Avant la tombée de la nuit mercredi, huit feux importants brûlaient en France, en Gironde, dans le Maine-et-Loire, le Jura, la Drôme, l'Aveyron et la Lozère...
En tout, plus de 40.000 hectares ont brûlé cette année en France selon le gouvernement, ou plutôt 50.000 hectares selon des données satellitaires européennes
Les températures maximales atteindront «34 à 37°C des Pays-de-Loire à Poitou-Charentes, et 36 à 38°C de façon généralisée sur le sud-ouest avec localement des pointes à 39 ou 40°C»
La France a connu deux vagues de chaleur, en juin et en juillet, quand la quasi-totalité de l'Hexagone a été en alerte canicule
«Cette année est vraiment exceptionnelle», relève un spécialiste du secteur de l'eau ayant requis l'anonymat
Mi-juillet, 400 m3 d'eau destinée à la lutte contre les incendies étaient volés dans un bassin de rétention en Ardèche, département en «vigilance renforcée» sécheresse
La chaleur devrait rester moins extrême qu'en juillet, quand un pic de température avait été enregistré à plus de 40 degrés, du jamais vu au Royaume-Uni
Au sud, le temps «va rester sec toute la semaine, n'apportant aucun répit pour les terres desséchées, surtout dans le sud-est», a averti le Met Office
Les vergers de Guillaume Seguin, arboriculteur dans l'Aisne, souffrent du manque d'eau et de l'excès de chaleur, dans une année bouleversée par les calamités climatiques.
La déshydratation a bloqué la croissance de ses fruits
«Il ne s'agit pas d'une quatrième canicule, c'est la même, qui a commencé le 31 juillet, qui continue», même si dans certaines régions du nord on avait depuis quelques jours un air plus respirable, a souligné la prévisionniste
Dimanche en début d'après-midi, les endroits les plus chauds sont situés dans l'Aude, les Pyrénées-Orientales, le Gard et l'Hérault
Pendant l'hiver, les précipitations rechargent les nappes phréatiques et alimentent les rivières
L'agriculture représente 45% de la consommation pour seulement 9% des prélèvements, devant le refroidissement des centrales électriques (31% de la consommation), l’eau potable (21%) et l'industrie (3%), selon le gouvernement
Dans ces communes, a précisé le ministre Christophe Béchu, «il y a des approvisionnements qui se font avec des camions d'eau potable qu'on achemine (...) puisqu'il n'y a plus rien dans les canalisations»
M. Béchu a appelé, dans les territoires qui connaissent «des déficits hydriques qui se prolongent», à «anticiper»