Le processus de discussion est à l'arrêt depuis l'élection en juin à la tête de l'Iran de l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi
Le chef du nucléaire iranien, qui est également vice-président de son pays, a prévu de rencontrer en marge de la Conférence le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi
« Au cours des derniers mois, il y a eu des incidents liés aux contrôles de sécurité des inspecteurs sur un site iranien », indique l'AIEA dans une déclaration transmise mercredi à l'AFP, sans préciser la nature de ces incidents
« L'Agence a immédiatement et avec fermeté soulevé ce problème avec l'Iran », poursuit l'instance, qui dit avoir « expliqué de manière claire et sans équivoque que c'était inacceptable et que cela ne devait plus se reproduire »
Grossi s'exprimait à l'ouverture de la réunion trimestrielle du Conseil des gouverneurs de l'agence. La menace d'une résolution sanctionnant l'Iran est «a priori» levée
Depuis février, Téhéran refuse de fournir les images des caméras, mais s'est engagé à les transmettre si les négociations diplomatiques pour sauver l'accord aboutissent
Le précédent compromis avait expiré en juin, et l'AIEA craignait de perdre des données en cas de saturation de la capacité d'enregistrement des appareils
Le directeur de l'AIEA a fourni «ces nouveaux éléments» au Conseil des gouverneurs, qui se réunit à partir de lundi dans la capitale autrichienne