Le Conseil d'Etat avait été saisi par SUD Éducation, ainsi que par les associations La Voix lycéenne et Le Poing levé, qui contestaient la légalité de l'interdiction
L'avocate des requérants, Lucie Simon, avait elle regretté une circulaire «pas assez précise» et porteuse de «discriminations»
La rentrée scolaire de septembre a a été dominée par l'interdiction du port de l'abaya - un phénomène très minoritaire - décrétée par le ministre de l'Education
Le Conseil d'Etat confirme donc la religiosité présumée du vêtement
Saisi en urgence, le juge a rejeté le recours de l'association Action droits des musulmans (ADM)
Le juge a en effet estimé que le port à l'école de l'abaya, longue robe traditionnelle, ou du qamis s'inscrivait «dans une logique d'affirmation religieuse»
La décision du Conseil d'Etat sera rendue «sous 48 heures», a précisé le juge des référés à l'issue de l'audience
La plus haute juridiction administrative était saisie par l'association Action droits des musulmans (ADM) qui voit dans cette interdiction une «atteinte aux droits de l'enfant»
Pour les plaignants, cette décision «porte atteinte aux droits de l'enfant, car elle vient viser principalement les enfants présumés musulmans, créant ainsi un risque de profilage ethnique à l'école»
Vendredi à Orange, Emmanuel Macron a assuré que «nous devons êtes intraitables» pour interdire à l'école l'abaya et le qamis
Cette décision "constitue un dangereux précédent qui porte massivement atteinte aux libertés d’association et d’expression"
Par ailleurs, les Soulèvements estiment qu'"une excessive majorité des faits reprochés dans le décret de dissolution ne sont pas imputables aux Soulèvements de la terre et reposent sur des éléments matériels factuellement inexacts"
Amazon France dépose un recours pour excès de pouvoir contre un arrêté ministériel du 4 avril, qu'il a vigoureusement combattu
Cet arrêté, qui doit entrer en vigueur début octobre, fixe à 3 euros le seuil réglementaire des frais de port pour les commandes inférieures à 35 euros
Le Conseil d'Etat s'est penché sur la question lundi, lors de l'examen d'un recours des «Hijabeuses» contre la Fédération française de football
Le collectif conteste devant la justice l'article 1 du règlement de la FFF qui interdit depuis 2016 «tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale»