« C'est un bonheur incomplet» car «l'injustice que j'ai subie frappe toujours mes amis» encore emprisonnés, a dit l’opposante Chaima Issa devant des journalistes
Le comité de défense, qui avait annoncé la décision de leur remise en liberté, a dit avoir réclamé la libération des autres opposants politiques, mais le juge de la Cour d'appel a rejeté cette demande
Kaïs Saïed considère que la classe politique et une partie du secteur privé traditionnel sont complices dans ce qu'il perçoit comme la destruction du pays depuis le 14 janvier 2011
S’il est arrivé à ses fins sur le plan politique, Kaïs Saïed est encore loin de voir se concrétiser son projet de changement de modèle de développement du pays
Selon un communiqué d'Ennahdha, Ahmed Mechergui, 54 ans, membre de sa direction et ancien député, a entamé dimanche une grève de la faim pour protester contre son incarcération le 18 avril.
Ennahdha, qui a dominé les gouvernements de la dernière décennie, est la bête noire de M. Saïed depuis qu'il s'est arrogé les pleins pouvoirs à l'été 2021
M. Saied avait déjà rejeté en avril les «diktats» du FMI qui conditionne l'octroi d'un prêt à la Tunisie à des réformes économiques et à la levée de certaines subventions étatiques
La Tunisie, endettée à environ 80% de son PIB, a obtenu un accord de principe du FMI à la mi-octobre pour un nouveau prêt de près de 2 milliards de dollars pour l'aider à surmonter la grave crise financière qu'elle traverse
Depuis le coup de force du 25 juillet 2021, qui lui a permis de s’emparer de tous les pouvoirs, Kais Saïed est tenté d’éloigner son pays de son allié traditionnel, l’Occident
Mais ce projet de «grand remplacement stratégique» est loin de faire l’unanimité parmi les Tunisiens, notamment au sein de la classe politique et de la société civile
M. Boutar avait été interpellé le 13 février au même moment qu'une vingtaine d'opposants et d'autres personnalités de premier plan dont des hommes d'affaires, soupçonnés de comploter contre l'Etat tunisien
Il a toujours protesté de son innocence affirmant avoir été arrêté à cause de la ligne éditoriale de sa radio, au ton très libre
Il avait été interpellé le 13 février au même moment que des opposants et d'autres personnalités de premier plan, soupçonnées de comploter contre l'Etat tunisien
Il a toujours protesté de son innocence affirmant avoir été arrêté à cause de la ligne éditoriale de sa radio, au ton très libre
Rached Ghannouchi, l'ancien président du Parlement et l'un des principaux opposants au président tunisien Kais Saied, qui a dissous le Parlement en juillet 2021 et s'est arrogé les pleins pouvoirs, figure parmi les personnes détenues
Kais Saied avait de son côté affirmé que les personnes détenues étaient des «terroristes» impliqués dans un «complot contre la sûreté de l'Etat»