C'est la première fois que le Hezbollah pro-iranien, qui échange des tirs avec Israël depuis le début de la guerre à Gaza il y a plus de six mois, annonce une telle opération
«Nous confirmons que l'incident s'est produit à l'intérieur du Liban», a déclaré un porte-parole de l'armée israélienne.
La France a procédé à "des interceptions" de missiles et drones iraniens visant Israël dans la nuit de samedi à dimanche à la demande de la Jordanie
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a annoncé dimanche faire convoquer lundi l'ambassadeur d'Iran en France pour "passer un message de fermeté"
Que fera le Premier ministre israélien? Washington, en tout cas, veut calmer le jeu
"Le président a été clair: nous ne voulons pas d'escalade. Nous ne voulons pas d'une guerre étendue avec l'Iran", a déclaré dimanche sur les télévisions américaines le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche
"Le masque est tombé. L'Iran, premier soutien mondial du terrorisme, a exposé son vrai visage de déstabilisateur de la région et du monde", a lancé l'ambassadeur israélien à l'ONU
"Nous avons une responsabilité collective en tant que membres du Conseil de sécurité d'assurer que l'Iran respecte les résolutions du Conseil et cesse ses violations de la Charte" de l'ONU, a souligné de son côté l'ambassadeur américain
Aucun drone ni missile "n'a pénétré le territoire d'Israël" tandis que seuls quelques missiles balistiques "sont entrés et ont touché légèrement la base de Nevatim:
300 projectiles ont été lancés au cours de l'attaque, dont 170 drones interceptés sans atteindre Israël
Ces trois pays avaient annoncé dans la nuit de samedi à dimanche la fermeture de l'espace aérien ainsi que l'interruption du trafic
Au Liban, pays voisin d'Israël, le ministre des Transports, Ali Hamie, a déclaré: «nous avons repris les vols depuis 7H00 (4H00 GMT) et nous surveillons la situation»
Israël a demandé la tenue d'une réunion, exhortant le Conseil à condamner l'Iran et à désigner le Corps des gardiens de la révolution islamique comme une organisation terroriste
L'Iran a justifié son attaque de représailles par le fait que le Conseil n'a pas condamné l'attaque israélienne contre son consulat à Damas
Le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya «Sinouar ne veut pas d'accord humanitaire, ni le retour des otages», indique le Mossad, dans un communiqué diffusé par le bureau du Premier ministre
Sinouar «continue d'exploiter les tensions avec l'Iran» dans le dessein d'«obtenir une escalade dans la région», ajoute le communiqué