«Nous avons vu des pilotes sauter en parachute alors que l'avion plongeait vers le sol», a déclaré un témoin dans le nord de Khartoum
L'armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, est en guerre depuis le 15 avril avec les paramilitaires des FSR menés par son ancien numéro deux, le général Mohamed Hamdane Daglo
Les «jeunes et les hommes qui en sont capables» doivent s'enrôler, a ainsi lancé le chef de l'armée dans son discours à la nation pour la fête musulmane de l'Aïd al-Adha
Au Darfour, région grande comme la France et frontalière du Tchad, des civils armés ont déjà participé aux combats, de même que des combattants tribaux
Malgré le Brexit et les erreurs commises, l'ancien ministre du Moyen-Orient Alistair Burt affirme que le Royaume-Uni conserve son poids diplomatique
Le Moyen-Orient change et l'Occident doit comprendre et observer, sans nécessairement s'impliquer dans les affaires de la région, affirme-t-il lors de l'émission d'Arab News
Depuis son déclenchement le 15 avril, le conflit a fait près de 3 000 morts et 2,8 millions de déplacés et de réfugiés
Les humanitaires ne cessent de réclamer des couloirs sécurisés pour accéder aux blessés et surtout aux déplacés, mais jusqu'à présent, aucune trêve annoncée à cet effet n'a été respectée
Dans l'après-midi, des habitants d'Omdourman, banlieue nord de la ville, ont fait état «de bombardements aériens et de tirs de batteries anti-aériennes»
La mission de l'ONU au Soudan a appelé au «respect de la trêve» tout en dénonçant l'implication des FSR dans «des violences contre les civils, dont des viols et des pillages»
Les combats ont fait rage à Khartoum mardi après que les paramilitaires se sont emparés de la principale base de police de Khartoum
Les combats entre M. Al-Burhan et les paramilitaires soudanais des Forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdan Dogolo semblent se concentrer autour de complexes militaires
Dimanche soir, es paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) annonçaient dans un communiqué une «victoire dans la bataille pour le QG de la police»
Cette prise, si elle n'est pas renversée, «aura un impact important sur la bataille de Khartoum», décrypte un ancien officier de l'armée, sous le couvert de l'anonymat