La ville est «sous le contrôle total de la Minusca» et les rebelles «ont abandonné les positions qu’ils occupaient et fui la ville» après avoir reçu un ultimatum de l'ONU
Pour la seule journée du 13 janvier, ce sont 10 000 personnes qui ont traversé le fleuve Oubangui pour trouver refuge en République démocratique du Congo
La force de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), a pris des mesures pour renforcer la protection de Bangui et éviter des infiltrations de rebelles
Le Premier ministre Firmin Ngrebada a évoqué pour sa part un bilan provisoire de «30 assaillants tués» et «5 capturés»
L'Autorité des élections (ANE) avait annoncé lundi que le président Touadéra avait recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés dès le premier tour le 27 décembre, 53,92%
Dans près de la moitié des bureaux, «le vote n'a pas pu avoir lieu ou bien les bulletins ont été détruits», a expliqué Théophile Momokoama, rapporteur général de l'ANE
«Les rebelles contrôlent la ville, ils sont partout», a déclaré Rosevel Pierre Louis, le chef du bureau régional de la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) à Bangassou, à la veille des résultats partiels de la présidentielle du 27 décembre
«Les corps de cinq éléments armés ont été retrouvés», a twitté la Minusca, sans plus de précisions.
Des groupes armés ont attaqué dimanche matin la ville de Bangassou, dans le sud-est de la Centrafrique
Depuis le 19 décembre, une coalition de groupes rebelles, qui occupe les deux tiers du territoire, mène une offensive qui avait initialement pour but de perturber l’organisation des élections présidentielle et législatives
Les groupes rebelles avaient juré, il y a neuf jours, de «marcher sur Bangui» pour empêcher le scrutin, mais ils ont finalement été tenus à distance de la capitale
«Globalement le vote a eu lieu et les électeurs sont venus. Il y a eu un engouement (...) malgré des petits soucis sécuritaires dans quelques endroits»