Il n'a pas été possible «d'appliquer immédiatement» le premier accord conclu il y a une semaine. «Nous avons maintenant un deuxième accord pour des missions d'évaluation conjointes liées aux besoins humanitaires entre l'ONU et l'Ethiopie»
Ce deuxième accord permettra «de s'assurer qu'il y a un total accès à l'ensemble du territoire et une pleine capacité à débuter des opérations humanitaires basées sur des besoins réels et sans aucune discrimination possible», a ajouté Antonio Guterres
Les combats continuent dans plusieurs parties du Tigré selon l'ONU, malgré les communiqués de victoire du gouvernement fédéral éthiopien, compliquant l'acheminement de l'aide vers cette région du Nord de l'Ethiopie, théâtre d'un conflit armé depuis un moi
Le Tigré est privé de tout approvisionnement depuis le 4 novembre, quand le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a envoyé l'armée fédérale à l'assaut des forces du Front de libération du Peuple du Tigré
Le Tigré est privé de tout approvisionnement depuis le 4 novembre, quand le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a envoyé l'armée fédérale à l'assaut des forces du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF)
Le Haut-commissariat aux Réfugiés (HCR) dit vendredi "se tenir prêt à reprendre" ses activités au Tigré, "dès que la situation le permettra", notamment en termes de sécurité
Plus de 300 immigrants éthiopiens sont arrivés jeudi en Israël au titre du regroupement familial, deux mois après le feu vert donné par le gouvernement à l'immigration de 2.000 membres de la communauté des Falashmoras
Quelque 1700 autres migrants éthiopiens doivent arriver en Israël d'ici janvier 2021
Un haut responsable onusien ayant requis l'anonymat a indiqué à l'AFP que cet accord permettrait aux Nations unies et à leurs partenaires humanitaires de distribuer de l'aide «partout où des gens en ont besoin»
De premières évaluations des besoins sur place commenceront «dès que nos équipes de sécurité nous donnerons le feu vert»
Le président du Tigré, Debretsion Gebremichael, a déclaré au téléphone à l'AFP être déterminé à rester dans la région pour affronter «les envahisseurs», assurant que «les combats se poursuivaient»
M. Abiy a envoyé l'armée au Tigré (Nord) le 4 novembre pour remplacer par «des institutions légitimes» les autorités régionales qui défiaient depuis des mois l'autorité de son gouvernement
Dimanche matin, il n'était toujours pas possible de vérifier de manière indépendante si la ville était totalement sous le contrôle de l'armée fédérale, dont un porte-parole, Mohamed Tessema, a affirmé à l'AFP que les opérations s'y déroulaient «très bien»
Le Tigré a cependant tiré samedi soir une série de roquettes sur Asmara, capitale de l'Erythrée, pays voisin honni par le TPLF, ont indiqué dimanche des sources diplomatiques
«Nous avons réussi à entrer dans la ville de Mekele, sans que d'innocents civils ne soient ciblés», a déclaré M. Abiy dans un communiqué diffusé par la télévision officielle éthiopienne EBC
La vérification sur le terrain et de source indépendante des affirmations de l'un et l'autre camp est difficile, le Tigré étant quasiment coupé du monde depuis le début du conflit.
La médiation africaine pour résoudre pacifiquement le conflit au Tigré a été rejetée jusqu'à présent par les autorités éthiopiennes
Antonio Guterres: «Il est indispensable «d'assurer la protection des civils, les droits humains et l'accès à l'aide humanitaire dans les zones de conflit»
L'«opération militaire» lancée le 4 novembre par le pouvoir fédéral éthiopien contre les autorités du Tigré, le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), est entrée dans une phase décisive, selon Addis Abeba
Le pouvoir fédéral assure être en mesure de lancer la bataille de Mekele, la capitale de la région, afin d'en déloger les dirigeants du TPLF et les remplacer par une nouvelle administration