«Le Maroc est disposé à collaborer avec les pays européens et l'UE pour le règlement de cette question»
Cette annonce intervient alors que l'Espagne peine à gérer l'afflux des mineurs dans l'enclave espagnole de Ceuta, en représailles à la décision de Madrid d'accueillir le chef du Front Polisario
Cette annonce intervient quelques heures après l'audition de Brahim Ghali par la justice espagnole dans le cadre de deux plaintes le visant pour «tortures» et «génocide»
Brahim Ghali «a prévu de quitter l'Espagne ce soir à bord d'un avion civil depuis l'aéroport de Pampelune», dans le nord du pays, a indiqué le ministère espagnol des Affaires étrangères
L’autorité aérienne civile Enaire a refusé à un vol Alger-Logroño le droit de se poser
Logroño est la ville où le leader du Front Polisario, Brahim Ghali, a été hospitalisé il y a plus d’un mois, provoquant un conflit entre l’Espagne et le Maroc
Le média en ligne El Confidencial a affirmé qu'un avion du gouvernement algérien, soutien du Polisario, avait décollé mardi matin en direction de Logroño pour récupérer le leader sahraoui, avant d'être dérouté à mi-chemin
Des accusations «totalement fausses» et résultant d'un «objectif totalement politique», a déclaré l'avocat du chef du Polisario
Hospitalisé depuis le mois d'avril à Logroño pour des complications liées au Covid-19, Brahim Ghali sera interrogé en visio-conférence depuis l'hôpital de cette ville du nord de l'Espagne par un juge du haut tribunal madrilène de l'Audience nationale
A l'issue de son enquête, le juge pourra décider de le poursuivre ou de prononcer un non-lieu
Le Maroc a d'abord qualifié cette affaire de «test de fiabilité» pour le partenariat bilatéral, en insistant pour obtenir une «clarification sans ambiguïté» du côté espagnol
De son côté, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a souligné que la relation devait être marquée par le «respect» et la «confiance»
«La crise n’est pas liée au cas d’un homme (....) C’est un test pour la fiabilité du partenariat» bilatéral, affirme le texte publié à la veille de l'audition de Brahim Ghali par la justice espagnole
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a estimé qu'il était «inadmissible» que «les frontières soient ouvertes pour que 10 000 migrants puissent entrer en moins de 48 heures dans une ville espagnole»