Les militaires sont seuls aux commandes depuis la démission dimanche du Premier ministre Abdallah Hamdok, un civil, faisant craindre un retour à la dictature
En démissionnant, M. Hamdok a affirmé avoir tenté d'empêcher le pays «de glisser vers la catastrophe» mais qu'il se trouvait désormais à un «carrefour dangereux menaçant sa survie»
Après la chute en 2019 du dictateur Omar el-Béchir, un Conseil de souveraineté, composé de civils et militaires, avait été mis en place pour chapeauter la transition vers la démocratie sous la présidence du général Burhane
Le 25 octobre, ce dernier a dissous toutes les institutions, décrété l'Etat d'urgence et arrêté la plupart des dirigeants civils du pays
Si en 2019, l'armée faisait tomber Omar el-Béchir conformément au souhait de centaines de milliers de manifestants pro-démocratie, aujourd'hui, la lune de miel entre militaires et civils est terminée
Et la fracture est même désormais actée au sein du camp civil. De quoi offrir une brèche à l'armée et au général Abdel Fattah al-Burhane, qui a dissous lundi les autorités de transition qu'il dirigeait
Dès mercredi, les appels au calme se sont multipliés tant la possibilité que les deux camps soient face à face fait redouter des tensions
« Le peuple a choisi les civils », proclament des centaines de marcheurs anti-armée dans différents quartiers de Khartoum et dans sa ville-jumelle, Oumdorman
Ménaka et sa région, proches de la frontière avec le Niger, font partie de ces vastes zones qui échappent largement ou entièrement au contrôle d'un pouvoir central affaibli
Les violences qui ensanglantent ce pays du Sahel depuis 2012 sont multiformes : attaques jihadistes, ou crapuleuses et conflits intercommunautaires
Selon la police, l'accident aurait été causé par un engin de chantier qui, après avoir glissé d'un talus, a heurté le train qui s'apprêtait à entrer dans le tunnel
La police a fait état de 36 passagers en « arrêt cardiaque avant leur arrivée à l'hôpital » - un terme utilisé pour désigner une personne ne présentant aucun signe de vie
«Les forces du régime ont lancé six obus sur la ville d'Atareb» située dans la province d'Alep, en bordure du gouvernorat d'Idleb
Les frappes ont touché la «cour et l'entrée de l'hôpital (...) situé à l'intérieur d'une grotte, tuant six civils, parmi lesquels un enfant et un employé de l'hôpital»
Des combattants jihadistes sont parvenus à franchir des fossés protégeant Maiduguri, pour pénétrer dans Kaleri, en périphérie de la ville, mardi en fin d'après-midi
Le gouverneur de l'Etat du Borno a déclaré plus tôt, mercredi matin, qu'au moins 10 habitants avaient été tués, et 47 autres blessés, après avoir visité deux hôpitaux de la ville