Pour Me Pierre Huriet, qui plaidera pour Solidaires, le délit d'organisation illicite est une infraction "rarement poursuivie et strictement encadrée pour ne pas nuire à la liberté de manifester"
L'avocat se dit "surpris de l'absurdité de l'argument juridique et de la faiblesse de l'enquête"
Le mécontentement face à la cherté de la vie s'était brièvement propagé à d'autres villes du sud, notamment à Deraa, berceau du soulèvement populaire en 2011, mais seule Soueida continue d'être agitée par des protestations quotidiennes
«Bachar dégage», scandaient les manifestants, reprenant ce slogan des manifestations de 2011 que le gouvernement a réprimées d'une main de fer, plongeant le pays dans une guerre civile sanglante qui dure depuis plus de 12 ans
Le démarrage du chantier à Priaires est intervenu deux jours après l'arrivée, samedi dernier à Paris, d'un «convoi de l'eau» parti de Sainte-Soline pour réclamer un moratoire sur la construction des «bassines»
Dans ce cadre, des discussions ont eu lieu au siège de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne à Orléans mais les services de l'Etat ont exclu tout moratoire, tandis que les préparatifs du chantier ont enflammé le débat
«Les FARDC (armée congolaise) nous ont attaqués au local de notre radio et à notre temple et ils ont tué six personnes», a dit Moleka Maregane, un des cadres de la secte
Le maire par intérim de Goma, le colonel Faustin Napenda Kapend, a confirmé qu'un policier a été lynché par les membres de la secte
Les manifestations à Soueida ont commencé le 17 août après la levée par le gouvernement des subventions sur les carburants
Les manifestations n'ont pas été réprimées et les protestataires se sont attaqués à des symboles du pouvoir, fermant les permanences du parti Baas et déchirant des portraits de M. Assad
A Bosra, dans la province de Deraa, berceau du soulèvement pacifique de 2011 ayant dégénéré en guerre civile après la répression brutale des manifestations, des dizaines d'habitants ont scandé des slogans hostiles au président Assad
En 2018, la ville de Deraa est passée presque entièrement sous contrôle du régime après le déploiement de l'armée dans les quartiers rebelles en vertu d'un accord de trêve
«Il n'y a pas de démocratie sans égalité», ont scandé les manifestantes, dont beaucoup brandissaient des drapeaux israéliens
Un chauffeur d'un bus de transport public a demandé à un groupe d'adolescentes vêtues de débardeurs et de jeans de s'asseoir à l'arrière et de se couvrir
Des manifestants en colère ont bloqué des routes et mis le feu à des pneus de voitures alors que les coupures de courant ont atteint un record de plus de 19 heures par jour
Un communiqué publié par les services de sécurité d’Aden ont fait part de leur soutien aux revendications des manifestants concernant l’amélioration des services d’électricité