Il s’agit d’une «injure à caractère racial» pour laquelle Éric Zemmour est jugé devant la 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris ce vendredi 4 novembre
«Ces plaisanteries, je les ai aussi entendues à de multiples reprises dans des réunions de travail, dans la rue, sur les réseaux sociaux et même sur une page Wikipédia»
«Nous nous inclinons respectueusement devant la douleur» de la famille de Samuel Paty, «mais la mort de Samuel Paty dépasse Samuel Paty», insiste Eric Zemmour
«C'est un crime digne d'un pays en guerre, qui nous rappelle les antiques guerres de religion et la guerre en Algérie», a-t-il estimé
Eric Zemmour, son parti d'extrême droite Reconquête! et l'un de ses proches, François Miramont, avaient été condamnés en mars à verser solidairement un total de 70 000 euros aux plaignants
Ce clip d'une dizaine de minutes, diffusé en direct sur différents canaux le 30 novembre, avait été vu plus de trois millions de fois sur YouTube, avant d'être bloqué en France par la plateforme début mars
«Je serai au second tour. Ensuite, je serai soit président de la République, soit leader de l'opposition», clamait encore Eric Zemmour début avril
Seule nouveauté de la course à l'Elysée, l'ancien éditorialiste du Figaro et de CNews a suscité un immense intérêt médiatique, attisé par ses multiples provocations
Dès la semaine dernière, peu après la décision de la cour d'appel rendue le 12 mai, Me Patrick Klugman, avocat de SOS Racisme, l'une des associations parties civiles, avait annoncé un pourvoi en cassation contre la décision
Zemmour avait déjà été relaxé en première instance mais le parquet et les parties civiles avaient fait appel