Les Bourses sont «soutenues par des bruits positifs en provenance de Turquie, où l'Ukraine et la Russie pourraient se rapprocher d'un accord de cessez-le-feu», commente Craig Erlam, analyste d'Oanda
Le secteur bancaire retrouvait des couleurs également: Société Générale montait de 8%, BNP Paribas de 7,44%, Deutsche Bank de 3,43%, Commerzbank de 5,88%, Intesa Sanpaolo de 6,9%, Unicredit de 8,8% et l'autrichienne Raiffeisen de 11%
Ce séisme géopolitique constitue aussi un tremblement de terre économique, à l'image de ces grandes firmes occidentales annonçant de manière désordonnée leur retrait ou le gel de leurs activités en Russie
Le conflit actuel implique deux superpuissances agricoles, la Russie et l'Ukraine, qui assurent 30% des exportations mondiales de blé. La flambée sur les cours des céréales et des huiles a donc été immédiate
En Europe, les places boursières ont connu l'une des plus mauvaises séances depuis mars 2020 et la mise en place des confinements, perdant jusqu'à 5% au pire de la journée
Le prix du baril de pétrole a dépassé au cours de la journée les 100 dollars, autant pour le baril américain que celui de la mer du Nord, une première depuis 2014
A l'heure où le monde la mode est rassemblé à Londres pour la Fashion Week, le secteur est bousculé par la flambée des cours du textile
Pour une industrie déjà aux prises avec la pandémie et le Brexit, «les consommateurs pourraient commencer à voir les prix augmenter», estime un analyste
Les explications sont initialement climatiques: une sécheresse en Chine a affecté sa production hydroélectrique, l'Europe a manqué de vent pour sa production éolienne
Mais ce sont surtout les tensions entre l'Europe et la Russie autour du gazoduc Nordstream II et l'augmentation des prix du GNL en Asie qui sont à l'origine de la flambée des prix du gaz