THREE CUTS Steakhouse propose une expérience culinaire délicatement pensée pour le mois de Ramadan. Le menu commence par une sélection d’hors-d'œuvre savoureux à partager. La surprise du jour, la soupe du jour, est un véritable réconfort après une journée de jeune, tandis que la salade César revisitée, offre une touche moderne à un grand classique.

Les plats principaux offrent un choix de recettes comme la poêlée de saumon, accompagnée de pommes de terre nouvelles et de brocolinis grillés et la poitrine de poulet grillée, relevée par une sauce au jus de poulet à l'estragon. Les amateurs de viande apprécieront le bœuf Stroganoff, accompagné de purée de pommes de terre crémeuse, une combinaison réconfortante qui ravira les convives.

Mais ce qui rend l'iftar chez THREE CUTS encore plus mémorable, ce sont les desserts. Le pudding aux dattes, avec sa sauce caramel et sa glace à la vanille, est un véritable régal, tandis que le pouding de riz, éveille des saveurs d'autrefois avec une touche de modernité.

Une touche finale rafraîchissante

Pour compléter l’expérience, THREE CUTS propose des boissons innovantes, comme le «Moonlit Floor», un mélange rafraîchissant de lait de coco, de concombre, de menthe et de gingembre, ou le « Sippin’ Dates », une infusion d’hibiscus froid, avec dattes et eau de rose. Ces mocktails apportent une touche de fraîcheur et de légèreté, idéales pour accompagner les mets délicats.

Un moment inoubliable à partager

Plus qu'un simple dîner, l'iftar chez THREE CUTS Steakhouse est une expérience où chaque détail compte. Le cadre intime et raffiné du restaurant, associé à un service impeccable et une cuisine de qualité, transforme chaque repas en un événement à part entière.

Que ce soit pour partager un moment avec vos proches ou pour savourer un repas d'exception, THREE CUTS propose une expérience inoubliable, où l'art de la table rencontre la convivialité du Ramadan.

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THREE CUTS est l'œuvre du duo père-fils, Joe et Jason Bassili, fondateurs du groupe Bassili-Co, connu pour ses concepts tels que Sal's Bistro, Sal's Sushi Bar et Casa Della Pasta à Dubaï.

Avec plus de 35 ans d'expérience dans l'industrie de la restauration, le groupe Bassili-Co continue d'innover et d'offrir des expériences gastronomiques exceptionnelles à Dubaï et au-delà.

 


Le Festival du film saoudien : Une 11e édition prometteuse le mois prochain

La 11e édition très attendue du Festival du film saoudien revient du 17 au 23 avril, (Photo fournie)
La 11e édition très attendue du Festival du film saoudien revient du 17 au 23 avril, (Photo fournie)
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  • La 11e édition très attendue du Festival du film saoudien revient du 17 au 23 avril
  • Le thème de cette année, "Le cinéma de l'identité", explorera la manière dont les films façonnent et reflètent les identités individuelles, nationales et culturelles

DHAHRAN : La 11e édition très attendue du Festival du film saoudien revient du 17 au 23 avril. Le Centre mondial de la culture du roi Abdulaziz (Ithra) a révélé les principaux détails de l'événement lors d'une récente conférence de presse.

Le directeur du festival, Ahmed al-Mulla, a souligné l'importance du festival en tant que plateforme pour les cinéastes : « Le festival présente une sélection variée de films et de programmes qui mettent en lumière des expériences de production réussies dans l’industrie cinématographique, permettant aux professionnels et aux passionnés de s'engager et d'apprendre de ces voyages ». 

Le thème de cette année, "Le cinéma de l'identité", explorera la manière dont les films façonnent et reflètent les identités individuelles, nationales et culturelles.

Organisé par l'Association du cinéma en partenariat avec Ithra et soutenu par la Commission du film, le festival présentera 68 films d'Arabie saoudite, du Golfe - y compris d'Irak et du Yémen - et d'autres pays. 

Cette année, un hommage sera rendu à Ibrahim al-Hasawi, un acteur saoudien chevronné qui compte plus de trente ans d'expérience dans le domaine du théâtre, de la télévision et du cinéma. Il a notamment participé aux séries télévisées "Tash Ma Tash" et "Bayni Wa Baynak", ainsi qu'à des films tels que "Hajjan" d'Ithra, "Zero Distance" et le récent "Hobal".

La programmation de cette année comprend sept longs métrages de l’Arabie saoudite et du Golfe, 22 courts métrages de fiction et sept documentaires, ainsi que 12 projections parallèles de productions saoudiennes. Le festival accueillera également quatre tables rondes, quatre classes de maître avancées et trois séances de dédicace de l'Encyclopédie du cinéma saoudien.

Une fois de plus, le tapis rouge sera déroulé, offrant aux cinéastes, aux acteurs et aux professionnels de l’industrie la chance d'être présents en personne pour célébrer les réalisations de l'industrie cinématographique en plein essor de la région.

Le festival comprendra également des cérémonies de remise de prix, au cours desquelles des films de différentes catégories seront récompensés après délibération des jurés. Tous les films sélectionnés seront présentés dans ces cinémas, où les festivaliers pourront assister à des projections et découvrir les films en direct. Les prix seront remis lors de la finale du festival.

Pour la première fois, le festival utilisera l'espace cinéma de l'Energy Exhibit voisin pour projeter des films supplémentaires, au-delà des deux salles de cinéma existantes d'Ithra.

La place et la bibliothèque d'Ithra accueilleront des séances individuelles "Meet the Expert" et des projections privées, offrant aux cinéastes de nombreuses occasions de bénéficier d'un mentorat personnalisé et d'un retour d'information.

L'un des points forts du festival est son marché de la production, qui accueillera 22 stands d'entités de production diverses, offrant aux cinéastes une plateforme pour développer, présenter leur travail et établir des contacts.

Une sélection de 12 courts métrages du Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand sera présentée.

En outre, le cinéma japonais sera à l'honneur, pour marquer les 70 ans de relations entre l'Arabie saoudite et le Japon, avec huit films japonais, des discussions d'experts et le retour du Short Shorts Film Festival du Japon en tant que principal collaborateur cette année.

Cette année, le festival offre également divers laissez-passer permettant aux visiteurs de personnaliser leur expérience. Ces laissez-passer sont disponibles à l'achat en ligne sur le site web d'Ithra.

Pour ceux qui ne pourront pas se rendre sur place, certaines parties du festival seront diffusées en ligne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com