L'armée est entrée le 8 septembre dans le fief rebelle de la ville de Deraa en vertu d'un accord conclu le 1er septembre sous l'égide de la Russie
Aux termes de l'accord de trêve, les rebelles doivent remettre leurs armes et ceux qui refusent devront être évacués vers d'autres régions rebelles dans le nord du pays
Ceux qui refusent l'accord seront évacués vers d'autres territoires rebelles dans le nord de la Syrie. Ces derniers jours, des dizaines d'insurgés ont été contraints de quitter Deraa
En l'espace d'un mois, les combats ont fait 38 600 déplacés, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, qui avait mis en garde contre une situation critique à Deraa
Selon l'OSDH jeudi, les forces du régime ont «déplacé» un groupe de 53 personnes, en majorité des «combattants qui rejettent un règlement conclu sous les auspices de la Russie»
L'agence de presse officielle syrienne Sana a rapporté pour sa part que «45 terroristes avec des membres de leurs familles» avaient quitté Deraa al-Balad
Trois ans après un accord dit de réconciliation négocié par Moscou, la province syrienne de Deraa connaît de nouveau des combats entre rebelles et forces du régime
Que se passe-t-il exactement et à quoi faut-il s'attendre?
Les forces du régime ont tenté fin juillet de progresser au sol pour donner l'assaut contre Deraa al-Balad, un grand quartier dans le sud de cette ville tenu par d'anciens rebelles
Les récentes violences font suite à des semaines de contrôle renforcé autour de Deraa al-Balad par les forces gouvernementales qui cherchent à en chasser les groupes armés