Le corps de Frédéric Leclerc-Imhoff, tué le 30 mai par un éclat d'obus lors d'un bombardement, a été rapatrié en France dans la nuit de mercredi à jeudi, en présence de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak
Le rassemblement a été marqué par des chants -- «Ma France» de Jean Ferrat repris par la foule -- et une longue minute d'applaudissements
Le frère de la journaliste américaine d'origine palestinienne a demandé mercredi dernier au président Joe Biden d'enquêter immédiatement sur le meurtre de sa sœur
M. Abu Akleh a déclaré que sa femme et sa famille et lui ont été «choqués» lorsque la police israélienne a frappé les personnes en deuil pendant le cortège funéraire
Le 30 mai, après l'annonce de la mort du journaliste qui suivait une mission humanitaire en Ukraine, le parquet national antiterroriste (Pnat) français avait annoncé l'ouverture d'une enquête pour crimes de guerre
Les deux personnes qui faisaient équipe avec Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine pour BFMTV, le reporter Maxime Brandstaetter et la journaliste-traductrice ukrainienne Oksana Leuta, sont pour leur part rentrées en France le 3 juin
«BFMTV a l'immense douleur d'annoncer la disparition de Frédéric Leclerc-Imhoff», journaliste reporter d'images, âgé de 32 ans, a confirmé la chaîne sur son antenne
La chef de la diplomatie française Catherine Colonna a «exigé» lundi une «une enquête transparente dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame»
Palestinienne, chrétienne et âgée d'une cinquantaine d'années, Shireen Abu Akleh avait travaillé à La Voix de la Palestine, Radio Monte-Carlo, avant de rejoindre la chaîne al-Jazeera
«Nous étions en chemin pour couvrir l'opération de l'armée lorsqu'ils ont ouvert le feu sur nous (...) Une balle m'a atteint. La seconde balle a touchée Shireen»