L’armée bloque les routes pour empêcher les rassemblements rivaux dans l'affaire de l'explosion du port de Beyrouth

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Publié le Dimanche 29 janvier 2023

L’armée bloque les routes pour empêcher les rassemblements rivaux dans l'affaire de l'explosion du port de Beyrouth

  • Le premier rassemblement a été annoncé par les familles des victimes de l'explosion du port de Beyrouth pour soutenir le juge d'instruction Tarek Bitar et dénoncer sa révocation
  • Une deuxième manifestation a été organisée par un groupe de parents de victimes qui s'est séparé du mouvement des familles après avoir subi des pressions du Hezbollah

BEYROUTH : Des commandos de l'armée libanaise ont été déployés samedi pour bloquer les routes dans les zones sensibles après que des appels à des rassemblements rivaux devant le Palais de justice de Beyrouth ont circulé sur les réseaux sociaux.

Le premier rassemblement a été annoncé par les familles des victimes de l'explosion du port de Beyrouth pour soutenir le juge d'instruction Tarek Bitar et dénoncer son dessaisissement.

Une deuxième manifestation a été organisée par un groupe de parents de victimes qui s'est séparé du mouvement des familles après avoir subi des pressions du Hezbollah et du Mouvement Amal. Leur marche visait à soutenir le juge du procureur général Ghassan Oueidate, qui a porté plainte contre Bitar pour sa gestion de l'enquête.

Une source sécuritaire a déclaré à Arab News que « ces mesures visent à rassurer la population en prévision de toute tentative de déstabilisation de la sécurité. »

Le 14 octobre 2021, la région a été le théâtre d'événements sanglants qui rappellent la guerre civile au Liban. Des manifestants soutenus par le Hezbollah et le Mouvement Amal se sont dirigés vers le Palais de justice pour protester contre Bitar, où des affrontements avec un groupe rival ont fait six morts.

Samedi, des militants se sont rassemblés devant le Palais de justice, brandissant des banderoles demandant que les politiciens cessent d'interférer avec le système judiciaire et appelant à la destitution de Oueidate.

Ils ont également demandé que le décret sur les formations judiciaires soit signé et que les dispositions légales faisant obstacle à l'enquête sur l'explosion du port soient modifiées.

Jusqu'à présent, aucun acte d'accusation n'a été émis, Bitar ayant été retiré de l'affaire à la suite de plaintes déposées contre lui par des hommes politiques accusés dans cette affaire de « possible homicide volontaire » et de « négligence fonctionnelle ».

Lundi, Bitar a repris l'enquête sur la base de son interprétation juridique, après une interruption de 13 mois due à des contestations juridiques soulevées par des hommes politiques accusés dans l'enquête. Il a également inculpé plus d'une douzaine de hauts responsables politiques, judiciaires et de sécurité, dont Oueidate.

Les récents développements ont conduit à une impasse entre les deux juges, paralysant le système judiciaire libanais, alors que les institutions du pays, à court d'argent, continuent de se désintégrer.

Les familles des victimes de l'explosion ont immédiatement publié une déclaration mettant en garde contre « les appels visant à provoquer des violences et des effusions de sang dans les rues. »

Une source juridique suivant le dossier des familles des victimes a déclaré à Arab News que ces appels à la protestation visaient à créer une confrontation entre les familles, « nous avons donc évité de tomber dans le piège. »

Nizar Saghieh, avocat libanais et directeur exécutif de Legal Agenda, a déclaré : « Depuis le moment où Bitar a décidé de reprendre son travail sur la base d'une étude juridique qu'il a menée, il savait qu'il allait se confronter à tout le monde. Il a décidé de rompre son silence pour pouvoir publier son acte d'accusation. »

Saghieh a déclaré qu'il était bizarre de voir les autorités chargées de la sécurité les menacer de guerre civile chaque fois qu'ils voulaient demander des comptes à une personnalité puissante. « Nous, le peuple, resterons des victimes si personne n'est tenu pour responsable ».

