Cette attaque intervient quelques jours après un assaut de l'EI contre un bus de l'armée dans l'est
Dans la nuit de lundi à mardi, des djihadistes de l'EI ont lancé un assaut contre un dépôt de munitions dans la région de Palmyre, tuant trois combattants prorégime et en blessant huit autres
Au total, 19 personnes, suspectées d'«appartenir à une organisation criminelle et favorisant l'immigration illégale», ont été arrêtées et six d'entre elles placées en détention provisoire
Selon les premiers éléments de l'enquête, la route migratoire commençait au Liban, où les migrants embarquaient depuis l'aéroport international de Beyrouth jusqu'en Egypte, moyennant 4 000 euros
Lundi, des frappes israéliennes sur des positions militaires et des dépôts d'armes dans la périphérie de Damas avaient causé la mort de quatre militaires syriens et deux combattants pro-iraniens
Deux soldats syriens et cinq combattants étrangers avaient également été blessés dans les raids
L'EI a intensifié récemment ses attaques en Syrie, notamment depuis les zones désertiques où ses combattants sont repliés après la perte en 2019 des vastes territoires qu'il contrôlait dans ce pays
Quatre de ses chefs successifs ont été tués depuis
Bab al-Hawa constituait le dernier poste par lequel l'ONU pouvait acheminer nourriture, eau et médicaments, sans autorisation préalable du régime syrien
Après un veto de la Russie, alliée de la Syrie, le mécanisme qui permettait à l'ONU de se dispenser de l'autorisation de Damas, n'a pas été renouvelé
Les victimes revenaient d'une mission ayant permis de «déjouer une opération de trafic de drogue», dans la province de Deraa, selon la télévision officielle
Un média d'Etat a signalé la mort du «correspondant de la chaîne Sama, Firas el-Ahmad, ainsi que deux membres de nos forces armées, dans l'explosion d'une bombe posée par des terroristes»
Dans le camp situé près de l'Euphrate, des femmes remplissent des seaux d'eau dans des réservoirs, alors que des enfants jouent pieds nus dans des conditions peu hygiéniques
Déclenchée en 2011, la guerre civile a fait plus d'un demi-million de morts et déplacé des millions de Syriens