La requête du pôle antiterroriste survient sept mois après que le président Kais Saied, qui a renforcé sa tutelle sur le système judiciaire, a révoqué 57 magistrats, les accusant de corruption et d'entrave à plusieurs enquêtes
Mais en août, la justice a décidé de suspendre la révocation de 49 de ces juges, dont ceux convoqués par le CSM
Trois juges ont démissionné au Liban pour protester contre l'ingérence du pouvoir politique dans la justice, notamment dans l'enquête sur l'explosion dévastatrice du port de Beyrouth
Des responsables politiques de tous bords refusent d'être interrogés par le juge Bitar