La société mère Meta expérimente un abonnement en Australie et en Nouvelle-Zélande avant de l'introduire sur des marchés plus importants
Le service coûtera 11,99 dollars (11,30 euros) par mois aux utilisateurs qui y souscriront sur Internet et 14,99 dollars pour ceux qui passeront par les applications mobiles
«Malgré les tentatives pour bloquer Instagram, des dizaines de millions de personnes continuent de trouver des moyens d'y accéder via des VPN (réseau virtuel privé, ndlr) et d'autres méthodes», a assuré Nick Clegg
Le géant des réseaux sociaux a expliqué avoir mis en place à l'automne une équipe d'experts dédiés à cette crise, pour mieux protéger les militants et journalistes en danger
Avant Meta, Twitter a déjà lancé son offre de vérification payante, qui donne accès à sa fameuse coche bleue, mais aussi à une meilleure promotion des publications, moins de publicités et la possibilité de publier des tweets plus longs
Plusieurs internautes ont d’ailleurs soupçonné Mark Zuckerberg de plagier le patron multimilliardaire de Tesla en lançant à la hâte Meta Verified
La formule, qui sera d'abord déployée en Australie et Nouvelle-Zélande cette semaine, ressemble à celle mise en place par Elon Musk sur Twitter, avec des services de vérification de l'identité et des avantages comme un «accès direct au service client»
Entre l'inflation qui rogne les budgets des annonceurs et la concurrence féroce d'applications comme TikTok, les utilisateurs ne rapportent plus autant qu'avant à Meta
«Le public doit pouvoir entendre ce que les personnalités politiques disent afin de pouvoir faire des choix éclairés»
«Mais cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de limites à ce que les gens peuvent dire sur notre plateforme», a affirmé Nick Clegg, le responsable des affaires internationales de Meta
La publication visée date de juillet 2022: elle contient une caricature de l'ayatollah Ali Khamenei avec la légende «mort au gouvernement islamique anti-femmes» et »mort à son sale leader Khamenei»
Le conseil de surveillance juge que l'incapacité de Facebook à faire respecter la liberté d'expression «a conduit à réduire au silence le discours politique visant à protéger les droits des femmes»