Saghieh a ajouté : « Ce qui est clair maintenant, c'est que le juge Bitar se défend. Ils ont accusé Bitar de recevoir des instructions des ambassades étrangères, alors que c'est le juge Oueidate qui a libéré un détenu américain. Ils ont accusé Bitar de ne poursuivre aucun juge ; or, il a poursuivi quatre juges, dont Oueidate. Toutes les accusations portées contre Bitar sont tombées. Alors quelles excuses vont-ils utiliser pour le retirer de l'affaire ? »

Mercredi, Oueidate a ordonné la libération de tous les suspects détenus dans le cadre de l'enquête sur l'explosion et a déposé des accusations contre Bitar.

Parmi les personnes libérées par Oueidate figurait le chef de la sécurité du port de Beyrouth, Mohammed Ziad Al-Ouf, un citoyen libanais détenant également la nationalité américaine qui a fini par partir aux États-Unis.

Par ailleurs, 41 députés de l'opposition ont publié vendredi une déclaration dénonçant le dessaisissement de Bitar en tant qu'enquêteur principal dans cette affaire. Cette déclaration est considérée comme un défi au Hezbollah et à Amal, en faveur de sa révocation.

Les députés ont rejeté toute « atteinte aux prérogatives de l'enquêteur judiciaire, par la nomination d'un juge suppléant ». Ils ont également demandé « la reprise de l'enquête à partir du point où elle est arrivée, ainsi que l'émission rapide de l'acte d'accusation et sa transmission au Conseil judiciaire. »

La députée Halima Kaakour a déclaré : « Le problème est que le pouvoir politique interfère avec le système judiciaire, ce qui conduit à la dégradation du système judiciaire, suivie d'un effondrement complet de l'État. »

Kaakour a ajouté : « Oueidate devrait être tenu responsable de ses actions illégales visant à obscurcir l'enquête. »

Le député Bilal Abdallah a défendu Oueidate, condamnant « toute attaque contre lui. »

Il a déclaré : « Iqlim El-Kharoub, la ville natale de Oueidate, ne restera pas silencieuse face aux attaques, aux accusations et à la méfiance dont il fait l'objet. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".

 


Incursion israélienne au Liban-Sud et frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth

 Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
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  •  Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés
  •  Les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin

BEYROUTH: Des combats acharnés entre l'armée israélienne et le Hezbollah ont éclaté dans la ville de Khiam et à la périphérie de la ville de Biyyadah au Liban jeudi.

Les Israéliens ont repris leurs frappes aériennes intenses dans la matinée sur la banlieue sud de Beyrouth et les villages du gouvernorat de Baalbeck-Hermel, après une pause qui a coïncidé avec la visite de 48 heures de l'envoyé américain Amos Hochstein à Beyrouth avant de se rendre à Tel-Aviv.

Le Hezbollah a poursuivi ses attaques contre le nord d'Israël, des roquettes atteignant Nahariya. Selon les médecins du Magen David Adom, ces attaques ont «tué un homme de 30 ans à cause des tirs de roquettes».

Le Liban fait l'objet d'attaques israéliennes de grande envergure depuis le 23 septembre.

Israël a pris pour cible les quartiers généraux du Hezbollah, les maisons civiles dans les villages du sud, poursuivant les personnes déplacées vers leurs nouveaux lieux de résidence et détruisant des quartiers entiers dans la banlieue sud de Beyrouth, la région de la frontière sud, les villes du sud et les villages de Baalbeck-Hermel.

Les frappes israéliennes ont également ciblé Beyrouth à plusieurs reprises. Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés.

Les affrontements dans le sud se sont concentrés entre la ville de Chamaa et la ville côtière de Biyyadah, à la suite de la prise de Chamaa.

Le Hezbollah a déclaré que ses membres «ont repoussé une nouvelle tentative de progression des forces israéliennes à la périphérie sud de Chamaa en direction de Biyyadah».

