Autre habitant de Kiev, Bogdan Teodorovski, 19 ans, trouve «très amusant» l'entrée en rébellion du chef de la milice Wagner Evguéni Prigojine contre les troupes régulières russes
«Tout ce que nous avons à faire, c'est regarder et encourager les deux camps. J'espère qu'ils nous laisseront tranquilles et qu'ils s'acharneront l'un contre l'autre»
À un grand carrefour du centre-ville, un véhicule blindé équipé d'une mitrailleuse et une douzaine d'hommes en treilis portant des brassards argentés sont visibles, ont rapporté des journalistes dans la ville
Des véhicules blindés de transport de troupes et des chars sont stationnés dans d'autres parties du centre de la ville
Cette annonce intervient alors que le gouverneur de la région voisine de Voronej, elle-même frontalière de l'Ukraine occupée d'où viennent les combattants de Wagner, a fait état de combats
«Afin d'empêcher d'éventuels attentats, le régime d'opération antiterroriste a été instauré à Moscou, dans la région de Moscou», ainsi que dans la région de Voronej, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le Comité national antiterroriste sur son site
Cette mesure renforce notamment les pouvoirs des services de sécurité et leur permet de restreindre les mouvements
Evguéni Prigojine a affirmé samedi matin qu'il se trouvait au quartier général de l'armée russe à Rostov, centre névralgique des opérations militaires en Ukraine
«Le Président suit la situation de près. Nous restons concentrés sur le soutien à l’Ukraine», a indiqué la présidence française
«Ce à quoi nous faisons face, ce n'est rien d'autre qu'une trahison. Une trahison provoquée par les ambitions démesurées et les intérêts personnels» de M. Prigojine, a affirmé Vladimir Poutine
Plus tôt, le chef de Wagner avait affirmé tenir le quartier général de l'armée russe à Rostov, centre névralgique des opérations en Ukraine, et contrôler plusieurs sites militaires