«Je ne reviendrai pas sur (la décision de) la levée des subventions sur les carburants à moins que l'usage des réserves obligatoires (de devises) ne soit légalisé», a affirmé Riad Salamé au micro d'une radio locale
«Nous disposons encore de 14 milliards de dollars de réserves (obligatoires), en plus de 20 milliards de dollars d'actifs externes», a-t-il précisé
M. Salamé sera interrogé début août pour «détournement de fonds publics, enrichissement illicite, blanchiment d'argent et évasion fiscale»
Il y a plus de deux mois, la justice libanaise avait ouvert une enquête sur la fortune de M. Salamé, qui fait déjà l'objet d'enquêtes en cours en Suisse et en France et d'une plainte au Royaume-Uni
La BDL «a demandé aux banques de lui fournir des données en vue d'un plan qui consisterait à verser (aux épargnants) des sommes pouvant aller jusqu'à 25 000 dollars»
Le dollar s'échange actuellement sur le marché noir à plus de 12 500 livres pour un dollar, contre un taux bancaire de 3 900 livres et un taux officiel de 1 507 livres
Le gouverneur de la Banque du Liban est «incapable de contrôler la flambée du taux de change sur le marché noir et d’intervenir sur le marché des devises»
L’analyste économique Violette Balaa explique que la mise en arrestation des changeurs illégaux porte ses fruits mais ne règle pas la question en amont
« Aujourd'hui (mercredi), a débuté la première phase de l'audit juridique qui doit être mené par Alvarez & Marsal »
Le cabinet de conseil en transformation d'entreprises doit ainsi fournir « dans les 24 heures » au ministre des Finances « une liste préliminaire comprenant des informations demandées à la Banque centrale »