Vendredi, un garçon de six ans, Moussa Hmeidi, a été extrait en vie, bien qu'en état de choc et blessé au visage, au milieu des acclamations des décombres dans une localité du nord-ouest de la Syrie, Jandairis
Deux heures auparavant, Zeynep Ela Parlak, une fillette de trois ans, avait déjà été secourue dans cette ville anéantie par le séisme
Le séisme, de magnitude 7,8, a frappé à l'aube le sud de la Turquie et la Syrie voisine, faisant près de 1500 morts dans les deux pays et de très importants dégâts
L'épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province de Kahramanmaras (sud-est), à 60 km environ à vol d'oiseau de la frontière syrienne
Ce rassemblement intervient après que le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidate, a ordonné la libération de tous les suspects détenus dans le cadre de l'enquête sur l'explosion meurtrière
Les décisions du procureur Oueidate ont été considérées par de nombreux observateurs et par les familles des victimes comme un acte politique visant à bloquer cette enquête afin de protéger la classe politique au pouvoir
Le premier rassemblement a été annoncé par les familles des victimes de l'explosion du port de Beyrouth pour soutenir le juge d'instruction Tarek Bitar et dénoncer sa révocation
Une deuxième manifestation a été organisée par un groupe de parents de victimes qui s'est séparé du mouvement des familles après avoir subi des pressions du Hezbollah
Des familles se sont rassemblées devant le Palais de justice de Beyrouth alors que les membres du Conseil supérieur de la magistrature tentaient de faire passer en force le remplacement de Bitar
William Noun, frère d'une des victimes et porte-parole des familles, a remercié «les juges qui ont empêché le quorum»