La répression de ce mouvement de contestation a fait des dizaines de morts depuis mi-septembre, suscitant de nombreuses condamnations à l'étranger
Le président iranien Ebrahim Raïssi a prévenu que malgré «le chagrin» suscité par la mort d'Amini, «personne n'était autorisé à enfreindre la loi et à provoquer le chaos»
Les manifestations ont eu lieu au lendemain des incursions de l'armée à Jénine qui ont fait quatre morts palestiniens, dont un garçon de 7 ans, et plus de 50 blessés.
Ibrahim Melhem, porte-parole du gouvernement palestinien, a déclaré que les Palestiniens de toutes les couches de la société payaient le prix de la violence israélienne injustifiée
La secrétaire générale d’Amnesty réclame une enquête de l’ONU sur la répression féroce de Téhéran, notamment sur le recours à la violence sexuelle
«La crise d’impunité systémique qui prévaut depuis longtemps dans le pays doit prendre fin, et elle doit prendre fin maintenant», a déclaré l’organisation
Avant son arrestation, Faezeh Hachemi a accusé le gouvernement iranien d’avoir qualifié les protestations d’«émeutes» dans le seul but de les réprimer
Les proches de Mahsa Amini ont affirmé que les coups qui lui ont été infligés par la police des mœurs, dont un violent coup à la tête, ont causé sa mort
«L'Iran se soulève, maintenant c'est à notre tour», «De Kaboul à l'Iran, dites non à la dictature !», ont scandé les manifestantes, derrière des banderoles que les talibans leur ont arrachées des mains
Les femmes, dont certaines avaient dissimulé leur visage derrière des lunettes de soleil et des masques chirurgicaux, ont ramassé les débris de leurs bannières pour en faire des boules de papier et les jeter sur les talibans qui leur faisaient face
Le cortège parisien, fort de plusieurs milliers de personnes (40 000 selon les organisateurs), s'est élancé peu après 14H00 de la place Denfert-Rochereau, en direction de la place de la Bastille
Plusieurs responsables politiques de gauche étaient présents, dont Fabien Roussel (PCF), Mathilde Panot (LFI), Olivier Faure (PS) ou encore Sandrine Rousseau (EELV)
Lors d'un match amical mardi contre le Sénégal, des manifestants réunis à l'extérieur du stade ont scandé des slogans hostiles aux autorités de Téhéran
«Nous sommes ici pour implorer (l'équipe): s'il vous plaît, soutenez-nous au lieu de vous opposer à nous»