Les participants, dont beaucoup portaient le keffieh, foulard des militants palestiniens, se sont rassemblés sur la célèbre Alexander Platz, au centre de Berlin, criant "Free Palestine" ("libérez la Palestine")
Les organisateurs avaient dit attendre quelque 2 000 participants, mais les forces de l'ordre avaient estimé qu'ils pourraient être au moins 10 000 et déployé quelque 1 400 policiers pour encadrer le défilé
Ce rassemblement est prévu jeudi de 18H00 à 20H30, place de la République
Concernant une autre manifestation déclarée, organisée notamment par LFI, EELV et la CGT et devant se dérouler samedi dans la capitale, Laurent Nuñez recevra «jeudi» les organisateurs «pour examiner la faisabilité du parcours envisagé»
Neuf personnes ont été arrêtées, deux soupçonnées de violences envers des membres des forces de l'ordre, sept pour des infractions à l'ordre public
Parmi les cinq inculpés, âgés de 16 à 51 ans, un homme est soupçonné dans une affaire où ont été criées des injures racistes, une femme dans une autre en lien avec une pancarte raciste et menaçante
Place du Châtelet, en plein centre de la capitale, la foule a été empêchée de se mettre en mouvement par un très important dispositif policier
Des manifestants entonnaient « Gaza, Gaza, Paris est avec toi» et «c'est l'humanité qu'on assassine, enfants de Gaza, enfants de Palestine». D'autres «Israël assassin, Macron complice»
Des photos prises sur place ont montré de longues files de jeunes gens menottés, portant des sweat-shirts noirs sur lesquels étaient imprimées en blanc les expressions «Not In Our Name» (pas en notre nom) et «Cease Fire Now» (cessez le feu maintenant)
Des images ont montré le terminal bondé de protestataires brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «Les Palestiniens doivent être libres» et «Pleurer les morts, se battre comme un diable pour les vivants»
Le préfet de police Laurent Nuñez a interdit cette manifestation en soutien au peuple palestinien, organisée samedi par Urgence Palestine (qui réunit plusieurs associations, syndicats et organisations politiques)
Le chef de l'Etat a appelé à l'unité après l'attaque du 7 octobre, et les représailles israéliennes dans la bande de Gaza, par crainte de voir le conflit engendrer des tensions en France, où cohabitent d'importantes communautés juive et musulmane