Cette décision intervient alors que la France a commencé ces derniers jours à retirer ses quelque 1 400 soldats du Niger, après avoir fait rentrer à Paris son ambassadeur à Niamey
Le régime militaire avait déjà dénoncé des «agissements perfides» de M. Guterres pour, selon lui, entraver la participation du représentant du Niger à cet évènement et «saper tout effort de sortie de crise»
Le retrait des Français avait rapidement été exigé par les généraux nigériens après leur arrivée au pouvoir et le président français Emmanuel Macron avait annoncé leur départ fin septembre
Environ 1400 soldats et aviateurs français étaient jusqu'ici déployés dans le pays pour lutter contre les djihadistes aux côtés des Nigériens, dont environ 1 000 à Niamey et 400 sur deux bases avancées dans l'ouest, à Ouallam et Tabarey-Barey
Air France avait suspendu le 7 août ses vols à destination du Mali (sept vols par semaine) et du Burkina Faso (cinq vols par semaine)
Après la suspension des liaisons Paris-Bamako par Air France, les autorités maliennes avaient décidé le 11 août d'annuler l'autorisation de la compagnie d'exploiter cette ligne
Les opérations pour le retrait des soldats français présents au Niger commenceront mardi, sous escorte de l'armée nigérienne, a annoncé le régime militaire
De son côté, l'Algérie a annoncé lundi «surseoir» à sa médiation censée trouver une sortie de crise au Niger
Le Niger, dans son sud-est, est confronté aux violences djihadistes de Boko Haram et de sa branche dissidente Iswap (Etat islamique en Afrique de l'ouest)
En réponse aux exigences du nouveau régime, la France commence ce mardi à retirer ses 1 400 soldats basés au Niger
Les étudiants prennent avec incompréhension, amertume ou résignation une remise en cause qui touche à leurs projets de vie
Mme Colonna a souligné que la suspension ne concernait pas les étudiants (ou les artistes) déjà en France, dont plusieurs centaines touchent des bourses françaises
Depuis le coup d'état du 26 juillet « le Niger fait face à de lourdes sanctions imposées par les organisations internationales et régionales. Ces sanctions exposent le pays à une baisse importante des recettes tant extérieures qu'intérieures»
Ainsi, le budget révisé s'élève à 1 981 milliards de francs CFA (3 milliards d'euros) contre 3 291 milliards initialement prévus (5 milliards d'euros), soit une baisse de 40%