Une bataille féroce a également fait rage à Khiam, alors que des rapports suggéraient mercredi soir que la ville était tombée aux mains de l'armée israélienne. Cependant, le Hezbollah a fait état de «batailles continues sur quatre fronts, utilisant tous les types d'armes».

Les rapports de sécurité indiquent que l'armée israélienne «procède à des démolitions à grande échelle à Khiam, faisant exploser des maisons et des bâtiments résidentiels au cours de son incursion dans la ville».

Le contrôle de Khiam est important, car il s'agit d'une ville stratégique située au sommet de la colline Al-Hamames, à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Khiam est également l'une des plus grandes villes du Liban-Sud en termes de superficie, ce qui permet à l'armée israélienne de surveiller le nord d'Israël d'un côté et le plateau du Golan de l'autre.

Un raid israélien sur la route de Khardali, qui relie Nabatieh à Marjaayoun et est considérée comme une route d'approvisionnement du Hezbollah, l'a complètement bloquée.

Pendant ce temps, les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin.

Ces frappes ont été précédées d'une série d'ordres d'évacuation adressés aux habitants de Ghobeiri, Hadath, Haret Hreik, Bir Abed et Kafaat.

Les raids ont détruit un nombre important de bâtiments résidentiels et de magasins. Ils ont également atteint un bâtiment adjacent à une école spécialisée à Kafaat.

L'armée israélienne a affirmé avoir «ciblé le quartier général et les infrastructures du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth».

Les raids menés à Younin, dans le nord de la Békaa, ont tué au moins quatre personnes après avoir visé une maison habitée sans avertissement préalable.

Les raids israéliens ont touché Brital, Makneh, Nahleh, Chaat dans les montagnes de l'Anti-Liban, et Bouday dans la chaîne de montagnes de l'Ouest.

Mercredi soir, des dizaines de citoyens ont reçu des appels mystérieux leur demandant d'évacuer leurs maisons dans les quartiers de Beyrouth et du Mont-Liban, notamment à Mazraat Yachouh, dans le Metn, où le Hezbollah n'est pas présent.

Ces appels ont semé la confusion, les habitants de quartiers entiers attendant dans les rues la confirmation des autorités. Ces appels ont été perçus comme «faisant partie d'une guerre psychologique».

À la veille du 81e Jour de l'indépendance du Liban, le chef de l'armée, Joseph Aoun, a déclaré que «le Liban se révoltera toujours contre ses ennemis et ceux qui portent atteinte à sa sécurité et à sa souveraineté, notamment l'ennemi israélien».

M. Aoun a précisé que cette commémoration intervenait dans le contexte d'une guerre destructrice et brutale menée par l'ennemi israélien depuis plus d'un an, qui a fait des milliers de blessés et entraîné le déplacement de populations de leurs villages et villes dans le sud, dans la Békaa et à Beyrouth.

«Alors que l'ennemi persiste dans ses violations et agressions quotidiennes, les efforts s'intensifient pour parvenir à un cessez-le-feu qui rétablirait le calme dans notre pays, ouvrant la voie au retour de notre peuple dans le sud sur ses terres et au retour des autres personnes déplacées dans leurs foyers.

M. Aoun a déclaré que l'armée était «toujours déployée dans le sud, où les soldats sacrifient leur vie pour le Liban. Nous ne l'abandonnerons pas car elle fait partie intégrante de la souveraineté nationale et opère en coordination avec la Finul dans le cadre de la résolution 1701. L'armée est également aux côtés de son peuple et de ses citoyens, remplissant son devoir national et poursuivant ses missions malgré les défis et les dangers».

Il a ajouté qu'«il n'y a pas de retour en arrière ni de crainte pour l'armée, qui restera inébranlable aux côtés des Libanais en toutes circonstances, protégeant le Liban et défendant sa sécurité, sa stabilité et sa souveraineté. L'armée continuera de rassembler tous les Libanais de différentes origines, se tenant équitablement aux côtés de chacun».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com